Des passages de cet article ne sont plus d’actualité ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-le ou discutez-en. Vous pouvez également préciser les sections à actualiser en utilisant {{section à actualiser}}.
On sait peu de choses aujourd'hui sur les origines de Saint-Étienne. Les premières mentions du bourg au XIIesiècle le placent sous la dépendance du château de Saint-Priest.
Au XVesiècle, le village - borné à l'est par le Roannelet et à l'ouest par le Furan - protégé par des remparts, compte 3 000 habitants et se développe autour de la place Grennette.
La route de Lyon - Le Puy-en-Velay - Toulouse passant par Saint-Étienne favorise le développement de la ville et entraîne le développement des faubourgs ouest (Tarentaize et Polignais) et à l'est (le long de la rue de Lyon) le long de cet axe principal.
La ville se compose alors du noyau ancien, fortifié au siècle précédent, mais dont l’enceinte est à présent englobée dans des constructions nouvelles. Sur les bords du Furan, le Pré de la Foire (place du Peuple) est le centre marchand d'une ville qui vit principalement de l'artisanat et du commerce.
Au cours du XVIIesiècle, la cité s'étale peu, mais beaucoup de reconstructions sont réalisées dans les faubourgs dont le quartier de l'hôpital (détruit lors du percement de l'avenue de la Libération en 1905) et le quartier des armuriers (quartier St-Jacques).
Au XVIIIesiècle avec la Révolution française, la ville s'étend officiellement en absorbant ses faubourgs: Tarentaize, Polignais, La Montat (actuelle place Fourneyron).
Au XIXesiècle, l'architecte-voyer Pierre-Antoine Dalgabio projeta le nouveau plan directeur de la ville moderne. Il changea l'orientation de la ville passant d’est-ouest à un axe nord-sud suivant la route de Paris-Annonay.
Il n'hésita pas à faire passer la voie principale à travers le couvent des religieuses de Sainte-Catherine, le condamnant à la démolition. Cette nouvelle route deviendra petit à petit la Grand’rue.
Avec l’essor industriel et économique en 1855, Saint-Étienne devint le chef-lieu du département.
La ville alors restreinte dans ses limites communales décide d’annexer différentes communes limitrophes[1]:
: fusion de Saint-Victor-sur-Loire (non contiguë à Saint-Étienne, fusion simple); la commune est renommée alors temporairement Saint-Étienne-sur-Loire;
: fusion de Terrenoire (fusion simple); la commune est à nouveau appelée Saint-Étienne;
: fusion de Rochetaillée (avec le statut de commune associée, 757 habitants en 1999).
Bien que faisant partie de Saint-Étienne depuis le , l'ancienne commune de Saint-Victor-sur-Loire forme une exclave à l'ouest de la commune (dont elle est séparée par la commune de Roche-la-Molière), mais elle n'a pas bénéficié (comme Rochetaillée intégrée plus tard) du statut de commune associée (créé seulement le et dont les premières instances sont devenues effectives en 1972).
Situation: A l'ouest du centre-ville.
Habitants: 3 006
Axes routiers:15 km du centre-ville.
Historique:
Ce fut un petit village médiéval qui était cantonné autour de son église romane de 1070. Dès le XIIIesiècle, une châtellenie est présente dans le bourg. Pendant la guerre de Cent Ans le village se fortifia autour de son château. Aujourd’hui, les fortifications du village n’existent plus.
Historique: Les premières traces connues de Rochetaillée remontent à la bulle du pape Alexandre III au sujet de la permutation de 1173-1174[2] et qui mentionne l'existence du château de Rochetaillée.
