Masevaux
ancienne commune française du département du Haut-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Masevaux est une ancienne commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.
Masevaux | |
Rue piétonne du Maréchal Foch. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Haut-Rhin |
Arrondissement | Thann-Guebwiller |
Intercommunalité | C.C. de la Vallée de la Doller et du Soultzbach |
Code postal | 68290 |
Code commune | 68201 |
Démographie | |
Population | 3 343 hab. (2013) |
Densité | 144 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 46′ 28″ nord, 6° 59′ 47″ est |
Altitude | Min. 392 m Max. 1 104 m |
Superficie | 23,21 km2 |
Élections | |
Départementales | Masevaux |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Masevaux-Niederbruck |
Localisation | |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Masevaux-Niederbruck.
Ses habitants sont appelés les Masopolitains.
Masevaux, avec ses 3 278 habitants, est le chef-lieu d'un canton qui compte 11 054 habitants. Avec les communes de Bourbach-le-Bas et Guewenheim, du canton de Thann, il est le pôle d'une unité urbaine de 12 793 habitants.
Situé en zone de montagne, à 23 km de Belfort, 16 km de Thann et 30 km de Mulhouse, Masevaux est ouverte à tous les grands axes routiers (D 83) et autoroutiers (A 36).
C'est une des 188 communes[1] du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien[3].
Houppach, Stoecken
Walliser, Quartier Mason, Libelulles
Masevaux est probablement dérivé de Mason, petit-fils du duc d'Alsace Etichon, qui habitait le château de Ringelstein aujourd'hui en ruines ; son fils unique âgé de huit ans s'étant noyé dans la Doller, il fonda en 720, près de la chapelle voisine de Saint Jean[Lequel ?], où lui était apparu un cerf portant une croix entre les perches, une abbaye de dames nobles sous la règle de saint Benoît et en l'honneur de son parent saint Léger. Les biens de 25 villages furent affectés à l'entretien de 18 chanoinesses, de 6 chanoines et de 13 chapelains. L'église actuelle conserve un sarcophage avec une inscription latine disant : « Ci-gît enterré le fils du roi Mason, fondateur de ce couvent. L'anniversaire de ce fils se célébrait le et en même temps l'on distribuait du pain et des fèves. »
Le « combat du Champ-des-Fourches », entre Masevaux et Rougemont, oppose le , durant la guerre franco-allemande de 1870, une colonne prussienne au bataillon de mobiles de la Haute-Saône renforcé de volontaires locaux[5].
Pendant la Première Guerre mondiale, Masevaux fait partie des premiers villages alsaciens conquis par l'armée française.
L'advocatie du monastère appartenait aux comtes de Ferrette ; ceux-ci exerçaient la juridiction au nom du chapitre, qui se vit peu à peu frustré de ses droits et fut obligé en 1241 de consentir à une transaction, qui mit entre les mains de la famille de Ferrette les tiers des revenus de la justice. Les archiducs, héritiers des comtes de Ferrette, achevèrent cette usurpation et ne laissèrent à l'abbaye que le patronage et la perception des dîmes, tandis que la seigneurie devint la propriété de Rodolphe, fils d'Albert, et fut engagée plus tard à une famille noble qui prit le nom de Massevaux.
Après l'extinction de cette famille, en 1572, l'investiture en fut donnée aux seigneurs de Bollwiller, puis aux comtes de Fugger[10], leurs héritiers. Dépossédés par les Suédois, les Fuggers furent rétablis par le traité de Munster et vendirent leurs droits, en 1680 au maréchal de camp Conrad de Rosen, avec le consentement de Louis XIV, qui convertit l'engagement en fief. Le même Conrad de Rosen vendit la seigneurie (1684) à son gendre Nicolas-Frédéric de Rothenbourg ; celui-ci eut pour successeur son fils, Conrad-Alexandre, qui fut ambassadeur de France près les cours d'Espagne et de Prusse, et mourut en 1735, après avoir acquis la seigneurie de Rougemont[Lequel ?] ; il laissa cet héritage à sa sœur, mariée à Nicolas-Joseph, comte de Vaudrey et baron de Saint-Rémy, dont la fille, Jeanne-Octavie, épousa le marquis de Rosen et lui apporta ces domaines en dot.
Masevaux a été libérée le par le général de Lattre de Tassigny. Avant d'évacuer la ville, les Allemands font sauter les deux ponts sur la Doller, ce qui provoque l'incendie de l'hôpital[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avril 1945 | octobre 1945 | Charles Ast | ||
octobre 1945 | mai 1953 | Joseph Ast | ||
mai 1953 | mars 1959 | Paul Brunstein | ||
mars 1959 | novembre 1960 (décès) |
Charles Walliser[12] | Notaire | |
1960 | 1966 | Émile Wioland | ||
1966 | mars 1971 | Charles Roth | ||
mars 1971 | mars 1983 | Antoine Weiss | ||
mars 1983 | mars 2008 | Paul Kachler | Maire honoraire | |
mars 2008 | décembre 2015 | Laurent Lerch | UDI | Gérant de société Conseiller général de Masevaux (2011 → 2015) Président de la CC de la Vallée de la Doller et du Soultzbach (2014 → 2020) |
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[13] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
La ville de Masevaux a un collège public d'enseignement secondaire, le collège Alexandre Gérard et le lycée d'enseignement professionnel Joseph Vogt.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 3 343 habitants, en évolution de +2,7 % par rapport à 2008 (Haut-Rhin : +1,54 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Masevaux compte huit fontaines. La fontaine de la place des Alliés (anciennement Münsterplatz) a été réalisé par Jean-Baptiste Sellinger en 1768, mais une fontaine se trouvait à cet emplacement au moins dès les années 1580. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1937. La fontaine de la place Clemenceau a été réalisée par Jacob Loys en 1614 et restaurée en 1862. Là-aussi elle remplace une fontaine antérieure qui existait déjà à la fin du XVIe siècle[36],[37]. Parmi les plus anciennes fontaines figure également celle située rue du Maréchal Foch, qui date de 1768 et est inscrite aux monuments historiques depuis 1937[38].
Parmi les autres bâtiments d’intérêt figurent plusieurs maisons de la place des Alliées, dont les portes datant de la première moitié du XVIe siècle sont inscrites aux monuments historiques[39],[40],[41]. La maison dite Capplerhof, située rue Meyenberg, qui a été la demeure des comtes de Rosen-Rothenbourg est également inscrite, de même que ses annexes[42],[43]. Enfin, dans les bâtiments inscrits aux monuments historiques figure également l’hôtel de ville de 1748[44].
Les armes de Masevaux se blasonnent ainsi : |
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