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méthode d’acquisition de biens ou services dans un point de vente, ce point de vente lui-même De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le libre-service — dans le cadre d'une transaction au détail de nature commerciale ou non — désigne à la fois :
La formule – au sens général du terme – laisse entendre que certains équipements ou ressources sont mis à disposition d'un public prédéterminé selon des modalités ouvertes qui en facilitent l'usage :
Le succès de ce mode de fonctionnement repose sur diverses conditions :
Les clients sont invités à se servir eux-mêmes (grande surface, restauration) ou par le biais d'automate de distribution (vente de carburant ou de marchandise, billetterie ou service bancaire) ou bien avant de régler leur achat à un caissier voire à une borne d'encaissement.
Aristide Boucicaut popularise auprès d'une clientèle majoritairement féminine la formule du « libre accès, libre-toucher » dans son magasin du Bon Marché à Paris.
En éloignant le vendeur, le concept de magasin en « libre service » rapproche le client de la marchandise, lui confère une plus grande liberté, qui va finalement l'inciter à l'achat.
Ce type de commerce se fonde sur un modèle économique où :
On trouve la trace des premiers magasins véritablement en libre-service aux États-Unis avant la Première Guerre mondiale[1].
Le , le premier "self-service" est ouvert au 79 Jefferson Street à Memphis. Son propriétaire, Clarence Saunders, nomme cette épicerie le Piggly Wiggly[2]. N'y sont proposées que des marchandises préemballées et « prévendues » par la publicité. Tous les articles sont étiquetés et posés bien en vue sur des étagères et des gondoles, à portée de main des clients.
Le concept met ensuite une trentaine d'années pour se développer, se généraliser dans les années 1950 - années 1960, aux États-Unis. Woolworth[3], par exemple, en réponse à la pression d'un concurrent S. S. Kresge, ouvre son premier magasin self-service aux États-Unis dans les années 1950.
Il se répand ensuite à travers le monde :
La distribution commerciale en libre-service demeure une activité complexe et risquée :
Les efforts pour maîtriser l'ensemble de ces défis sont à la base de développements et de progrès importants dans les domaines de l'informatique (passage à la caisse, gestion de l'assortiment et du réassort) et de la logistique. La mise en œuvre des étiquettes autocollantes, ou des codes à barres (en 1977) a largement contribué — par une meilleure identification — à une meilleure productivité dans cette activité où les volumes traités sont considérables.
Une autre forme de commerce libre-service utilise les distributeurs automatiques, allant d'un simple distributeur de journaux, en passant par un distributeur de boissons réfrigérées et pouvant même aller jusqu'à une « épicerie » automatique du type Petit Casino 24.
De nombreuses formules mettent à disposition des services fournis par des automates. L'offre peut être proposée dans le cadre d'un point de vente ayant une vocation plus générale comme dans des points de vente dédiés, gérés par des chaînes ou enseignes spécialisées :
Certains restaurants peuvent être partiellement en libre-service, en proposant les plats d'entrées sur un buffet.
Le GAB (Guichet Automatique Bancaire) permet de réaliser les opérations bancaires courantes. À la différence du guichet sur internet, il intègre des fonctions de distributeur automatique de billets (DAB) permettant de faire des retraits de liquidité.
Le vélo en libre-service, appelé vélopartage, est un système de vélos partagés offrant un service de location de vélos en libre-service que l'on retrouve dans de nombreuses villes en Europe qui ont décidé de s'équiper d'un parc de stations de vélos en libre-service comme :
Le billet peut être acheté en libre service (cf. Distributeur automatique de titres de transport) ce qui permet au transporteur de faire des économies sur les postes de vendeur.
Le libre-service est un mode d'exploitation des transports en commun dans lequel les voyageurs montent à bord des véhicules par toutes les portes, sans avoir à présenter leur titre de transport. Le voyageurs munis d'un ticket sont tenus de l'oblitérer eux-mêmes, grâce à des machines situées, selon le réseau, à terre ou à bord des véhicules. Les abonnés n'ont généralement aucune démarche de validation à effectuer et, dans certains réseaux comme en Suisse, il n'y a pas du tout de validation, le billet ou l'abonnement étant valide dès l'achat. Le contrôle se fait de façon aléatoire, par des équipes de contrôleurs.
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