Quartier construit dans les années 1960 pour répondre à la pénurie de logements d’après-guerre. Ce quartier neuf géré par un bailleur public permit d’éliminer les bidonvilles qui étaient présents autour de la ville (Méons). Plusieurs établissements d'enseignement furent bâtis dans ce quartier . On y trouve 3 écoles maternelles et primaires (La Cotencière, Virgile et Baptiste Marcet), ainsi que le collège-lycée du Portail Rouge, dont le lycée aujourd'hui a été renommé Jean Monnet. À la limite Nord du quartier, fut aménagé dans les années 60 le parc de l'Europe, qui débouche sur le cours Fauriel. Dans un quartier aux portes du Parc Régional Naturel du Pilat, le parc de l'Europe n'en est pas moins un lieu très fréquenté, puisque l'on trouve en son sein une crèche. Il rompt véritablement avec les immeubles d'une quinzaine d'étages qui ceinturent le quartier. Le Rond-Point marque la limite septentrionale du quartier alors que les pentes du Pilat les limites australes.
Un ancien chemin de pèlerinage de Lyon au Puy (via romipedum a Lugduno ad Podium) est encore visible du lieu-dit La Palle. Cette route montant de Terrenoire, passant le col au milieu des bâtiments de l'Angelus et continuant ensuite le long du tracé de la rue Marcel Sembat est mentionné par un texte de 1243[3], un des tout premiers textes sur le territoire de Saint-Étienne.
Origine du nom: Le nom du quartier tire l'un de ses composants du Furet, ruisseau affluent du Furan, et des anciens «mas et territoires de Furet» qui le bordait non loin du territoire de la Valette (attestés en 1243[4],[5]). La localité, dite aussi momentanément «Furet-la-Valette» (XVIIIesiècle) prend le nom de Valfuret au XXesiècle[6].
Ce quartier s'est développé autour des activités proto-industrielles des ateliers (martinets etc.) utilisant la force motrice des eaux du Furan et grâce à l'essor de la passementerie. Le sous-sol "stérile" ne recelait pas de couches de charbon, à l'exception d'un puits de recherche à Bellevue, ce quartier n'a pas connu l'activité minière.
Il abritait aussi une prison construite en 1858 qui accueillit jusqu’à 600 détenus dont les plus célèbres Ravachol et la bande à Bonnot.
Au nord du quartier, une caserne militaire était occupée par 800 militaires du 38erégiment d’infanterie.
Dans les années 1970, des études sur la restructuration du quartier furent réalisées. La caserne fut détruite et remplacée par l'université de Saint-Étienne. La prison et les usines furent remplacées par un quartier moderne équipé d'un centre commercial de plus de cent boutiques.
Curiosité:
Maisons de passementiers le long du boulevard Valbenoîte.
Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements. La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute. Ce quartier s’est construit en quatre tranches:
Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955
Beaulieu II (La Marandinière) en 1959
Beaulieu III (Montchovet) en 1964
Beaulieu IV (La Palle) en 1971
Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250.
Ce nouveau boulevard emprunte le lit du Chavanelet affluent du Furan entre les hauteurs du jardin des Plantes et de Valbenoîte.
L’origine de ce projet était de doter la ville de Saint-Étienne, qui était alors en pleine expansion, d’embellissements. Cela passa par la création d’un boulevard et de larges allées de promenade.
Cette large voie permit la construction de grands édifices par Léon Lamaizière comme la Manufacture française d'armes, des villas et immeubles du côté pair, le groupe scolaire Saint-Roch.
Situation : À l’ouest du centre-ville. Sur la colline du même nom. C'est un quartier populaire composé d'habitations de type HLM, lotissements, copropriétés.
Habitants: 9 709
Axes routiers: 15 min du centre-ville et à proximité de toutes commodités.
Axes routiers: Début de la A72 et de la N488/N88 25 min du centre-ville.
Historique:
Située sur la ligne de partage des eaux le long de l'ancien chemin reliant Lyon au Puy-en-Velay, Terrenoire a peut-être connu l'occupation romaine. C'est en tous cas ce que laissaient penser la découverte au milieu de XIXesiècle d'une borne milliaire retrouvée au lieu-dit l'Etrat-sous-Gillière. L'hypothèse d'un aménagement du cours de la rivière Janon détournée pour alimenter l'aqueduc du Gier fut également émise[8].
