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ville de Wallonie (Belgique) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Nivelles (en néerlandais Nijvel, en wallon Nivele) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon, chef-lieu de l'arrondissement administratif et judiciaire de Nivelles.
Nivelles (nl) Nijvel | |||||
Vue du centre-ville. | |||||
Héraldique |
Drapeau |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province du Brabant wallon | ||||
Arrondissement | Nivelles | ||||
Bourgmestre | Pierre Huart (MR) | ||||
Majorité | MR-Ecolo | ||||
Sièges MR PS Ecolo LE DéFI |
29 13 7 6 2 1 |
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Section | Code postal | ||||
Nivelles Monstreux Baulers Bornival Thines |
1400 1400 1401 1404 1402 | ||||
Code INS | 25072 | ||||
Zone téléphonique | 067 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nivellois(e) (ou Aclots) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
29 085 () 47,31 % 52,69 % 478,11 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 18,39 % 59,32 % 22,29 % | ||||
Étrangers | 9,59 % () | ||||
Taux de chômage | 13,15 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 22 916 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 35,86′ nord, 4° 19,42′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
60,83 km2 (2021) 73,02 % 8,21 % 18,77 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville au sein de la province du Brabant wallon | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Brabant wallon
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Liens | |||||
Site officiel | nivelles.be | ||||
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Nivelles est la capitale du Roman Païs de Brabant. Le , elle comptait 29 070 habitants[1], appelés Nivellois ou parfois Aclots[Note 1],[2].
Sa latitude est de 50 ° 35' N, pour une longitude de 4 ° 19' E et une altitude de 65 à 167 mètres. Une superficie de 6 060 hectares lui confère une densité de 478 habitants au kilomètre carré. Elle est située en aval par rapport aux campagnes environnantes.
La commune de Nivelles est constituée, depuis la fusion des communes, des anciennes communes de Baulers, Monstreux, Bornival et Thines[3].
La commune de Nivelles est traversée par le cours d'eau la Thines qui prends sa source au sud du zoning sud puis traverse les village de Baulers et de Thines.
La désagrégation de l'eurite donne du kaolin, une argile blanche friable et réfractaire. Celle-ci est une matière première utilisée pour la fabrication de la faïence, de la porcelaine, et du papier.
Au Paléolithique (environ 35 000 ans av. J.-C.), on trouve déjà dans la région des matériaux lithiques.
Au Mésolithique (8 000 ans av. J.-C.), la région est alors recouverte de forêts. La présence de chasseurs est attestée par la découverte de matériel à tendance tardénoisienne(quoi ?).
Au Néolithique, on trouve la présence d'agriculteurs sans doute des peuples originaires du Danube. L'Homme se sédentarise au sein de villages aux maisons de bois et de torchis.
À l'Âge du bronze et du fer : les fouilles de Thines et de Baudémont montrent que la population reste principalement agricole.
À l'époque romaine : la conquête par les armées de César n'apporte pas de changement, la région est toujours vouée à l'agriculture. Il faut attendre la fin du Ier siècle pour une réelle romanisation. Tant dans les grands domaines comme le complexe de la Tournette que dans les petites métairies comme celle de la Vieille Cour à Thines, l'influence de Rome et les bienfaits de techniques nouvelles se font alors sentir : céramique, métallurgie, construction en dur et produits de luxe... La région est favorisée par la proximité de la grande chaussée Bavay-Cologne.
Vers 275, l'invasion barbare traverse le pays et modifie l'aspect des campagnes qui seront désertées. La plupart des villae (ou fermes) sont détruites par incendie.
Au milieu du VIIe siècle, le territoire de la ville actuelle de Nivelles se situe au cœur de l'Austrasie franque. Les maires du palais de la dynastie des Mérovingiens deviennent peu à peu propriétaires de vastes domaines agricoles sur lesquels ils règnent en maîtres. Ainsi, le maire du palais, Pépin de Landen, possède une immense villa de quelque 7 800 hectares sur le territoire de l'actuelle ville de Nivelles et des villages environnants. Il meurt en 640, laissant une veuve, Itte Idoberge (ou Itte de Nivelles), originaire d'Aquitaine, et quatre enfants : Grimoald Ier Ier, Begge d'Andenne, Bavon de Gand et Gertrude de Nivelles.
Entre 647 et 650, l'évêque de Maastricht, Amand, lui aussi originaire d'Aquitaine, persuade Itte de fonder un monastère double, c'est-à-dire une communauté d'hommes et de femmes qui trouve un abri dans les murs de la villa de Pépin. Gertrude, la fille de Itte, devient la première abbesse de l'abbaye de Nivelles. Le premier oratoire, dont on a découvert les restes sous la collégiale, était dédié à saint Pierre. C'est là que l'on enterre les membres de la communauté (l'abbesse sainte Gertrude en 659, Ermentrude, vers l'an 1000, petite-fille du roi des Francs Hugues Capet). Le second oratoire, dédié à saint Paul, est réservé à la communauté masculine. Quant à l'oratoire dédié à Notre-Dame, il est réservé à la communauté féminine.
