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Le Combat de Ndaki a lieu les et , pendant la guerre du Mali.
Date | - |
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Lieu | Ndaki |
Issue | Victoire franco-malienne |
Mali France |
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
Al-Mansour Ag Alkassim |
Plusieurs dizaines d'hommes Inconnues 2 hélicoptères Tigre [1] 2 avions Mirage 2000[1] |
~ 50 hommes[1] |
2 blessés[1] Aucune |
1 mort au moins[1] 1 pick-up capturé[1] ~ 15 motos capturées[1] |
Batailles
Coordonnées | 15° 19′ 25,9″ nord, 0° 58′ 55″ ouest |
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Le 16 octobre, un accrochage oppose les forces françaises et maliennes aux djihadistes dans une zone boisée de la région de Ndaki, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Gao[1],[2]. La région est considérée comme le fief de la katiba al-Mansour Ag al-Kassam, affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[2]. Cependant il s'agit aussi d'une zone d'action et de repli de l'État islamique dans le Grand Sahara[2]. Le nombre des djihadistes est estimé à une cinquantaine de combattants par l'armée française, ce qui constitue à cette époque un rassemblement important pour la région sahélienne[1],[2].
L'affrontement débute lorsque deux sections de l'armée malienne sont prises à partie par les djihadistes[1]. Les Maliens alertent alors les Français de la force Barkhane, qui envoient une patrouille d'hélicoptères Tigre et deux chasseurs Mirage 2000[1]. Les hélicoptères essuient alors des tirs d'armes légères et de lance-roquettes RPG, avant de riposter et d'être bientôt suivis par les avions[1]. Les affrontements se poursuivent ensuite au sol[1]. Selon le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l'état-major de l'armée française : « La ténacité des terroristes, qui n’ont pas abandonné tout de suite, laisse à penser que soit il s’agissait d’un site important pour eux, soit quelqu’un d’important était présent chez eux »[1]. Le chef en question pourrait être Al-Mansour Ag Alkassim[3].
Le 17 octobre, les djihadistes abandonnent le terrain et les soldats français et maliens s'emparent de leur campement[1].
Deux soldats maliens ont été blessés lors des combats, tandis qu'un seul djihadiste a été trouvé mort selon l'armée française[1]. Mais le colonel Steiger précise : « On pense qu’au regard des coups qui ont été infligés, que les autres éventuels blessés ou tués ont été enlevés en profitant de la nuit »[2].
Les soldats français et maliens s'emparent d'un pick-up, d'une quinzaine de motos et d'un gros stock de matériel de fabrication d'engins explosifs improvisés[1].
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