Route de Blagnac
route de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La route de Blagnac (en occitan : rota de Blanhac) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La route de Blagnac au niveau de la place JOB. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 37′ 01″ nord, 1° 24′ 30″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 3 - Nord |
Quartier(s) | Sept-Deniers |
Début | Port de l'Embouchure |
Fin | Pont de Blagnac |
Morphologie | |
Route | D 1 (jusqu'en 2017) M 1 (depuis 2017) |
Type | Route |
Longueur | 1 992 m |
Largeur | 16 m |
Transports | |
Bus | L1 70 |
Odonymie | |
Nom actuel | XVIIe siècle |
Nom occitan | Rota de Blanhac |
Lieux d'intérêt | Espace JOB |
Notice | |
Archives | 315550912031 |
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La route de Blagnac est une voie publique. Elle traverse le quartier des Sept-Deniers, dans le secteur 3 - Nord. Elle correspond à une partie de l'ancienne route départementale 7[1], classée en 1813 entre Lectoure et Toulouse. En 1938, elle devient la route départementale 1 qui va du village de Séguenville, sur la commune de Cabanac-Séguenville à l'ouest du département de la Haute-Garonne, à Toulouse, et de là à Revel, à l'est du département. En 2017, la partie de la route sur le territoire de Toulouse Métropole lui est transférée et elle devient la route métropolitaine 1.
La route de Blagnac rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La route de Blagnac est parcourue et desservie dans sa première partie, entre le port de l'Embouchure et le rond-point Jean-Bégué, par les lignes des bus L1 et 70.
Plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse se trouvent le long de la route de Blagnac ou dans les rues voisines, toutes entre le port de l'Embouchure et le rond-point Jean-Bégué : les stations no 131 (15 rue Paul-Bernies), no 219 (35 rue Puccini) et no 240 (103 bis route de Blagnac).
La route de Blagnac tient son nom de ce qu'elle conduit de Toulouse à la commune voisine de Blagnac. Au cours des siècles, plusieurs chemins ont également porté ce nom. Au XVIIe siècle, le premier chemin de Blagnac avait pour origine la porte de Lascrosses (emplacement de l'actuel no 15 rue Lascrosses), au nord du rempart de Toulouse. Il traversait le faubourg de Lascrosses (emplacement de l'actuelle esplanade Compans-Caffarelli) jusqu'au chemin du Béarnais (actuelle rue du Béarnais), pour aboutir au pré des Sept-Deniers en longeant le domaine du Petit Gragnague (actuelles rues Jean-Marie-Ritay, Montmorency, Raymond-Daydé et Jean-Gayral). De là, le chemin obliquait au nord-ouest, suivant une partie de l'actuelle route de Blagnac. Au carrefour des Trois-Chemins (actuel rond-point Jean-Bégué), il se prolongeait au nord (actuel chemin de la Garonne), puis longeait la Garonne jusqu'à un bac qui franchissait le fleuve. Le tracé de ce chemin fut bouleversé une première fois, à la fin du XVIIe siècle, par le creusement du canal du Midi : la première partie, entre la porte de Lascrosses et la route actuelle n'était plus désignée, au XVIIIe siècle, que comme l'« ancien chemin » de Blagnac, tandis qu'une voie nouvelle, tracée depuis le port de l'Embouchure, en prenait le nom. Une nouvelle modification eut lieu à la suite de la construction du premier pont suspendu de Blagnac, inauguré en 1844 : à partir des Trois-Chemins, la route de Blagnac fut déplacée plus à l'est, suivant le tracé actuel[1].
Le bâtiment qui abrite l'Espace JOB, l'« immeuble Amiral », est le dernier vestige de l'usine de papeterie JOB des Sept-Deniers. L'édifice est construit en 1931 par l'architecte Pierre Thuriès. Le choix est fait, pour un bâtiment à vocation industrielle, d'une architecture résolument moderne, capable de refléter les ambitions de l'entreprise : le « paquebot », bâti en béton, est représentatif du style Art déco. Les lignes horizontales, soulignées par des balcons filants, se détachent sur l'enduit blanc. Le corps d'entrée, qui s'apparente à une tour-signal, domine la place qui lui fait face[2].
En 2001, après des déboires industriels et judiciaires, l'usine des Sept-Deniers est fermée. Le site est dévolu à une vaste opération immobilière, dans le cadre de la ZAC JOB et les bâtiments sont démolis. Seul l'« immeuble Amiral », racheté par la ville de Toulouse en 2004, est conservé à la suite de la mobilisation des habitants du quartier et des anciens ouvriers[3]. En 2011, le bâtiment est réhabilité par l'agence PPA Architectures, composée de Jean-Manuel Puig, Guillaume Pujol, Charles Séguier et Olivier Companyo. Il abrite la piscine Jean-Boiteux, une salle de spectacle, une école de musique et la maison des jeunes et de la culture (MJC) du quartier des Sept-Deniers. Il accueille ainsi de nombreux évènements citoyens et culturels. Il est co-géré par la mairie et le collectif JOB, dont sont membres plusieurs associations locales[4].
Une chapelle, de style néo-roman, est construite au milieu du XIXe siècle pour desservir la population du faubourg des Sept-Deniers. En mauvais état, elle est démolie au milieu du XXe siècle. Les plans de la nouvelle église sont confiés à l'architecte Jean Montier, qui mène les travaux entre 1965 et 1966[N 1]. Il adopte pour l'édifice un langage résolument moderne[5].
L'église possède un plan original, en ellipse. Le béton banché est laissé brut de décoffrage, ce qui permet un jeu d'alternance entre bandeaux verticaux et horizontaux. L'espace intérieur est complètement dégagé, éclairé par un bandeau de vitraux colorés qui en fait le tour, et couvert d'une charpente en bois lamellé-collé[6].
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