La Roche-Bernard
commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Roche-Bernard [la ʁɔʃ bɛʁnaʁ] est une commune française, chef-lieu du canton de La Roche-Bernard, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne. Elle fait partie des douze communes de l'intercommunalité Arc Sud Bretagne et de l'arrondissement de Vannes.
La Roche-Bernard | |||||
La Roche-Bernard et son port de plaisance. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Vannes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Arc Sud Bretagne | ||||
Maire Mandat |
Bruno Le Borgne 2020-2026 |
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Code postal | 56130 | ||||
Code commune | 56195 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rochois, Rochoises | ||||
Population municipale |
695 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 655 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
8 338 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 08″ nord, 2° 17′ 51″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 58 m |
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Superficie | 0,42 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Muzillac | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | https://www.laroche-bernard.com | ||||
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Faisant partie de l’association Petites Cités de caractère, la commune est surtout connue pour son port de plaisance sur les berges de la Vilaine ainsi que son vieux quartier.
Attesté sous sa forme latine Rocha Bernardi en 1026[1], Rupes Bernardi en 1252.
Son nom en gallo est La Roch. Son nom en breton est Ar Roc'h-Bernez[2].
La Roche-Bernard est une commune qui se situe à 36 km au nord-ouest de Saint-Nazaire, à 41 km au sud-est de Vannes et à 70 km au nord-ouest de Nantes. L'axe Vannes-Nantes (N 165) passe par le pont du Morbihan aux abords de la commune. L'océan Atlantique se trouve lui à une vingtaine de kilomètres.
La commune de La Roche-Bernard est bordée au sud par la presqu'île guérandaise, à l'ouest par la presqu'île de Rhuys et au nord par le pays de Questembert.
Enfin, La Roche-Bernard se situe à la limite entre les régions Bretagne et Pays de la Loire mais elle appartient au département du Morbihan quoique située sur la rive gauche de la Vilaine.
La superficie de la commune ne dépassant pas les 42 ha, La Roche-Bernard est l'un des plus petits chefs-lieux de canton de France. Elle est aussi connue pour être le point d'entrée routier du sud de la Bretagne par le pont de La Roche-Bernard et le pont du Morbihan. Son territoire est entouré par des communes d'une superficie bien plus importante : Nivillac, Férel, Marzan et Herbignac.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arzal à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , La Roche-Bernard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (76,4 %), eaux continentales[Note 1] (15 %), forêts (8,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'occupation du site est attestée, dès l'âge du bronze par la découverte d'un dépôt d’épées dites en « langues de carpe »[15]. Le territoire de la Roche-Bernard était situé à la frontière occidentale de la cité des Namnètes, face à celle des Vénètes, sur la rive droite de la Vilaine[16].
Bernard est mentionné pour la première fois dans une charte datée du XIe siècle et qui se trouve dans le Cartulaire de Redon. Un dénommé Simon, fils de Bernard, fonda avec l'abbé Hélogon, l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois en 1026. En 1089, on retrouve ensuite le nom d'un certain Bernard de La Roche au nombre des témoins présents lors d'un jugement rendu par le duc Alain Fergent au profit des moines de Redon.
Un château, siège d'une seigneurie puissante, y est édifié dans le premier tiers du XIe siècle[17]. Sur 5 000 km2, le territoire de la baronnie s'étendait jusqu'à la mer, était clairement délimité par la Vilaine et les forêts le séparaient des marais du Brivet. Les barons de La Roche-Bernard fréquentent, parfois assidument, la cour des comtes de Nantes puis ducs de Bretagne qui sont soucieux de s'assurer la fidélité de seigneurs qui contrôlent un passage stratégique sur la Vilaine. Sans doute inquiet pour le repos des âmes de son père Bernard et de son frère Rivallon, l'un et l'autre assassinés[18], Simon de la Roche-Bernard dote largement les religieux : il effectue en 1031 une dotation à Saint-Sauveur de Redon et semble, dès cette époque, avoir fondé l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois où mourut vers 1100 un de ses successeurs, Bernard II, qui s'y était retiré[19].
Pendant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365), qui oppose Jean de Montfort à Jeanne de Penthièvre, épouse de Charles de Blois, les barons de La Roche-Bernard prennent le parti du roi de France. Leur château est alors entièrement détruit par les partisans de Jean de Montfort. Ils quittent la ville et se réfugient à Missillac au château de la Bretesche.
En 1421, Louis d'Avaugour (1390-1445) est seigneur d'Orbs sous la vicomté de Falaise et seigneur du Parc. Il fait partie de l'armée qui secourut le roi Charles VII et fut gouverneur de La Roche-Bernard[Note 2]. Il est marié à Catherine de Rouvray en 1422, fille unique et héritière de Martin du Rouvray, seigneur de Lauresse, et de Marguerite de Taillecoul héritière de Courtalain et du Bois-Ruffin.
