Philippe Richer
haut fonctionnaire, diplomate et écrivain français, déporté à Buchenwald De Wikipédia, l'encyclopédie libre
haut fonctionnaire, diplomate et écrivain français, déporté à Buchenwald De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Richer.
Ne doit pas être confondu avec Philippe Richert.
Philippe Richer, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un diplomate et historien français, spécialiste de l'Asie.
| Président Les Amis de la bibliothèque du Saulchoir (d) | |
|---|---|
| - | |
Gabriel Aufaure (d) Philippe Collet (d) | |
| Ambassadeur de France au Viêt Nam | |
| - | |
Claude Chayet (d) Charles Malo (d) |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Philippe Marie Louis Paul Richer |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
| Lieu de détention | |
|---|---|
| Distinctions |
Philippe Richer est né à Paris le , dans une famille de la haute bourgeoisie, avec des racines à Chartres, en Ariège et en Bretagne. Il a fait sa scolarité au lycée Montaigne et au lycée Saint-Louis. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Relations internationales, promotion 1952)[1] et ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr et de l'École nationale d'administration (promotion Guy-Desbos)[2]. Il a aussi étudié à l'Université Columbia à New York et à l'Université d'Oxford.[réf. souhaitée]
En 1943, âgé de 19 ans, il tenta de rejoindre les forces françaises en Afrique du Nord, mais fut trahi par un passeur et envoyé au camp de concentration de Buchenwald. Il s'évada du train qui le transportait, mais fut de nouveau capturé. Il demeura prisonnier à Buchenwald de jusqu'à la libération du camp le [3].
Il entra dans la carrière diplomatique et fut en poste à Alger, dans la première représentation diplomatique après l'Indépendance, à Moscou et à Bucarest, entre autres. En 1965, il fut Ministre Plénipotentiaire en Mongolie, le premier envoyé diplomatique français en Mongolie depuis Saint Louis en 1253[4]. Il fut ambassadeur de France à Hanoï (Viêt Nam) de 1974 à 1976, au moment de la chute de Saïgon[5].
Gaulliste convaincu, il s'opposa à la prise de pouvoir par de Gaulle en 1958, la jugeant insuffisamment démocratique, et soutint Pierre Mendès France. Il fut nommé conseiller d'État en 1982 par François Mitterrand, premier membre du Parti Socialiste à intégrer le Conseil d'État depuis plusieurs décennies[réf. nécessaire].
Grand ami de Stéphane Hessel, il organisa avec lui des séminaires annuels pour des lycéens européens, afin de les sensibiliser aux droits de l'Homme et aux idéaux démocratiques et de la Résistance[6].
Il est fait grand officier de la Légion d'honneur en .
Il meurt le , à l'âge de 94 ans, dans le 6e arrondissement de Paris[7].
