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film d’Alan J. Pakula, sorti en 1976 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Hommes du président (All the President's Men[1]) est un film américain réalisé par Alan J. Pakula, sorti en 1976. Il s'agit de l'adaptation du livre Les Hommes du président de Bob Woodward et Carl Bernstein, les deux journalistes qui ont enquêté sur le scandale du Watergate, pour le compte du Washington Post, ce qui a eu pour conséquences la démission du président américain Richard Nixon.
Titre original | All the President's Men |
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Réalisation | Alan J. Pakula |
Scénario | William Goldman |
Musique | David Shire |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Wildwood Enterprises |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Thriller, historique, biopic |
Durée | 124 minutes |
Sortie | 1976 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Hommes du président est l'un des nombreux films au cinéma racontant les péripéties d'un journalisme d'enquête, toujours cité comme une référence un demi-siècle plus tard[2].
En , cinq personnes entrent par effraction dans le quartier général du Parti démocrate, situé dans l'immeuble du Watergate à Washington. Un gardien de la sécurité découvre une porte déverrouillée, refermée avec du ruban adhésif. La police, prévenue, se rend sur les lieux et arrête les cambrioleurs.
Le lendemain de leur arrestation, le jeune journaliste Bob Woodward, du Washington Post, découvre que les cinq prévenus, quatre Cubains et James McCord, ancien agent du FBI et de la CIA, avaient un équipement pour placer des micros. Ils ont tous un lien avec la CIA, et ont le même avocat, refusant ceux qui ont été commis d'office. Woodward relie les cambrioleurs à Howard Hunt, membre du Comité pour la réélection du Président et à Charles Colson, conseiller juridique de la Maison-Blanche de Richard Nixon, président des États-Unis sortant et candidat à l'élection présidentielle de 1972.
Woodward et Carl Bernstein, autre journaliste du Post qui s'intéresse également à cette histoire, s'associent pour enquêter sur cette affaire. Grâce à plusieurs témoignages de personnalités plus ou moins impliquées dans le scandale, ils vont remonter jusqu'aux plus hautes sphères de la politique, dont le président Nixon. Guidés dans leurs investigations par un informateur anonyme, surnommé par leur chef d'édition « Gorge profonde », ils contrecarrent les manipulations et falsifications du pouvoir, provoquant par leurs articles l'ouverture d'une enquête sénatoriale indépendante, qui a pour conséquence la condamnation des responsables et la démission du président des États-Unis.
Robert Redford achète lui-même les droits du livre de Bob Woodward et Carl Bernstein en 1974, dans le but de produire un film sur cette histoire. Warner Bros. accepte de financer le projet à condition qu'il soit porté par une grande tête d'affiche[3].
Le poste de réalisateur a été proposé au Britannique John Schlesinger, qui a refusé en expliquant que le film devait être mis en scène par un américain[3].
Hal Holbrook a été choisi pour incarner « Gorge profonde » par Bob Woodward lui-même qui l'a vu en photo et lui a trouvé des ressemblances avec le véritable « Gorge profonde »[4].
Frank Wills, le gardien de sécurité qui a découvert la serrure crochetée à l'hôtel Watergate, joue son propre rôle dans le film.
Le tournage a eu lieu à Los Angeles, Burbank et Washington de juin à novembre 1975[5],[6].
Au cours d'une conférence de presse en 2005, Robert Redford a déclaré que le tournage n'avait pas pu se faire dans la véritable salle de presse du Washington Post parce que plusieurs des employés étaient incapables d'être naturels devant la caméra. La salle a été refaite aux Warner Bros. Studios de Burbank à Los Angeles, ce qui a coûté 450 000 $[3].
Pendant le tournage à Washington, Robert Redford a loué une chambre à l'hôtel Watergate[4].
Le film génère 70 600 000 $ de recettes (4e film le plus rentable de l'année 1976 aux USA), attirant près de 33 millions de curieux dans les salles obscures[7].
Source : Internet Movie Database[8]
Il a été nommé pour quatre autres trophées la même année :
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