En 1547, François de Coligny, marquis d'Andelot et mari de Claude de Rieux, devient baron de La Roche-Bernard. En introduisant le culte protestant en 1558, il en fait l'un des premiers centres établis de Bretagne. À son instar, nobles et bourgeois se convertissent. Cité réformée au sein d'une province catholique, elle est occupée en 1590 par des troupes espagnoles commandées par le duc de Mercœur.
En 1595, le duc de Mercœur fait bâtir auprès de la Roche-Bernard un fort[20], pour empêcher la navigation sur le fleuve Vilaine, et pour se faire une place forte dans ce pays où il n'y avait aucune forteresse.
De 1629 à 1634, sous l'ordre du cardinal de Richelieu, La Roche-Bernard abrite un important chantier de construction navale duquel sortira la Couronne, premier vaisseau de ligne à trois ponts de la marine royale. D'autres vaisseaux, notamment consacrés à la traite négrière contribuent à la prospérité du port.
En 1665, les baronnies de La Roche-Bernard et de Pontchâteau sont unies au marquisat de Coislin, érigé en duché-pairie de Coislin en faveur d'Armand du Cambout qui interdit le culte protestant à La Roche.
En 1666, La Roche-Bernard est érigée en communauté de ville par Louis XIV, privilège fort recherché à l'époque, ce qui permet à la ville de députer aux États de Bretagne.
C'est au XIXe siècle que l'activité portuaire atteint son apogée à La Roche-Bernard, notamment dans les années 1880-1890. Près de 200 navires venant de tout l'arc atlantique transitent par son port car c'était le port d'approvisionnement de Redon qui lui-même l'était pour Rennes. Dans les cales des navires : du sel, du vin, de la chaux mais aussi des poteaux de mine. La construction navale atteint aussi son apogée à cette période.
Le XIXe siècle sera marqué par les grands travaux, parmi lesquels la construction d'un premier pont pour franchir la Vilaine (inauguré en 1839, aujourd'hui disparu), la réalisation du quai Saint-Antoine puis du quai de la Douane, le percement du rocher afin de faciliter le passage entre les deux quais.
En 1893, L. Maître, cité par Georges Minois, décrit ainsi l'habitat rural des environs de La Roche-Bernard :
« Les habitations de la plupart des cultivateurs ressemblaient plutôt à des écuries qu'à des logements destinés à des êtres humains […]. Le sol était en terre battue […]. L'étable aux bœufs et aux vaches n'était séparée de la chambre du maître que par une cloison de planches […]. Cette disposition, il est vrai, augmentait sans frais la chaleur de l'habitation, mais, en revanche, le voisinage des bêtes imposait, pendant l'été, le désagrément de respirer un air trop chaud et empesté d'exhalaisons infectes. Un logis sans air et sans lumière, sous les yeux une avant-cour remplie de fumier en décomposition, voilà les conditions détestables dans lesquelles trop souvent notre paysan passait son existence[21]. »
Face au développement des autres modes de transport dans la fin de la seconde moitié du XIXe siècle, notamment ferroviaire, le trafic fluvial dans le port de la ville va rapidement décroître. De plus, les salines des marais salants de Guérande ne peuvent plus rivaliser avec l'émergence de nouvelles zones de production de sel notamment dans le Sud de la France. La rapidité toujours croissante des transports rendent le transport à pied caduc. C'est toute une région qui s'enfonce dans une crise économique majeure et La Roche-Bernard, dont la richesse était en partie liée au commerce du sel, n'y échappe pas.
Lorsque la Première Guerre mondiale débute en 1914, l'ordre de mobilisation générale est affiché devant la mairie. Plusieurs soldats partent au front en partant de la gare de Vannes. Attenant à la mairie s'élevait un hôpital qui deviendra plus tard un dispensaire où seront soignés les soldats blessés au front. En 1917, alors que les États-Unis entrent en guerre aux côtés des Alliés puis qu'ils débarquent à Saint-Nazaire, La Roche-Bernard accueille un détachement du génie qui s'installe alors au Rhodoir. Pour les Rochois, l'arrivée de ces nouveaux occupants provoquent l'émerveillement car ils découvrent l'avancée technologique des Américains notamment de l'automobile.
En 1926 l'école publique de filles de La Roche-Bernard avait une institutrice et deux élèves[22].
