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téléfilm français de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Classe américaine : Le Grand Détournement, ou simplement La Classe américaine, est un téléfilm français écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, diffusé pour la première fois en 1993. Il s'agit du troisième et dernier volet d'une série de téléfilms intitulée Le Grand Détournement[2] diffusé le [1],[3] sur Canal+.
Réalisation |
Michel Hazanavicius Dominique Mézerette |
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Scénario | Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette |
Acteurs principaux |
John Wayne |
Sociétés de production |
Warner Bros. Canal+ |
Pays de production | France |
Genre | Film policier, comédie, détournement d'images |
Durée | 70 minutes[1] |
Première diffusion |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film est un mashup (mélange d'images d'archives) composé d'extraits de films de la Warner Bros. réalisés entre 1952 et 1980, ainsi que d'un bref extrait d'un épisode de la série télévisée française Maigret de 1992, tous ces extraits étant montés et doublés afin de créer un film inédit.
Le film est une parodie qui réinterprète les scènes et dialogues des acteurs des films qu'il utilise, formant ainsi des situations loufoques et permettant de suivre une histoire au ton délirant et comique.
Lors d’un orage au large de l'atoll de Pom Pom Galli dans « l'Ocean South Pacific » (prononcé « soute »), le capitaine de marine américain George Abitbol (John Wayne), officiellement « l’homme le plus classe du monde », meurt en prononçant dans un dernier souffle la phrase « Monde de merde ».
Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman, prononcé « Pétère ») et Steven (Robert Redford, prononcé « Stévène ») sont chargés d’écrire un article sur Abitbol et décident d’enquêter pour comprendre le sens de ses dernières paroles. Ils interrogent pour cela de nombreuses personnes qui l’ont connu, aimé et haï.
Au cours de plusieurs anecdotes de jeunesse racontées par des flashbacks, son amitié intime avec le cow-boy Dino (Dean Martin) est racontée. Cette belle amitié était menacée par les troubles de l’humeur de George. En effet, celui-ci ne supportait pas la vie rurale au « Tegzas » faisait souvent preuve d’une extrême violence, sans avoir été provoqué.
Dave révèle à ses collègues que contrairement à ce que l’on croyait, George a été assassiné. Le mystère s’épaissit alors que les journalistes orientent l’enquête vers une affaire criminelle. Les méthodes de journalisme d’investigation sont explorées, avec notamment l’usage de déguisements et le « journalisme total », qui pousse Steven à traverser tout le pays à pied, en passant par l’Alaska, pour interroger un témoin.
Peter s’entretient avec le gastronome hispanophone et coquet José (Burt Lancaster). Ce dernier entretenait une rivalité avec George, portant sur la classe, et lequel d’entre eux en avait le plus. Cette rivalité avait mis fin à leur amitié peu avant sa mort. Malgré cela, José est visiblement peiné d’évoquer ses souvenirs de son ancien ami. Les journalistes font plusieurs rencontres qui ne font pas avancer l’enquête, comme avec un homme qui ne se souvient pas, une vachette, une croix en bois, un enfant de cinq ans, un témoin professionnel qui déforme la vérité, une fille en bikini, un fan d’hélicoptères, un acteur.
Peter découvre que George a menti à propos d’une liaison qu’il aurait eue dans sa jeunesse avec la barmaid Jacqueline (Angie Dickinson), qui affirme n’avoir jamais cédé à ses avances. Dave rencontre Yves (Robert Mitchum), qui prétend ne jamais avoir rencontré George, mais le fait battre par son homme de main après l’avoir mis sur la piste de Joël, qui entretenait une rivalité intellectuelle avec George. Steven se rend chez le fils de Joël, le professeur Hammond (James Franciscus). Il lui fait part d’une bataille menée avec George contre des animaux préhistoriques partouzeurs de droite, mais lui apprend que Joël est mort et ne s’était jamais impliqué dans des affaires dangereuses.