Érigée en commune aux dépens de Saint-Jean-Bonnefonds en 1866, le bourg s'est fortement industrialisé au XIXesiècle avec l'implantation de grandes industries et le percement du tunnel de Terrenoire, (ouvert en 1829) qui traverse la ligne de partage des eaux entre Loire et Rhône. Malheureusement, il ne reste plus que des vestiges des "forges et aciéries de Terrenoire" (premières forges à l'anglaise installées en France) qui firent la renommée de l'ancienne commune.
L'habitat ancien est composé de maisons bourgeoises et d’anciennes habitations d'ouvriers. Ce quartier fut annexé en 1970 par la ville de Saint-Étienne.
Curiosité:
Le bassin de Janon où traditionnellement étaient organisées des joutes.
Le parc du château de la Perrotière du XVIIIesiècle.
Place du Pilat.
La colline du Bois d'Avaize aménagée en circuits thématiques sur la géologie et la flore.
Situé, au début du XIXesiècle, aux confins de Saint-Étienne et d'Outre-Furan, le hameau de Château-Creux connait une importante activité minière (puits Neyron, puits Jabin, puits Thibaud, puits du gagne-petit). L'urbanisation arriva avec l'installation de la principale gare ferroviaire de Saint-Étienne en 1857. Le quartier fut bombardé en 1944, lors des bombardements alliés sur la gare de Châteaucreux afin d'arrêter les troupes nazies. C’était un quartier industriel où étaient présents différents établissements dont la chocolaterie Weiss. Une profonde mutation est aujourd’hui lancée sur ce secteur pour devenir le quartier d’affaires de la ville.
Formé à l'origine du faubourg de la Croix et du hameau de Neyzieu, ce quartier collinaire fut le secteur historique des armuriers et à la fin du XIXesiècle de la passementerie. Il se distingue par une architecture variée composée d'un riche patrimoine résidentiel et d’anciens ateliers éclairés de grandes fenêtres permettant de profiter de leurs bonne exposition solaire. Il est actuellement en profonde mutation avec une rénovation des anciens immeubles et places ainsi que de la création sur le secteur Desjoyaux des habitations haute qualité environnementale.
Curiosité:
Les rues et traboules qui dominent toute la ville.
Le cimetière du Crêt de Roc fondé en 1802 où sont enterrés tous les notables de Saint-Étienne.
Le Solier, (Soleil) apparait dans les textes en 1206. Petit hameau regroupé autour de son église, implanté au croisement de deux routes au cœur de l'ancienne commune d'Outre-Furens, au milieu du XIXesiècle, il se présente sous l'aspect d'un gros bourg industriel.
Son développement rapide au XIXesiècle se fit avec l'essor du chemin de fer, l'installation de la métallurgie lourde dans le quartier du Marais (Aciérie Barrouin) et avec l’exploitation minière. Le quartier est alors celui des métallos et des mineurs.
Le XIXesiècle a vu l'installation des puits Saint-Louis, St-André, des Flaches, Mars, Achille, Thibaud, Jabin, du Bardot puis au XXesiècle la concentration de l'activité sur le puits Verpilleux no1 (1874) et Verpilleux no2 (1948-1972). Avec la forte demande en employés étrangers pour l'extraction du charbon les cantonnements se développement aux pieds des crassiers à Méons. Ces logements provisoires perdurèrent jusqu'aux années 1960 où la mairie décida de lancer un grand plan de construction dans le quartier de Beaulieu. Ces bidonvilles furent détruits et remplacés par des équipements sportifs.
Ce quartier connut aussi le premier aérodrome stéphanois en 1909 avec un hangar construit à Méons qui abritait une dizaine d'avions.
Il fut bombardé le 26 mai 1944 par les Alliés pour immobiliser l'armée allemande, les rues Beaunier et du Monteil furent très touchées.
Bâtiments spécifiques:
Parc des sport de Méons composé d'un vélodrome, de stades et de terrains de tennis. Le parc héberge l'école de cyclisme de Saint-Etienne.
Curiosités:
Anciens bâtiments du puits du Bardot par lequel s'effectua le sauvetage des survivants de la catastrophe du puits des Flaches en octobre 1911.
