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homme politique tunisien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Rafik Belhaj Kacem, né le à Béja[1], est un homme politique tunisien.
Rafik Belhaj Kacem | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre tunisien de l'Intérieur | |
– (6 ans, 2 mois et 1 jour) |
|
Premier ministre | Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Ghannouchi (1) |
Prédécesseur | Hédi M'henni |
Successeur | Ahmed Friaâ |
Député de la circonscription de Béja | |
– (5 ans, 7 mois et 6 jours) |
|
Élection | 20 mars 1994 |
Législature | IXe |
Groupe politique | RCD |
Secrétaire d'État tunisien chargé des Collectvités locales | |
– (3 ans, 11 mois et 5 jours) |
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Premier ministre | Hamed Karoui |
Gouvernement | Karoui |
Prédécesseur | Mohamed Saâd |
Successeur | Mongi Chouchane (indirectement) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Béja, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Rassemblement constitutionnel démocratique |
Diplômé de | Université de Tunis |
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Il effectue ses études primaires et secondaires dans sa ville natale de Béja[1]. Après l'obtention de son baccalauréat en 1968, il s'inscrit à l'université de Tunis où il obtient une licence en littérature en 1972, puis un diplôme complémentaire en philosophie en 1973[1].
Après avoir enseigné dans un lycée de Béja, il est nommé en 1980 comme directeur de l'Office de développement du Nord-Ouest, poste qu'il occupe pendant sept ans[1]. De 1987[1] à 1988, il assure les fonctions de gouverneur de Kairouan. En 1991, il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur chargé des Localités régionales et municipales ; il modernise la gestion des municipalités, contribue au développement régional et introduit le premier programme qui rend obligatoire le souci de l'environnement[1]. En reconnaissance du travail accompli, il est nommé en février 1995 comme premier conseiller auprès du président de la République, puis en 2002 comme ministre-conseiller auprès du président de la République pour les affaires politiques[1]. Il succède à Hédi M'henni, le , au poste de ministre de l'Intérieur et du Développement local. Il est brièvement assisté début 2011 d'un secrétaire d'État, Mongi Chouchane.
À la suite de la révolution tunisienne de 2011 qui s'étend progressivement à travers le pays, le Premier ministre Mohamed Ghannouchi annonce son limogeage le ; Ahmed Friaâ le remplace.
Il est secrétaire général du comité de coordination de Béja dans les années 1980. Membre du bureau politique du Rassemblement constitutionnel démocratique, il est réélu membre de son Comité central lors du congrès du parti tenu en juillet 2008[2]. Il est radié du parti le .
Placé en résidence surveillée, il est arrêté pour « répondre de graves soupçons qui pèsent sur lui »[3] quinze jours après son limogeage et emprisonné à la prison de Mornaguia.
Le , il obtient un non-lieu par le tribunal militaire du Kef pour son rôle dans la répression de à Thala et Kasserine[4]. Le 19 juillet, le tribunal militaire de Tunis le condamne à quinze ans de prison dans le plus grand procès des martyrs et blessés de la révolution, ceux du grand Tunis et de cinq autres gouvernorats[5], peine ramenée en appel à trois ans de prison le [6]. Le , il est condamné à dix ans de prison pour homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire dans l'affaire d'un martyr et de deux blessés du gouvernorat de Sfax[7]. Le , il est libéré et hospitalisé dans une clinique à Tunis[8].
Le , il est condamné à deux ans de prison ferme dans une affaire d'extorsion d'argent[9].
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