Peter a rendez-vous avec Christelle (Lauren Bacall), une ancienne maîtresse de George. Elle révèle qu’Yves avait en fait bien rencontré George, puisqu’il était l’ancien petit ami de Christelle, et que, jaloux, il avait à l’époque menacé George de le tuer tôt ou tard. Alors que l’enquête touche à sa fin et que les journalistes ont trouvé le meurtrier (Yves) et son mobile (Christelle), il est révélé que George avait en fait survécu et qu’il est revenu pour se venger. George obtient l’adresse d’Yves et se présente chez lui. Au lieu de se venger, il obtient ses excuses et ils couchent vraisemblablement ensemble.
Steven et Peter font la connaissance de madame Soso (Penny Fuller), qui veut bien coucher avec eux et met un terme à leurs longs efforts pour se rendre célèbres et « niquer les gonzesses ». Dave est parti chercher George en voiture, qui lui explique finalement le sens de sa phrase « monde de merde » : un cri de révolte à l’encontre de l’injustice qu’il voit partout. Dave conduit distraitement et ils sont victimes d’un grave accident. George dit à nouveau sa fameuse phrase et Dave la répète après lui.
Les noms des personnages sont associés à des acteurs et actrices n'ayant pas joué pour La Classe américaine, qui utilise ainsi des plans provenant d'extraits de films préexistants. Les voix sont doublées par des interprètes français (voir la section « Doublage »)
Le téléfilm a connu d'autant plus de succès que les comédiens de doublage sont ceux qui font les voix françaises habituelles des acteurs dans les originaux. Ainsi, le film compte la participation de Marc Cassot (voix officielle de Paul Newman après la disparition de Marcel Bozzuffi) et de Raymond Loyer (voix de John Wayne) pour le doublage de deux des acteurs principaux du film[4],[7],[8],[9].
Liste des comédiens ayant participé au doublage en version française :
En 1992, à l'occasion de la journée de la télévision sur Canal+, Robert Nador souhaite produire un film composé uniquement d'images d'archives et contacte en premier lieu Alain Chabat. S'il décline la proposition par manque de temps, il ne manque pas de recommander Michel Hazanavicius avec qui il travaille sur Les Nuls, l'émission, plus précisément dans le détournement de vidéos. Le producteur accepte et le met en relation avec Dominique Mézerette ; ensemble, ils réalisent deux premiers détournements, intitulés Derrick contre Superman et Ça détourne[2],[5],[6],[8].
En 1993, à l'occasion des cent ans du cinéma et des soixante-dix ans de la Warner, celle-ci délivre à Canal+ l'autorisation exceptionnelle d'utiliser les extraits de son catalogue (environ 3 000 titres). Le but officiel est de permettre de monter un petit film promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations : ne toucher, entre autres, ni à Clint Eastwood ni à Stanley Kubrick[5],[3],[7],[10]. Robert Nador propose alors au duo de réaliser ce défi, avec pour objectif une diffusion en salle de cinéma[2],[8].
Durant quatre mois, ils consacrent leurs journées à visionner les classiques Warner sans le son et ne sélectionnent les passages qu'en fonction de ce qu'ils interprètent en lisant sur les lèvres des personnages. En résulte une sélection d'extraits totalement différents les uns des autres, se jouant sur des époques différentes (du far-west aux années 1980) qui rend difficile l'élaboration d'une trame narrative cohérente. Michel Hazanavicius explique leur processus d'écriture : « On savait que le film était programmé pour le jour de Noël et il fallait qu'on trouve un scénario. On a donc étalé toutes nos notes par terre, chez moi. Sur deux pièces y'avait des trucs partout […]. On a choisi de copier la trame de Citizen Kane, une construction en escargot, avec des flash-backs qui racontent la vie d'un homme. Avec le catalogue Warner, on avait plein de séquences dans lesquelles jouaient de grands acteurs. On a pensé au mythe John Wayne. La classe[5],[2],[8]. »
On observe ainsi tout au long du film de nombreuses références à Citizen Kane :
Pour le scénario et la mise en forme, les auteurs s'inspirent des détournements cinématographiques du mouvement situationniste. Les auteurs citent entre autres le travail de Guy Debord ou bien La dialectique peut-elle casser des briques ?, de René Viénet, dont le mélange entre humour et politique va grandement influencer le travail des deux auteurs[2],[4],[5],[6].
