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professeur d'histoire de l'art, historien et géographe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henry Lemonnier, né à Saint-Prix le et mort à Paris le , est un historien de l'art français, premier titulaire de la chaire d'histoire de l'art en Sorbonne (1899).
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Lemonnier (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Enfant |
Robert Lemonnier (d) |
Distinctions | Liste détaillée |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6796, 1 pièce, -)[1] |
Né dans une famille d'érudits et de collectionneurs, Henry Joseph Lemonnier est le fils d'André-Hippolyte Lemonnier (mort en 1870), collectionneur d'art et secrétaire de l'Académie de France à Rome, et de Joséphine-Antoinette-Marie-Angélique des Gallois de Latour. Son grand-père, Anicet Charles Gabriel Lemonnier, était artiste-peintre et collectionneur, auteur du célèbre tableau Une soirée chez Mme Geoffrin (1812, Château de Malmaison).
Élève au lycée Charlemagne et à l'institut Verdot à Paris, il entre à l'École impériale des chartes et devient archiviste paléographe en 1865, avec une thèse intitulée Études sur la "Lex romana Visigothorum" et l’administration romaine sous la domination des Visigoths, docteur en droit en 1866, inscrit comme avocat au barreau de Paris en 1869[réf. souhaitée], agrégé d'histoire en 1872. D'abord enseignant en lycées, il est chargé du cours d'histoire de l'École des beaux-arts en 1874, de l'École normale supérieure de Sèvres en 1881. Le 27 juin 1887, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[2]. La première, en français, s'intéresse à la condition privée des affranchis sous les trois premiers siècles de l'Empire romain[3]. La deuxième, en latin, traite des serviteurs de la chambre dans l'hospitalité de Charles Quint[4]. De 1891 à 1899, il participe à de nombreuses soutenances de thèses, en qualité de membre du jury[2].
Suppléant d'Ernest Lavisse à la Sorbonne en 1889, il suit le modèle de Louis Courajod à l'École du Louvre, visant à élever le niveau scientifique en histoire de l'art, pour introduire des cours d'histoire de l'art dans les cours d'histoire. En 1893, il est chargé de cours d'histoire de l'art à la Sorbonne[5] et il donna ainsi un cours sur les relations entre arts et pouvoir au XVIIe siècle (L'Art français au temps de Richelieu et de Mazarin). En 1899, on créa pour lui la première chaire d'histoire de l'art en France. Il se chargea alors de créer un embryon de bibliothèque d'art, et une collection d'estampes, photographies et de moulages.
Il se consacra à l'édition des cours de Louis Courajod (Louis Courajod. Leçons professées à l'École du Louvre, 1887-1896, Paris, 1899-1903), participa à la rédaction du 5e volume de l'Histoire de France depuis les origines jusqu'à la Révolution d'Ernest Lavisse, et édita les Procès-verbaux de l'Académie royale d'architecture, 1671-1793.
Peu après sa retraite de la Sorbonne, il fut élu à l'Académie des beaux-arts (, fauteuil de Jules Comte). Il resta à son poste à Sèvres jusqu'en 1919, date à laquelle il succède à Georges Lafenestre comme conservateur du musée Condé de Chantilly.
Officier de la Légion d'Honneur, président de la Société d'histoire moderne (1900), de la Société de l'École des chartes (1907), membre de la Commission supérieure des Archives nationales, départementales, communales et hospitalières, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques (1913).
Lemonnier était marié à Cécile-Joséphine Lesage.
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