Montreuil-Bonnin
ancienne commune française du département de la Vienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montreuil-Bonnin est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Le , elle devient une commune déléguée de Boivre-la-Vallée[1].
Montreuil-Bonnin | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Poitou |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Dany Joseph Dubernard 2019-2020 |
Code postal | 86470 |
Code commune | 86166 |
Démographie | |
Gentilé | Montreuillais |
Population | 754 hab. (2016 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 33′ 07″ nord, 0° 08′ 30″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 105 m |
Superficie | 25,76 km2 |
Élections | |
Départementales | Vouneuil-sous-Biard |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Boivre-la-Vallée |
Localisation | |
modifier |
Le village est bâti autour du château, célèbre avec sa légende de la Fée Mélusine, et qui domine la vallée de la Boivre. Il est situé à 7 km de Béruges.
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
Montreuil proviendrait du latin monasteriolum diminutif de monasterium qui signifie monastère[2].
Le château abritait un atelier monétaire parmi les plus importants de France, actif de 1247 à 1346. Son activité s’arrête avec la prise du château par le comte de Derby, qui pend les monnayeurs aux créneaux[3].
En septembre 1346, le comte de Derby s’empare de la ville[4] (guerre de Cent Ans).
Un arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Boivre-la-Vallée est publié le et a pris acte le [1]. Cette commune est le résultat de la fusion entre Montreuil-Bonnin et Benassay, La Chapelle-Montreuil et Lavausseau.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
juillet 1922 | mai 1951 | M. Drouet | ||
mai 1951 | septembre 1966 | M. Hacault | ||
septembre 1966 | mars 1971 | M. Chabot | ||
mars 1971 | mars 1977 | Marcel Renaudie | ||
mars 1977 | mars 2001 | Jean Marie Montoux | ||
mars 2001 | réélu en 2008[6] | Alain Gatefait | ||
mars 2014 | 2020 | Dany Joseph-Dubernard[7] |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2016, la commune comptait 754 habitants[Note 1], en évolution de +15,82 % par rapport à 2010 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2016 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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754 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 25 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[12], il n'y a plus que 17 exploitations agricoles en 2010 contre 22 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont, toutefois, augmenté et sont passées de 1 522 hectares en 2000 à 1 606 hectares en 2010[12].Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[13].
24 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges), 11 % pour les oléagineux (colza), 39 % pour le fourrage et 23 % restent en herbes[12].
Neuf exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de bovins (1 794 têtes en 2010 contre 1 366 têtes en 2000)[12]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[14].
Sept exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 272 têtes en 2010 contre 7 671 têtes en 2000)[12]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[14]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300 [15].
L'élevage de volailles a disparu au cours de cette décennie (355 têtes réparties entre neuf fermes)[12].
Le site a fait l’objet d’un classement et d’une protection comme zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF)[17]. Il comprend le bois du Parc qui est situé entre les deux grands massifs boisés que sont la forêt de Vouillé au nord et la forêt de l’Épine au sud, mais aussi un tronçon du cours de la Boivre, en aval immédiat de Montreuil-Bonnin. La zone s’étend sur le territoire de plusieurs communes : Béruges, Montreuil-Bonnin, la Chapelle-Montreuil.
La topographie qui est assez variée définit des habitats bien spécifiés. Il comprend, du sud au nord:
Dans le bois du Parc, la présence du Pouillot siffleur, un passereau forestier de distribution localisée en Poitou-Charentes a été observée.
Le peuplement forestier est homogène. Il s'agit essentiellement de chênes et de hêtres. Quelques zones ouvertes sont occupées par des landes à bruyères.
La forêt présente un intérêt biologique considérable illustré par la présence de 18 espèces de végétaux rares et/ou menacés. On peut découvrir :
La forêt semi-ouverte et la lande offrent un abri aux rapaces et aux passereaux dont huit font l'objet d'une protection sur tout le territoire national. Il est ainsi possible de voir :
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