prix littéraire francophone De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le prix littéraire de l'Asie créé en 1971[1] est une récompense décernée chaque année par l'Association des écrivains de langue française, reconnue d'utilité publique depuis le , dont le but est de «promouvoir l’œuvre des écrivains qui, à travers le monde, s’expriment en français»[2].
Le prix peut récompenser une œuvre littéraire (roman, théâtre, poésie, conte) comme un ouvrage scientifique, à condition qu'il soit l'œuvre d'un «écrivain de langue française originaire des régions qui s’étendent du Proche- à l’Extrême-Orient, ou un ouvrage concernant ces mêmes régions, en excluant les traductions»[3].
Tout comme le Grand Prix littéraire d'Afrique noire, décerné par la même association, le Prix littéraire de l'Asie est remis chaque année au printemps. La cérémonie a lieu dans une institution symbolique pour la promotion de la langue française (Sénat, UNESCO, «Maison de la France libre», Organisation internationale de la Francophonie...)[4]. Découvreur de talents, le Prix littéraire de l'Asie est notamment connu pour avoir été le premier à distinguer des écrivains comme Shan Sa, René de Ceccatty, Michaël Ferrier ou Yasmina Khadra.
1981 - Jean Vanmai (France), Cbên Dâng, les Tonkinois de Calédonie au temps colonial, Société d'études historiques de la Nouvelle-Calédonie. Mention spéciale: William de Bazelaire (France), Le Vent et la lumière, Flammarion
1982 - Ex æquo:
Joseph Nguyen Huy Lai (Viet-Nam), La Tradition religieuse spirituelle et sociale au Viet-Nam, Éd. Beauchesne
1999 - Marithone Clotté-Sygnavong (France), "Souvanna Phouma, la passion de la paix". Mention spéciale: Marie Holzman (France), Lin Xiling, l'indomptable, Éd. Bayard.
2008 - Philippe Franchini (France) et Lam Duc Hien (Laos), Le Mékong, Éd. du Chêne
2009 - Michel Wasserman (France), D'Or et de neige. Paul Claudel et le Japon, Gallimard. Mention spéciale: Sébastien Ortiz, Fantômes à Calcutta, Éd. Arléa.
2011 - Akira Mizubayashi (Japon), Une langue venue d’ailleurs, Gallimard. Mention spéciale: Martine Prost (France), Scènes de vie en Corée, Éd. L’Asiathèque
2014 - Aki Shimazaki (Japon), Yamabuki, Actes Sud. Mention spéciale: Pierre-François Souyri (France), Samouraï, 1 000 ans d'histoire du Japon, Éd. Château de Nantes
2015: Arundhati Virmani(en) (Inde), Les Indiens. Voix multiples, Éd. Ateliers Henry Dougier
2016: éditions L'Atelier des cahiers (France); le prix est attribué pour la première fois non à un auteur, mais à un éditeur[8]
2017: Rémi Bordes (France), Le Chemin des humbles, Plon, coll.«Terre humaine».