Ils réussissent le tour de force de réaliser un long métrage complet, en s'adjoignant les services des authentiques comédiens de doublage de l'époque des personnages détournés : la voix de Raymond Loyer, l'acteur de doublage attitré de John Wayne et celle de Roger Rudel, la voix familière de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres[8].
La Classe américaine utilise les extraits des films suivants[12] :
Ainsi que l’épisode de la série Maigret (1992), « Maigret et les plaisirs de la nuit ».
La Classe américaine est diffusée pour la première fois sur la chaîne Canal+ le [3],[4],[5]. Pour des raisons de droits d'auteurs, la Warner n'autorise qu'une seule diffusion. Michel Hazanavicius délivre également une autre explication : « Quand les dirigeants ont vu notre truc, qui n'était pas du tout un hommage au cinéma, mais un truc de sagouin, ils se sont dit : "On s'est engagé, c'est bien, on l'a fait. Maintenant, on le diffuse une fois, et après on met les bandes sous clé[8]." »
Toutefois, de nombreuses copies sur cassette VHS vont être effectuées : tout d'abord par les auteurs eux-mêmes, par des téléspectateurs mais également par des employés de Canal+. Le film va commencer à circuler, grâce au bouche à oreille et progressivement se créer une réputation de film culte[4],[5],[7],[8],[13].
Une seconde diffusion télévisée a lieu en sur la chaîne Festival (devenue depuis France 4), à la mort du producteur Robert Nador[3],[5].
Le , le film est officiellement projeté sur grand écran au centre Georges-Pompidou lors du festival Hors Pistes en présence des deux auteurs[3],[4],[7],[8],[14], puis le lors de la première édition du festival TMC[5].
Le au Forum des Images de Paris à l'occasion de la soirée de clôture de la « Colo Panic! X Chroma » en présence de Michel Hazanavicius[15].
Le le pôle cinéma de la médiathèque de La Madeleine, près de Lille, organise pour 200 spectateurs une rencontre autour du livre "La classe américaine" publié aux éditions Allary, accompagnée de la projection du film, en présence de Michel Hazanavicius, Guillaume Allary (éditeur du livre) et David Rault (graphiste du livre).
En le film est projeté à plusieurs reprises dans le cadre du Festival Lumière 2023.
La Classe américaine ne connaît aucune commercialisation sous VHS ou DVD, du fait de la complexité de redistribution et du montant élevé des droits d'auteurs[4],[16]. Dominique Mézerette explique : « Avec ce film, nous n'avons pas fait un rond. Canal, non plus. La Warner, non plus. Tout le monde s'est retrouvé marron. Je crois qu'à l'arrivée les seuls qui ont fait un peu d'argent, ce sont les marchands de tee-shirts qui imprimaient des répliques dessus[8]. »
Le téléfilm connaît néanmoins une nouvelle jeunesse grâce à une version numérisée qui circule sur Internet, faite en - dans les studios de la rue Cognacq-Jay à Paris par des techniciens de production passionnés, à partir de la Betacam originale[17]. Le film bénéficie alors d'une plus grande notoriété.
