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professeur d'histoire de l'art moderne , directeur des musées de Lyon et critique d'art français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Léon Georges Rosenthal, né le à Paris et mort le à Lyon, est un enseignant, critique d'art, militant, et historien d'art français, spécialisé entre autres dans la pédagogie artistique, la gravure, l'urbanisme, et la muséologie.
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Gabrielle Rosenthal (d) |
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Né au 76 rue de Turenne à Paris, Léon est le fils du rabbin Samuel Rosenthal et de Julie Alexander[1].
Élève de l'École normale supérieure, agrégé d'histoire, Léon Rosenthal se fait remarquer par un premier article sur Delacroix lithographe paru dans L'Art et la vie en 1895. En 1900, il soutient une thèse de doctorat autour des peintres romantiques sous la tutelle de Henry Lemonnier. Il enseigne l'histoire dans divers lycées de province avant d'être nommé en 1906 au lycée Louis-le-Grand à Paris. En 1897, il devient membre de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire[2].
En , il participe à la création de l'université populaire de Dijon ; appelée « L'Education populaire », cette structure se propose de développer l’instruction populaire et laïque, et l’éducation morale et civique des adultes de toutes les conditions. Léon y donne des conférences. Plus tard, il se rapproche temporairement du mouvement Le Sillon. Il donne aussi des conférences sur l'art à l'École des hautes études sociales[2].
En , à Nancy, il épouse Gabrielle Bernheim (1881-1941), nièce du critique Roger Marx. Il adhère à la SFIO qu'il quitte en 1918 pour fonder le Groupe d’action sociale démocratique et nationale.
En 1909, il commence sa collaboration à la Gazette des beaux-arts, à L'Art et les Artistes ainsi qu'à la Revue de l’art ancien et moderne[3]. Il contribue ensuite à Art et décoration, L'Art vivant, Byblis.
Cette même année, il commence à écrire dans L'Humanité de Jean Jaurès une « chronique de l'art social » qui devient hebdomadaire en janvier 1913 sous le titre « l'Actualité artistique ». Ces articles portent sur l'éducation esthétique, la crise des arts décoratifs français et les expositions du moment[4]. Il quitte L'Humanité en 1918 pour La France libre.
En 1924, à la suite d'Henri Focillon, il occupe la chaire d'histoire de l'art moderne à l'université de Lyon et dirige le musée des beaux-arts de cette même ville. Il sera notamment à l'origine de la section des arts décoratifs au sein du musée.
En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Son dernier article, « Les origines de la gravure », paraît dans la Revue de l’université de Lyon en . Michel Melot le considère comme un des plus perspicaces historiens de l'estampe[5].
Tout au long de sa vie professionnelle, il produit une importante quantité d'essais sur l'art, les musées, l'enseignement artistique, autant de réflexions lucides qui le rapprochent d'historiens comme Jacques Mesnil ou Pierre Francastel[3].
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