Gertrude meurt en 659 et est enterrée dans la chapelle funéraire dédiée à saint Pierre. La présence de cette tombe abbatiale va conditionner toute l'évolution architecturale de l'église : l'afflux des pèlerins entraîne des adaptations et des agrandissements continuels. Le prestigieux édifice roman, consacré en 1046 par l'évêque de Liège Wazon en présence de l'empereur Henri II du Saint-Empire, n'est que l'ultime étape de cette évolution.
Quant à l'abbaye, fondée par des membres de la famille des maires du palais, elle devient abbaye impériale par l'accession au trône de leurs descendants.
Le XIe siècle constitue l'apogée de l'abbaye. Le domaine étend ses possessions en Frise, en Zélande, dans la vallée de la Moselle et jusqu'au Rhin. À Nivelles, une ville se forme autour du noyau que constitue l'abbaye : un vicus (agglomération marchande) sous Charles II le Chauve (IXe siècle), un burgus vel villa (XIe siècle), un oppidum (XIIe siècle - avant 1182) avec un rempart long de près de deux kilomètres, percé de sept portes et flanqué de onze tours.
Au XIIIe siècle, la ville est sous la protection des ducs de Brabant.
L'axe commercial principal de la région est à l'origine un axe nord-sud s'étendant jusqu'en Angleterre. Il se déplace sur l'axe est-ouest, soit la voie Cologne-Bruges. La ville atteint alors, en un très court délai, un niveau de prospérité tel qu'elle ne pourra pas le maintenir, se voyant supplantée par les autres communes du Brabant.
À Nivelles, les véritables représentants de l'autorité communale sont les jurés, les rentiers et les maîtres des métiers qui apparaissent au XIVe siècle ; ils s'occupent tant des finances que des fortifications et des travaux publics. Les échevins auront de l'importance plus tard.
En 1262, le soulèvement de la « commune » de Nivelles les habitants affrontent l'autorité abbatiale, jusqu'en 1265 ; chartes et traités conclus avec d'autres villes ainsi que le sceau communal créés pour la circonstance sont finalement détruits.
Le règne de la duchesse Jeanne de Brabant marque la période de la plus grande puissance de la commune nivelloise. Les concessions qu'elle obtient, tant de la souveraine du Brabant que des abbesses, assurent le renforcement définitif de ses libertés.
En 1578, la ville est assiégée et prise par les troupes espagnoles de Charles de Mansfeld. En 1647, l'émeute provoquée par les fabricants de fil, suivis aussitôt par leurs ouvriers, va inciter un grand nombre d'artisans à gagner les régions de Cambrai et de Valenciennes, exil qui va coûter très cher aux activités économiques de la ville. Les guerres transforment les Pays-Bas espagnols en un immense champ de bataille et Nivelles n'échappe pas aux occupations militaires successives.
Le régime autrichien apporte des réformes d'ordre administratif, ecclésiastique, institutionnel et judiciaire. Ainsi, le règlement de 1778 supprime le corps des jurés et restitue aux échevins leurs prérogatives. Le nouveau magistrat ne résiste cependant pas aux réformes voulues par Joseph II ainsi qu'à la tourmente révolutionnaire. Le réseau des voies de communication routière s'améliore. Durant la révolution brabançonne, le parti de Henri van der Noot triomphe à Nivelles où l'on s'efforce d'anéantir toutes les réformes introduites par Joseph II.
La période française se traduit par la rupture définitive avec l'Ancien Régime et la naissance d'une démocratie moderne. Les remparts sont détruits par les Français entre 1810 et 1812, ne laissant subsister que des fragments du mur d'enceinte et la Tour Simone (ou tour du Diable), encore visitable de nos jours.
À la révolution belge de 1830, la ville de Nivelles est l'une des premières à envoyer à Bruxelles un groupe de patriotes, qui se distingue par leur ardeur au combat.
La révolution industrielle, caractérisée notamment par l'avènement de la mécanisation, va faire de Nivelles un pôle industriel appréciable à travers la montée en régime de la Société anonyme la Métallurgique, future La Brugeoise et Nivelles, spécialisée dans la chaudronnerie en général, la construction métallique et surtout le matériel de chemin de fer, dont des locomotives électriques encore en service de nos jours. L'année 1988 lui sera cependant fatale pour d'obscures raisons communautaires, malgré l'intérêt porté par la firme Bombardier.
Nivelles est reliée au rail depuis 1854 (ligne 141, de Manage à Court-Saint-Étienne via Genappe) et, en 1874, après plusieurs tractations, la ligne directe de Bruxelles à Luttre est mise en service, avec elle ouvre la gare de l'Est, actuelle gare de Nivelles. La ligne 141 et la gare de Nivelles-Nord ont fermé aux voyageurs dans les années 1950 et disparu dans les décennies suivantes.