Selon Michel Hazanavicius : « C'est un exemple unique de film qui n'est pas une marchandise, il n'a pas à se vendre, il se transmet par enthousiasme[4]. »
Dès , une restauration en haute définition du film est entreprise à l'initiative d'un fan, Sam Hocevar, qui se procure une grande majorité des films utilisés pour le détournement dans des éditions DVD de meilleure qualité que les versions qui circulaient sur Internet. Avec l'approbation des auteurs, et après un fastidieux processus de montage et de recherche, c'est finalement en que la quasi-intégralité des plans a pu être identifiée et récupérée sur des versions numériques[6],[7],[17],[18].
En , les dialogues complets du film sont publiés par Michel Hazanavicius chez Allary Editions[6],[7],[9],[11]. Le livre est un pastiche des Classiques Larousse des années . Il comporte un véritable appareil critique coécrit par Alain Véquaud, professeur agrégé de lettres et Michel Hazanavicius (sous le pseudonyme de Raymond Fucre), qui réalise également les illustrations originales de l'ouvrage. Les notes de bas de pages, sous le ton de l'humour et autodérision, sont signées par l'équipe d'auteurs du jeu télévisé Burger Quiz[4],[13],[16].
La Classe américaine est le troisième volet de la série Le Grand Détournement, réalisée par la même équipe et diffusé sur Canal+ :
(ou Eine grosse Fünf qui signifie « Une grande Cinq »)
Diffusé dans le cadre de La journée de la télé (ou Dimanche télé) le sur Canal+.
1992 : la chaîne de télévision La Cinq disparaît tragiquement, Derrick essaye de la sauver en contactant des héros tels que le capitaine Kirk, Starsky et Hutch, Navarro. Mais ses plans sont contrecarrés par Superman, aidé par Numéro 6 (en référence à la chaîne de télévision M6) et Roger Moore, qui le met hors d'état de nuire.
(ou Le Triomphe de Bali Balo, ou La Splendeur de la honte, ou L'Invasion des pervers polymorphes, ou Le Lapin connaît la musique)
Ce film mêle des séquences originales de Valérie Payet et Philippe Dana à des extraits redoublés de dessins animés avec Bugs Bunny, Daffy Duck, ainsi que de films avec Steve McQueen, Burt Lancaster, Jack Nicholson, Jean Gabin, etc.
La phrase « Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence » est tirée et adaptée de la chanson Le petit Tortillard de Plastic Bertrand. Cette réplique est reprise en dans la série animée South Park dans l’épisode « Les Comptines du singe batteur ».
En , la version française de l'épisode « Le Hapa Loa de Butters » inclut les références « Ça doit être les burgers » et « On va manger des chips », tirées du film.
Dans la saison 2 de l'anime Gundam 00 (), le personnage de Nena Trinity meurt en disant : « Monde de merde » dans la version sous-titrée française.
Le générique de fin de Fatal (2010) comprend un clip parodique où le personnage de Chris Prolls propose de tourner « un flim ».
Dans l'épisode 65 de la série Bref (), le personnage principal cite la phrase « Tu sais donc pas que c'est pas bien d'être raciste ? » quand lui et son ami Charles échangent des répliques de films[19].
Dans l’anime Great Teacher Onizuka (épisode 22), le personnage d'Onizuka dit : « Ouais j’ai la classe, j’ai la classe américaine ! ».
La chanson Groovambar du groupe Le Peuple de l'herbe (Triple Zéro, 2000) reprend l'introduction : « Et maintenant un petit peu de musique avec Alain Souchon... Oh non pas lui ! ».
Le groupe 10 Rue D'La Madeleine a nommé une chanson La classe américaine (Sur les Murs, 2006). Elle démarre par un extrait du film : « Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. D'ailleurs il faut pas rester debout, asseyez-vous, mettez vous à l'aise. »
Le groupe Joe La Mouk sample également cet extrait dans son morceau J'habite dans le beat (Un Recueil de Merdes, 2007) ; le groupe a également réalisé des détournements de films.
Dans l'introduction de la chanson Tant d'Argent dans le Monde de La Ruda (2007), on entend George Abitbol prononcer sa célèbre phrase « Ah... Monde de merde... ».
