Martigny-les-Bains
commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Martigny-les-Bains est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Martigny-les-Bains | |
Vestiges du Grand Hôtel des Bains. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Les Vosges Côté Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Didier Humbert 2020-2026 |
Code postal | 88320 |
Code commune | 88289 |
Démographie | |
Gentilé | Octodurien(ne)s |
Population municipale |
797 hab. (2021 ) |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 06′ 23″ nord, 5° 49′ 26″ est |
Altitude | 369 m Min. 342 m Max. 490 m |
Superficie | 29,22 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants seraient appelés les Octoduriens, mais rien ne semble le justifier. En effet, cette appellation est a priori réservée aux habitants de Martigny, ville située en Suisse, et se réfère à l'ancienne Octodure la Romaine. Un approfondissement de l'appellation devient donc nécessaire.
Martigny-les-Bains est située à l’extrémité occidentale de la plaine des Vosges, à 40 kilomètres de Neufchâteau, chef-lieu d’arrondissement, à 5,5 kilomètres de Lamarche, chef-lieu de canton, et à 22 kilomètres de Bourbonne-les-Bains, l’Aquae borvonis des Romains. Avant l’exploitation de la voie ferrée en 1881, elle portait le nom de Martigny-lès-Lamarche, mais les confusions avec la gare voisine de Lamarche, tant pour le courrier que pour les voyageurs, a conduit à l'adoption du nom actuel.
Le bourg est bâti sur un plateau évasé entre deux échelons des monts Faucilles dont le plus élevé est couvert de forêts de chênes et de hêtres alternant avec des sapins. Le relief court d'est en ouest, à un kilomètre des habitations qu'il garantit contre les vents et les variations trop brusques de température.
L'altitude est de 370 mètres à la gare, soit 114 mètres au-dessus de la vallée de la Saône aux Thons qui n’est distante que de 14 kilomètres. La commune se trouve près de la ligne qui sépare les bassins de la Saône et de la Meuse. Sur son territoire prennent naissance les rivières d’Anger et du Mouzon (corruption du mot Meuzon, la petite Meuse). Elles coulent d’abord en sens inverse pour ne se rejoindre qu’après une course de 30 kilomètres entre Pompierre et Circourt. La vallée du Mouzon qui va d'est en ouest avant de se tourner vers le nord après la gare de Lamarche, n’est pas encaissée, elle forme un plateau bien aéré, convenable en tous points pour une station climatique, l’air y est très sain et les cas de longévité n’y sont pas rares.
Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[1].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Mouzon, le ruisseau de Boene, le ruisseau de Champey, le ruisseau de Frenes, le ruisseau de la Cornee de la Roche, le ruisseau de la Housse Roye, le ruisseau de la Mauve, le ruisseau de la Ratotte, le ruisseau des Charmailles, le ruisseau l'Aune, le ruisseau Pierrat et le ruisseau Thu[2],[Carte 1].
Le Mouzon, d’une longueur de 63,3 kilomètres, prend sa source sur le territoire de Serocourt, s’oriente vers l'ouest puis vers le nord peu après avoir quitté les localités de Rocourt et Tollaincourt, jusqu'aux abords de son confluent avec la Meuse[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Ouen-lès-Parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Martigny-les-Bains est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,8 %), prairies (37,6 %), terres arables (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones urbanisées (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Martigny-les-Bains depuis 1882
Légende selon laquelle Julius Sabinus, aristocrate lingon qui s’opposa aux Romains à la Révolte de 69-70 et sa femme Éponine auraient trouvé refuge dans le souterrain sur lequel l’église aurait été construite[19].
Après les guerres contre la France au XVIIe siècle, le village comprenait deux sections, Martigny-Saint-Remy et Martigny-Saint-Pierre. Le village de Dompierre, situé à 2 km, entre Martigny et Morizécourt, ayant comme saint patron saint Pierre, avait été entièrement détruit par les Suédois à la solde du roi de France. Les habitants s'étaient alors réfugiés à Martigny et avaient construit la partie du bourg nommée Martigny-Saint-Pierre, ainsi que l'église dont les vestiges ont disparu depuis peu.
Des mines de charbon sont exploitées entre 1856 et 1884[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1953 | 1970 | Marcelle Chanaux-Voillemin[21] | DVD | Institutrice, décédée en cours de mandat |
février 1970 | mars 1983 | Maurice Clavier (1933-2015) | Chef d'entreprise | |
mars 1983 | mars 1989 | Jean Berger | Chef d'entreprise | |
mars 1989 | juin 1995 | François Pernin | Retraité de l'armée | |
juin 1995 | avril 2014 | Gérard Sancho | UMP | Retraité de l'armée de l'air Conseiller général du canton de Lamarche (2008-2015) |
avril 2014 | En cours | Didier Humbert | Inséminateur |
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 280 €[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 797 habitants[Note 4], en évolution de −0,62 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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797 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[28] :
Professionnels et établissements de santé[29] :
On donnait autrefois aux habitants de Martigny le sobriquet de Tonneüils ou Tourneux, pour faire sans doute allusion à une ancienne coutume judiciaire très usitée parmi eux, qui leur permettait de changer à volonté de juridiction, ce qui s'appelait le Tourne Tuille[31].
Les vestiges miniers liées à l'exploitation du charbon au nord de la commune[20].
Blasonnement :
Tranché : au premier d'azur, à deux bars adossés cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché le tout d'or ; au second de gueules, au tau d'or ; à la bande d'argent chargée de trois alérions de gueules brochant la partition[50]. |
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