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homme politique, puis homme d'affaires français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Noir, né le dans le 2e arrondissement de Lyon[1] (Rhône), est un homme politique français, ancien député du Rhône et maire de Lyon. Condamné dans l'affaire Pierre Botton, il doit abandonner la politique et rejoint le monde des affaires en créant une startup d'informatique.
Michel Noir | |
Michel Noir en 2014. | |
Fonctions | |
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Maire de Lyon | |
– (6 ans, 3 mois et 1 jour) |
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Élection | |
Prédécesseur | Francisque Collomb |
Successeur | Raymond Barre |
Ministre délégué au Commerce extérieur | |
– (2 ans, 1 mois et 29 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Jacques Chirac |
Gouvernement | Chirac II |
Prédécesseur | Édith Cresson |
Successeur | Roger Fauroux |
Député français | |
– (8 ans, 7 mois et 14 jours) |
|
Élection | 12 juin 1988 |
Réélection | 3 février 1991 28 mars 1993 |
Circonscription | 2e du Rhône |
Législature | IXe et Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR (1988-1993) NI (1993-1997) |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | Henry Chabert |
– (moins d’un jour) |
|
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Rhône |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
– (7 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 19 mars 1978 |
Réélection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 3e du Rhône |
Législature | VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Jacques Soustelle |
Successeur | Proportionnelle par département |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon 2e (France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | RPR puis Force unie |
Diplômé de | IEP de Paris Université Lumière Lyon-II |
Profession | Consultant Chef d'entreprise |
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Maires de Lyon | |
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Michel Noir est le fils de Tony Noir (joaillier) et de Rose Dreyer.
Il réalise ses études à l'Institut d'études politiques de Paris[2].
Entre 1968 et 1972, Michel Noir est chef de produit puis directeur commercial d'une filiale aluminium du groupe Brossette Péchiney.
Entre 1972 et 1978, il devient consultant indépendant en marketing et relations humaines.
Entre 1977 et 1995, il est conseiller municipal de Lyon. En 1977, il devient secrétaire de la Communauté urbaine de Lyon. En 1978, il est député RPR de Lyon. En 1979, il devient secrétaire national du RPR. Réélu député en 1981, 1986, 1988 et 1993, il démissionne en 1995.
En mars 1983, il tente de ravir la mairie de Lyon au candidat sortant, Francisque Collomb (CAR). Il échoue de peu tout en ayant remporté deux mairies d'arrondissement. La même année, il devient vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes et vice-président de la Communauté urbaine de Lyon (COURLY). Entre 1983 et 1989, il est adjoint au maire, chargé des affaires économiques.
Entre 1986 et 1988, Michel Noir est ministre délégué chargé du Commerce extérieur du gouvernement de Jacques Chirac.
En mai 1987, pour protester contre les éventuelles alliances avec le FN, il publie dans Le Monde une tribune contenant une phrase restée célèbre : « Mieux vaut perdre les élections que perdre son âme »[3].
En mars 1989, il affronte de nouveau le maire de Lyon, Francisque Collomb, dans une primaire opposant l'UDF et le RPR. La victoire de Michel Noir est totale, il remporte les neuf mairies d'arrondissement. Entre 1989 et 1995, il est maire de Lyon et président de la COURLY.
En 1990, il quitte le RPR et crée le mouvement « Force unie » avec onze autres « rénovateurs », dont Philippe Séguin, Étienne Pinte, François Léotard, Alain Carignon, Michel Barnier et Michèle Barzach[4]. Michel Noir entraîne deux autres députés dans sa démission spectaculaire, avec pour objectif de provoquer des élections partielles. Si Jean-Michel Dubernard et lui sont réélus à Lyon, Michèle Barzach perd l'élection législative partielle.
En mars 1993, Michel Noir est mis en examen par le juge Philippe Courroye, dans le cadre de l’affaire Botton, son gendre Pierre Botton ayant été son directeur de campagne.
En 1996, il doit quitter la vie politique après sa condamnation en appel, le , à dix-huit mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour recel d’abus de biens sociaux[5].
En 2003, il est définitivement condamné dans l'affaire dite des « comptes suisses » à dix-huit mois de prison avec sursis et quinze mille euros d'amende pour abus et recel de biens sociaux[6].
En 1998, il reprend ses études et prépare un doctorat de sciences de l'éducation. En 2000, il crée une entreprise, « Scientific Brain Training » (SBT), située à Villeurbanne, spécialisée dans les produits innovants destinés à entraîner et optimiser la mémoire, en compagnie du docteur Bernard Croisile, neurologue, et de Frank Tarpin-Bernard, informaticien.
En 2002, il soutient une thèse sous la direction de Michel Develay, intitulée Le développement des habiletés cognitives de l'enfant par la pratique du jeu d'échecs[7].
En 2005, le chiffre d'affaires de SBT atteint 1,8 million d'euros dont 60 % à l'export. Le 2 mai 2006, son entreprise SBT effectue une entrée en bourse sur le marché libre[réf. nécessaire].
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