Mentionnée à la fin du XVesiècle, la colline Sainte-Barbe, terroir des Rampeaulx d'ancienneté de Rhoannel dominait à l'origine la vieille ville, les faubourgs des Gaulx (1454) et de Polignais (1378).
Au XVIIIesiècle avec la Révolution française les ordres religieux se voient dépossédés de leurs terres et repoussés aux marges de la ville. La colline du Mont d'Or devient alors le dernier refuge des ordres religieux stéphanois. On y trouvait alors différents édifices religieux, avec la chapelle Sainte-Barbe réalisée en 1587 et le monastère des Pères Capucins érigé en 1622. Pendant la Révolution le monastère fut transformé en foyer pour orphelines.
Lors de l'occupation de Saint-Étienne par les troupes fédéralistes lyonnaises en 1793, la chapelle fut endommagée par les tirs de boulets de canon tirés depuis la place Royale (place du Peuple) pour faire taire les cloches incitant la population au soulèvement.
En 1847, une nouvelle église des Capucins fut réalisée par l’architecte Mazerat. L'ancienne chapelle fut détruite en 1859 par M. Gérard, alors architecte de la ville. À la fin du XIXesiècle, une grande croix fut installée par l'architecte Joannès Chaumarat, dressée comme pour rappeler la croix qui trônait avant la Révolution place du Peuple.
Curiosité:
La grande croix qui domine la ville depuis ses 25 mètres de haut. Un escalier intérieur de 52 marches, interdit au public, permet de monter à son sommet.
Polignais (ou Poulougnez) et Tarentaize sont au Moyen Âge les faubourgs les plus anciens de la ville situés respectivement sur la route du Puy et le chemin de Saint-Rambert. Ils se sont développés au XVesiècle, et s’étendaient au-delà des fortifications à l'Ouest du bourg médiéval dans un quartier parsemé de carrières. L'habitat était alors composé de maisons, simples et petites, construites en grès houiller extrait des carrières limitrophes.
Ce quartier ouvrier a accueilli les vagues d'étrangers venus alimenter en main d'œuvre le développement industriel et minier local.
À partir de 1816, le sous-sol du quartier fait partie de la concession minière de Beaubrun. Les couches situées à moins de 200 m de profondeur furent exploitées par les puits Châtelus I et II au XIXesiècle, puis par le puits Couriot au XXesiècle pour les couches plus profondes.
Dans les années 1970, le quartier est rasé, l'habitat étant devenu très insalubre. Les travaux continueront jusqu'au début des années 1990 avec la construction de la médiathèque.
Aujourd’hui, ce quartier est en pleine mutation: le projet s'articule autour de la question de la destruction de l’habitat ancien et / ou insalubre et la mise en valeur du patrimoine dans le cadre de la Z.P.P.A.U.P..
Les premières traces d'activité religieuse de la ville se situent dans le quartier de Valbenoîte, Vallis Benedicta (vallées bénite) avec la construction de l'abbaye cistercienne de Valbenoîte par les moines de Bonnevaux à la fin du XIIesiècle près de la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (passant plus au sud à La Rivière[9]).
Un petit noyau de peuplement se forma autour de l'abbaye grâce à sa topographie relativement plane, et la possibilité de culture, par opposition aux pentes du Pilat où le nom de rue de Champagne (campagne cultivée), connu dès le IVesiècle, nous le rappelle.
Ce quartier subit de nombreux malheurs avec le pillage des Tard-Venus anglais en 1359 lors de la guerre de Cent Ans. Fortifiée bien avant le centre-ville elle fut dévastée par les protestants en 1570. Elle subit de nombreuses inondations par les trois rivières qui la traversent.
Ce quartier s’articule autour de la rue des Martyrs de Vingré - l'ancienne rue St-Jacques - qui empruntait le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au XVIIesiècle, ce quartier est le faubourg des armuriers qui trouvent avec les eaux du Furan et du Chavanelet une source d'énergie permettant d'actionner leurs machines. L’architecture est principalement du XVIIesiècle et du XVIIIesiècle. Au XXème ce quartier est devenu un quartier festif prisé par les édudiants et les noctambules.
