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moine bouddhiste chinois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Tiāntóng Rújìng (chinois :天童如淨; japonais : Tendō Nyojō) ( - ) est un moine bouddhiste caodong établi au temple Qìngdé[1] (慶徳寺; japonais : Keitoku-ji) sur le mont Tiāntóng (天童山; japonais : Tendouzan) dans le district de Yinzhou (Ningbo). Il enseigne et donne la transmission du dharma à Dōgen, le fondateur, au Japon, du bouddhisme zen sōtō[1],[2] ainsi qu'à Jakuen (寂円 Jìyuán), premier moine sōtō.
Son maître est Xuedou Zhijian[1] (雪竇智鑑, 1105–1192), descendant du dharma à la seizième génération de Huineng.
On voit en général dans Nyojō celui qui a introduit dans le zen les notions de shikantaza[3] (« seulement s'asseoir ») et shinjin-datsuraku (« abandonner le corps et l'esprit »).
Ce poème, qui est le plus célèbre de Ruhjing[réf. nécessaire], est cité par Dôgen dans le chapitre « Maka Hannya Haramitsu » (perfection de la grande Sagesse) du Shôbôgenzô[4]. Il s'intitule « Une clochette » (chinois : Fûrin).
«Le corps tout entier, avec la bouche, suspendu à [l'espace vide]
Que lui importe que le vent souffle de l'Est, de l'Ouest, du Sud ou du Nord !
En toute égalité, il énonce les propos de la Sagesse au profit des autres.
Drelin ! Drelin !Drelin !Drelin !
Selon Yoko Orimo[4], ce poème montre que la Sagesse (Hannya) consiste à entrer en résonance avec touts les êtres de l'univers. Et l'univers, lui, résonne avec « le corps tout entier », « comme une clochette qui, suspendue dans l'air, résonne à tous vents. »
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