En début de XXe siècle, Nivelles est une ville de province calme avec de petits moyens. La Première Guerre mondiale va porter un premier coup aux efforts consentis, mais pas de manière vraiment durable.
La nuit du 3 au 4 février 1920, un incendie à l'école normale de Nivelles tue cinq élèves et un maître. Le directeur, M. Victor Deprez, meurt de chagrin quelques jours plus tard[6]. Une tombe commune est érigée au cimetière de Nivelles tandis qu'une plaque commémorative figure à l'entrée de l'école normale (Haute École P-H. Spaak).
La Seconde Guerre mondiale va marquer de façon indélébile tant la ville elle-même que sa population. Le , tout est détruit par l'aviation allemande dans un rayon de 300 m, à quelques rares exceptions près, autour d'une collégiale dont il ne reste plus que les murs.
La politique économique des années 1950-1960 voit la reprise des Papeteries Delcroix par le grand papetier Wiggins Teape et la création d'un parc industriel non-polluant qui va aller d'extension en extension, un des premiers en Belgique sur le modèle américain[Lequel ?].
En septembre 1984, l'inauguration de la collégiale restaurée marque une étape du renouveau de la cité des Aclots.
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 16 février 1847 et à nouveau le 9 mars 1979. Le blasonnement est identique aux deux attributions. Elles sont une combinaison entre une crosse rappelant l'influence de l'Abbaye de Nivelles et un petit bouclier des armoiries du Brabant. La ville s'est vu octroyer ses armoiries officiellement le 1er mai 1532 par l'Empereur Charles Quint. Ces armoiries montraient une croix rouge pour rappeler l'abbaye et déjà le bouclier du Brabant. Elles ont été utilisées jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. On ignore pourquoi la croix a été remplacée par une crosse en 1847.
Blasonnement : D'argent à une crosse abbatiale de gueules posée en pal, sur le tout de sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[7].
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La ville de Nivelles est jumelée avec :
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Année | Population |
---|---|
1992 | 23 354 |
1993 | 23 523 |
1994 | 23 435 |
1995 | 23 646 |
1996 | 23 662 |
1997 | 23 691 |
1998 | 23 569 |
1999 | 23 714 |
2000 | 23 751 |
2001 | 23 882 |
2002 | 23 944 |
2003 | 24 015 |
2004 | 24 094 |
2005 | 24 275 |
2006 | 24 290 |
2007 | 24 622 |
2008 | 25 028 |
2009 | 25 596 |
2010 | 26 047 |
2011 | 26 412 |
2012 | 26 819 |
2013 | 27 110 |
2014 | 27 488 |
2015 | 27 692 |
2016 | 28 027 |
2017 | 28 368 |
2018 | 28 521 |
2019 | 28 734 |
2020 | 28 883 |
2021 | 29 032 |
2022 | 29 085 |
2023 | 29 018 |
2024 | 29 070 |
Nivelles est une étape wallonne sur la Via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se prolonge par la via Turonensis en France. L'étape notable précédente est Genappe ; la suivante est Seneffe ou Le Rœulx. C'est un point de jonction avec les pèlerins venant de Bruxelles[17].
Les spécialités culinaires locales sont la « double » et la célèbre « tarte al djote », défendues par la Confrérîye dèl Târte al Djote qui remet chaque année des labels de qualité aux artisans méritants.
La ville produit aussi ses propres bières :
La ville fonde principalement son économie sur :
La ville possède de nombreuses écoles primaires et sept écoles secondaires.
Parmi les écoles primaires :
Parmi les écoles secondaires :
Pour les études supérieures, on y retrouve :
En outre, il existe aussi un institut provincial de promotion sociale et de formation continuée (IPFC).
Nivelles possède une gare SNCB et est desservie par plusieurs lignes du TEC Brabant wallon.
La gare de Nivelles (anciennement Nivelles-Est) est une gare importante de la ligne 124 reliant Charleroi à Bruxelles. Elle est destinée à devenir une gare terminus du réseau express régional bruxellois (ligne S1) en cours de construction.
Actuellement[Quand ?], des trains InterCity (IC) partent de Nivelles toutes les demi-heures (toutes les heures le week-end) vers le nord, à destination de Bruxelles, Anvers et sa province, ainsi que vers le sud, à destination de Charleroi. Il existe également des trains omnibus (S1) qui relient toutes les demi-heures (toutes les heures les dimanches) Nivelles à Bruxelles, continuant vers Anvers. De nombreux trains d'heures de pointe (P) ont également pour arrêt la gare de Nivelles, certains allant jusque Châtelet, Tamines et Jemeppe-sur-Sambre.
Nivelles est traversé par un RAVeL, le RAVeL 141. Ce RAVeL est situé sur l'ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Manage à Ottignies. Il est actuellement en RAVeL entre Genappe - Nivelles - Arquennes et en Pré-RAVeL entre Arquennes et Seneffe.
Nivelles est le siège du l'arrondissement judiciaire du Brabant wallon.
On compte 4 lieux de justice à Nivelles:
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