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musée français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le musée s'appelait à l'origine musée de la Mer[1], mais il a changé de nom[2] à partir de 2020, devenant le musée du Masque de fer et du Fort Royal[3]. Ce Musée de France (numéro de référence du musée : 0602902 ; numéro d'identification : M0873[4]) est un musée archéologique[5] explorant terre et mer[6]
Visiteurs par an |
78 393 () |
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Label |
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Protection |
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Pays |
France |
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Division administrative | |
Commune | |
Adresse | |
Coordonnées |
La reclassification nationale des musées, par la promulgation le 4 janvier 2002 de la Loi sur Les Musées (2002)[7], converti tout « musées contrôlés » en Musées de France en février 2003[8], y compris ce musée[9]. La justification de son classement comme un « Musée de France » était que «la conservation et la présentation au public de ses collections présentent un intérêt général»[10].
Le musée du Masque de fer et du Fort Royal est installé dans le fort royal de l’île Sainte-Marguerite au large de Cannes dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (France). La conservation et la présentation au public de ses collections revêtant un intérêt public, le musée du Masque de fer et du Fort Royal est labellisé « Musée de France »[11]. Connu sous le nom musée de la Mer, le musée est officiellement renommé musée du Masque de fer et du Fort Royal en 2021 par la ville de Cannes.
Le bâtiment le plus imposant du fort, dit le « Vieux Château » s’est constitué autour des citernes romaines avec des développements importants aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Le musée du Masque de fer et du Fort Royal, créé officiellement en 1977, présente à partir de 1978 des vestiges archéologiques issus de fouilles terrestres et sous-marines, des maquettes explicatives et des œuvres d’art contemporaines. Le musée est organisé sur plusieurs niveaux :
Le bâtiment le plus imposant du fort, dit « le Vieux Château », construit au XVIIe siècle sur des citernes romaines, se divise en deux espaces : les prisons et le musée. Le musée du Masque de fer et du Fort Royal, crée officiellement au printemps 1977, présente des vestiges archéologiques, issus de fouilles terrestres et sous-marines et des maquettes explicatives. Des salles s’ouvrant sur une vaste terrasse sont réservées aux expositions temporaires.
Bon nombre de prisonniers se sont succédé : outre « le Masque de fer », le fort compta des pasteurs protestants, des prisonniers de famille, les Mamelouks de Napoléon[12], smala d'Abd el-Kader : entre 1841 et 1850, des centaines d'algériens sont incarcérés en France. Ils débarquent sur l'île en 1843, ils s'entassent dans le fort qui compte 554 détenus en 1847. Les femmes et les hommes sont séparés. Ils tentent de vivre comme dans leur pays. Un cimetière fut construit afin d'y ensevelir ceux morts sur l'île. Fin de l'incarcération : 1856…
Dans le fort de l’île Sainte-Marguerite furent enfermés des protestants pour « crime de religion » aux XVIIe et XVIIIe siècles.
En 1950, un mémorial huguenot a été aménagé dans une ancienne cellule. Il rend hommage à six ministres protestants qui furent incarcérés à perpétuité dans le fort :
En 1972, des travaux menés dans l’enceinte du Fort Royal de l’île Sainte-Marguerite ont mis au jour des vestiges antiques importants. Quatorze campagnes de fouilles programmées entre 1973 et 1986, dirigées par Georges Vindry, ont établi l’occupation du site du VIe siècle av. J.-C. jusqu’au IVe siècle av. J.-C. apr. J.-C. :
En 1995, Annie Arnaud a travaillé et étudié les structures et le matériel mis au jour par Georges Vindry. Dernièrement (en 2007), une prospection non destructive effectuée par la société Terranova a permis de dresser une cartographie des sous-sols à l’intérieur du Fort. Aujourd’hui, cet ancien chantier de fouille préservé par une barrière en bois permet aux visiteurs d’appréhender, dans une tranchée ouverte de 30 × 5 m, le mur de rempart et le tracé des maisons.
Le musée présente chaque été une exposition temporaire :
Année | Entrées payantes | Entrées gratuites | Total |
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2001 | 37 752 | 20 657 | 58 409 |
2002 | 23 214 | 15 937 | 39 151 |
2003 | 15 684 | 19 945 | 35 629 |
2004 | 15 450 | 17 833 | 33 283 |
2005 | 40 429 | 28 622 | 69 051 |
2006 | 42 511 | 34 022 | 76 533 |
2007 | 50 334 | 36 301 | 86 635 |
2008 | 47 942 | 39 239 | 87 181 |
2009 | 48 638 | 35 821 | 84 459 |
2010 | 44 377 | 37 904 | 82 281 |
2011 | 47 064 | 35 752 | 82 816 |
2012 | 43 317 | 36 718 | 80 035 |
2013 | 44 519 | 35 981 | 80 500 |
2014 | 47 990 | 38 898 | 86 888 |
2015 | 45 059 | 37 823 | 82 882 |
2016 | 41 654 | 35 794 | 77 448 |
2017 | 45 690 | 34 837 | 80 527 |
2018 | 41 397 | 33 508 | 74 905 |
2019 | 43 900 | 34 493 | 78 393 |
2020 | 42 627 | 17 549 | 42 176 |
2021 | 30 399 | 22 030 | 52 429 |
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