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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Gilles Veber ou Pierre Gilles, nom de plume de Gilles Pierre Veber, est un journaliste, écrivain et scénariste français, né le à Paris 17e[1], ville où il meurt le (dans le Paris 15e). Il fut également dramaturge et, le temps d'un film, réalisateur.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Gilles Pierre Veber |
Nationalité | |
Activités |
Journaliste, écrivain, réalisateur de cinéma, scénariste, scénariste de cinéma |
Père | |
Mère |
Marguerite Thérèse Bernard (d) |
Fratrie | |
Conjoint | |
Enfant |
Unités |
57e régiment d'infanterie territoriale (à partir de ) 120e régiment d'infanterie territoriale (à partir de ) 8e bataillon de chasseurs à pied (à partir de ) |
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Grade militaire | |
Taille |
1,77 m |
Distinctions |
Pierre-Gilles Veber est le fils du dramaturge Pierre Veber et le neveu de Tristan Bernard. Il est le frère du scénariste Serge Veber ainsi que le cousin de Raymond Bernard et de Jean-Jacques Bernard. Marié à la romancière Catherine Agadjanian dite Georgette Paul[2] en 1935, il est le père du réalisateur Francis Veber[3] et le grand-père de l'écrivaine Sophie Audouin-Mamikonian.
Il participa à la Première Guerre mondiale en tant qu'engagé volontaire dès le 1er septembre 1914 dans le 123e Régiment d'Infanterie. Caporal et élève officier de réserve en 1914, il devient sous-lieutenant en juin 1916, Il recevra la Croix de guerre avec étoile de bronze pour une mission réalisée le en tant que pilote de nuit. Il est nommé Lieutenant en juillet 1918. Après la guerre il continua son engagement, ainsi en 1920 il fut affecté au 34e régiment d'Aviation[4].
Dans l'entre-deux-guerres, Pierre-Gilles Veber est directeur littéraire du quotidien Le Matin. Dans les années 1930, il tente de joindre Rouben Mamoulian par l'entremise de Anna Boudaghyan, une amie de sa future femme Catherine, afin de faire réaliser un scénario qu'il écrivit. Il écrivait également des pièces pour le Théâtre des Mathurins[5].
Au début de la Seconde Guerre mondiale il est mobilisé et envoyé à Chateauroux en octobre 1939, affecté aux C.F.B. puis détaché au 1er Bureau de l'état major de l'armée de l'air pendant un mois. Sa dernière affectation sera en février 1940 avant l'occupation[4].
Durant l'occupation allemande, menacé à cause de son origine juive par sa mère Marguerite Bernard (née en 1874), sœur cadette de Tristan Bernard (1866-1947) et épouse de Pierre Veber (1869-1942), il échappe à la déportation, mais, par peur d'une arrestation, demeure essentiellement cloîtré dans son appartement. Sa carrière professionnelle est brisée et il ne retrouve pas de travail dans la presse après la libération[6].
Pierre-Gilles Veber est notamment l'auteur du roman Fanfan-la-Tulipe, premier cavalier de France.
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