Curiosités:
Le groupe de maisons du XVIIesiècle, rue Escoffier.
La maison des Feugerolles composée d'un très bel escalier et loggia du XVIIIesiècle.
L'église Notre-Dame avec une façade de style Jésuite du XIXesiècle. Cette église abrite une chaire en bois sculpté de Désiré Claude et l'orgue Callinet (1837), classé Monument historique, restauré à l'identique par Gaston Kern en 1995. Le clocher abrite un carillon mécanique, restauré en 2001.
Place Chavanelle, ancienne gare routière de la ville qui fut rénovée et rendue aux piétons. Des œuvres d’artistes contemporains sont mises en lumière sur la place.
Hôtel de ville avant l'incendie qui ravagea sa coupole
La muse de Massenet
Immeuble Preynat-Séauve
Place Jean-Jaurès
Place Jean-Jaurès
Place du Peuple
Église Sainte-Marie
La Grand'Église
Statue de Jeanne d'Arc
La rue des Martyrs de Vingré
Quartier Jacquard
Situation: Au centre-ville.
Habitants:7 781 .
Axes routiers:
Historique:
C'est vers 1840 qu'apparaît le quartier sur les cartes. Avant 1855, l'actuelle place Jacquard était la place de Montaud. Le quartier marquait alors la frontière entre Saint-Étienne et l'ancienne commune de Montaud, la rue du Grand-Gonnet étant officiellement la limite à la fois de la ville de Saint-Étienne mais aussi la limite à partir de laquelle l'extraction du charbon était autorisée (investison). La rubanerie a contribué au développement de ce quartier au cours du XIXesiècle. De nombreux fabricants firent construire des ateliers dans ce quartier facilement reconnaissable à leur hautes fenêtres et à la décoration de leur façade dans les espaces encore libres. C'est sous leur impulsion que le quartier fut annexé par Saint-Étienne en 1855.
Curiosité:
L'immeuble de la Condition des Soies construit par Léon et Marcel Lamaiziere, en 1910. La façade est ornée des courbes de l'art nouveau avec des motifs de la rubanerie et du mûrier.
Les immeubles de fabricants maisons typiques d'ateliers de rubanerie.
Place Jacquard avec le monument du sculpteur Paul Landowski. Ancien parking, la place a été entièrement rénovée en 2011 pour accueillir le marché de Jacquard.
L'Amicale Laïque Chapelon réalisé par l'architecte Clément Vergely fait partie des nouveaux bâtiments emblématiques de la ville de Saint-Etienne avec son architecture design.
Situé à l'origine dans les limites de l'ancienne commune d'Outre-Furens (ou Outre-Furan), ce quartier s'est développé au cours du XIXesiècle avec l’arrivée de nombreuses industries dont la manufacture d'armes. Au plus fort de son développement, elle employait plus de 11 000 personnes.
C'est un quartier moderne construit dans les années 1970 appelé à l'origine Centre-Trois. La rue Bergson rendant hommage à Henri Bergson, précédemment rue de Roanne jusqu'au 9 novembre 1944, a donné le nom au quartier.
La tour plein ciel, elle est surmontée d'un château d'eau en forme d'entonnoir et domine toute la ville. Elle a été détruite le à 10h45 par foudroyage (75% des votes en faveur de sa démolition)[10].
Confirmation d'une donation par Gaudemar II, seigneur de Jarez faite à l'abbaye de Valbenoîte par son prédecesseur, datée du 12 des calendes de novembre (21 octobre) 1243, aux archives de la Loire, retranscrite dans Recueil de mémoires & documents sur le Forez publiés par la Société de la Diana, t.VIII, 1885, impr. Théolier, Saint-Étienne (en ligne), p.282.
Société impériale d’agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres du département de la Loire, t.III, Théolier, Saint-Étienne (en ligne), p.195, qui indique la date 1244, sans très vraisemblablement erronée.
J.-E. Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, 1946, réimpression, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2006 (en ligne), p.375.