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photographe et journaliste suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Laurence Deonna, née le à Genève et morte le dans la même ville, est une reporter, écrivaine et photographe suisse.
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Waldemar Deonna (grand-père) |
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Elle est connue pour ses livres sur le Yémen, la Syrie, l'Iran, l'Irak et le Kazakhstan.
Laurence Deonna est la fille d’Anne-Marie Vernet-Faesch, issue de la haute bourgeoisie protestante genevoise (comme son mari[pas clair]), et de Raymond Deonna, juriste, économiste, homme politique[1] (il a été conseiller national[2]) également président du conseil d'administration de l'ancien Journal de Genève de 1950 à 1970[3]. Le grand-père, Waldemar Deonna (un prénom hérité de sa mère danoise), était un helléniste et un archéologue connu[1].
Laurence Deonna grandit à Jussy, dans le canton de Genève[4]. Son frère cadet, Pierre, se tue accidentellement avec un revolver à l'âge de 7 ans[4].
Dans les années 1950, elle quitte l'école avant d'avoir obtenu son baccalauréat[réf. souhaitée] pour aller étudier une année l’art dans le sud de l’Angleterre, à la Bath Academy of Arts[4]. Elle y pratique le dessin, la peinture, les marionnettes, le théâtre contemporain — elle tiendra notamment un rôle dans une des œuvres du poète gallois Dylan Thomas[réf. souhaitée]. On la retrouve ensuite à Paris, à l’École des beaux-arts[réf. souhaitée], après quoi elle revient à Genève, où elle exerce toutes sortes de métiers, dont celui de chauffeur chez Avis , puis d’hôtesse de l'air dans l'ancienne compagnie d'aviation Swissair[4].
Ensuite, elle passe une année dans une école de secrétariat où elle approfondit les langues étrangères, apprend la dactylographie et la sténographie, ainsi que le maniement d’un télex. Puis, durant cinq ans, elle est l'assistante du marchand d'art contemporain Jan Krugier, qui joue un grand rôle dans sa vie[2].
Elle découvre le métier de reporter en lors de la guerre des Six Jours, entre Israël et les pays arabes. Bien qu’ayant « couvert » bien d’autres régions du monde depuis lors, le Moyen-Orient n’en restera pas moins sa région de prédilection[5]. Elle compte presque un demi-siècle de collaboration avec les médias les plus divers, suisses et étrangers, et avec la chaîne britannique Frontline News Television.
On lui doit d’innombrables reportages : en Palestine, en Israël, au Liban, en Syrie, en Irak, en Iran, en Égypte, dans les pays du Golfe arabe et surtout au Yémen dont Laurence Deonna est une experte reconnue[6]. L’Asie centrale musulmane ex-soviétique fait également partie de son éventail : Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan, Turkménistan, Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, le Caucase, la Géorgie… Elle a aussi couvert les pays du Maghreb, la Birmanie, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, l’Éthiopie, la Somalie, la Chine, la Russie et d’autres pays de l’Est européen. « Ses livres de mémoires accumulées sont à l'image d'une lente décantation et par certains côtés un enseignement où elle témoigne de ses propres difficultés, peurs, errements [ ] et la fréquentation des guerres n'a pas amoindri sa sensibilité au contraire[7]. » En 2020, âgée de 83 ans, elle publie Lira Baiseitova. Lanceuse d'alerte, ouvrage qui raconte le combat de la journaliste kazakhe Lira Baiseitova, réfugiée politique à Genève[8].
Laurence Deonna meurt le , en début d'après-midi[9], à son domicile genevois[10].
Après un premier mariage blanc au début de sa vie d'adulte, rapidement dissout[4], Laurence Deonna épouse en 1997 Farag Moussa, un diplomate égyptien[11],[12]. Il meurt en 2021[9].
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