Dans The Legend of Zelda: Twilight Princess (), est cité : « Il est déjà 9 heures là ? » et « Hé ! Mais j'te reconnais toi ! Ouais, je suis sûre que je te reconnais ! ».
Dans The Legend of Zelda: Phantom Hourglass (), Linebeck dit : « La pluie de tes sarcasmes coule sur la toile cirée de mon indifférence ».
Dans Grand Theft Auto IV () : « On va manger des chips ! T'entends ? Des chips ! » (sous-titres d'une cinématique de la mission Wrong is Right).
Dans World of Warcraft: Wrath of the Lich King (), est cité : « Ça doit être les burgers ».
Dans Grand Theft Auto: Chinatown Wars () : « - Peut-être, mais moi, j'ai la classe ! - Moi aussi j'ai vu ce flim, abruti. "Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence". Balance le matos. » (sous-titres d'une cinématique de la mission « Missed the boat? »).
Dans League of Legends () l'un des personnages, Draven, dit : « Je suis le roi de la classe, l'homme trop bien sapé ».
Dans Battlefield: Bad Company 2 () ; dans le mode solo, à la fin de la mission : « Plus de ouiches lorraines ».
Dans Red Dead Redemption () "L'homme le plus classe du monde" est le nom d'un trophée ; il est fait référence aussi aux « animaux préhistoriques partouzeurs de droite » dans un des journaux achetables au cours du jeu (article « Homme ou Singe ») : « Il y a des millions d'années, l'Ouest était le terrain de chasse des plus grands des animaux : des reptiles géants hauts de douze mètres et dotés de plus de mille dents, plus enclins à l'amour à plusieurs, votant à droite ».
Dans Final Fantasy XIV: A Realm Reborn ()[20], une quête se nomme « L'homme le plus classe du monde ».
Dans L.A. Noire (), le sous-titre dans l'affaire en contenu téléchargeable « La cité sans voile » (« The Naked City ») est « Sexe plus histoires de cul égalent meurtre » ; une mission secondaire s'appelle également « La ferme ? Quelle ferme ? » (« The Blue Line »).
Dans Portal 2 (), dans le combat final (Verity Fact Core), est dit : « Selon des algorithmes très évolués, le nom le plus classe du monde est Abitbol ».
Dans la version française de Payday 2 () différents trophées sont des références à des répliques du film :
Dans Watch Dogs () le scanner des passants révèle que l'un d'entre eux est un « partouzeur de droite ».
Dans Fallout 4 (), une des missions s'appelle « Le train de tes injures... »[21].
Dans Marvel's Spider-Man () un des trophées du jeu en version française s'appelle « Trop bien sapé ».
Dans Fallout 76 (), lors de la sélection d'équipement du personnage, les dialogues font références aux répliques « ...ça fait tellement has been » et « Ne confondez pas classe et coquetterie ».
La plupart des vidéastes « détourneurs » comme Mozinor ont commencé leur activité après avoir vu le Grand Détournement. On peut d'ailleurs entendre des citations de La Classe Américaine dans plusieurs détournements de Mozinor, notamment la citation « Monde de merde »[10].
Dans la vidéo « The Witcher 3 ft. le Fossoyeur - Hard Corner » du vidéaste Benzaie, le personnage interprété par François Theurel prépare des « ouiches lorraines », comme dans le film[22].
L'émission de jeu de rôle sur table La Bonne Auberge (depuis ) créée par Lucien Maine et diffusée sur Twitch, est une référence directe au film[23].
La réplique d'Orson Welles : « Pas mal, non ? C'est français. » devient un mème en France dans les années 2010[24]. En 2024, le Premier ministre français Gabriel Attal l'emploie afin de vanter l'attractivité économique du pays, sa croissance et la baisse de ses émissions de gaz à effet de serre[25],[26].
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