Durant la Seconde Guerre mondiale, La Roche-Bernard acquiert une importance stratégique pour l'armée allemande en raison de sa situation géographique et de la présence du seul pont sur la Vilaine depuis son embouchure jusqu'à Redon. Pour cette raison, un important contingent allemand stationnait dans la ville dont l'état-major était établi au manoir du Rhodoir situé un peu en retrait de la ville.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à La Roche-Bernard comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d' au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.
Dès le début de cette période, les Allemands décidèrent de miner le pont de La Roche-Bernard datant du XIXe siècle afin de stopper la progression des Alliés. Cependant, le , la foudre tombe sur l'une des mines posées et fait sauter le pont. La commune ne sera libérée qu'au moment de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire, soit le .
Durant la seconde moitié du XXe siècle, la ville prend un nouvel essor avec le développement de la navigation de plaisance et de son activité touristique. Après la guerre, le trafic maritime est stoppé à cause de la passerelle flottante, construite en 1948 à partir d'éléments de Port Mulberry, installée pour pallier la destruction du précédent pont. Le tour de France cycliste y passera durant l'été 1954. En 1960, après 10 ans de travaux, le pont de La Roche-Bernard est inauguré et la ville devient alors le passage obligé pour franchir la Vilaine.
Des travaux d'aménagement des bords de Vilaine sont réalisés : agrandissement du port de plaisance, aménagement d'une promenade le long du quai Saint-Antoine. La ville attire alors aussi une forte proportion de résidents britanniques. Face au trafic routier grandissant, on pouvait voir jusqu'à 20 km de bouchon par jour durant la saison estivale car le pont ne possède que 2 voies de circulation. On décide de la construction d'un Pont du Morbihan à 4 voies de circulation qui contourne la commune par le nord.
Le , la communauté de communes du Pays de La Roche-Bernard est créée par le regroupement de quatre communes : La Roche-Bernard, Marzan, Nivillac et Saint-Dolay. Son existence sera brève puisque le , elle fusionne avec la communauté de communes du Pays de Muzillac pour ainsi créer l'intercommunalité Arc Sud Bretagne regroupant 12 communes.
En 1636, Dubuisson-Aubenay, de passage à La Roche-Bernard, écrit ces quelques lignes au sujet de la langue en usage à La Roche Bernard et dans le voisinage : « Passé le traject, vous entrez en la Roche Bernard, bourg bien gros, par eux appelé ville ; […] Là, la langue maternelle est gallote ou françoise, la bretonne demeurant au-delà de la rivière qui sépare les diocèses de Vannes et de Nantes, tous deux mixtes. Car dans celuy de Nantes, plus bas vers la mer, on parle breton et françois[23] ». On en conclut que la Vilaine servait à l'époque, à la hauteur de La Roche-Bernard, de frontière linguistique entre le breton et le français.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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maire en 1834 | ? | Eugène Thomas de Closmadeuc (1798-1858) |
Docteur-médecin Conseiller d'arrondissement | |
19.. | 1995 | Michel Prou | DVD | Conseiller général (1973-1998) |
mars 1995 | octobre 2003 | Jean-François Daty | - | - |
novembre 2003 | mars 2008 | Jean Gatin | - | - |
mars 2008 | décembre 2019 (démission[24]) |
Daniel Bourzeix | UMP-LR | Ingénieur |
décembre 2019[24] Élu en 2020[25] |
En cours | Bruno Le Borgne (par intérim de décembre 2019 à mai 2020) |
DVD | Président de la communauté de communes Arc Sud Bretagne Premier adjoint de son prédécesseur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 695 habitants[Note 3], en évolution de +4,35 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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699 | 695 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 324 hommes pour 375 femmes, soit un taux de 53,65 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 1,9 | |
6,8 | 13,3 | |
20,4 | 20,5 | |
25,0 | 21,1 | |
20,1 | 17,6 | |
13,3 | 11,7 | |
14,2 | 13,9 |
Le Vieux Quartier de La Roche-Bernard est le quartier historique de la ville. Situé en bordure du promontoire granitique, il est constitué d'un ensemble de maisons et d'anciens entrepôts datant majoritairement du XVIe siècle. La rue de la Saulnerie témoigne de l'ancienne fonction commerciale et de transit de marchandises de ce quartier mais aujourd'hui le quartier historique de la ville abrite plusieurs artisans et ateliers d'arts : potier, maroquinier, calligraphe… Plusieurs bâtiments remarquables se situent dans ce secteur.
L'activité portuaire de La Roche-Bernard est attestée dès le XIIIe siècle. La plaisance est désormais l'activité et le trait principal du port de la ville.
La traversée de la Vilaine au niveau de La Roche-Bernard a toujours été une affaire compliquée. Aujourd'hui, sur les quatre ponts construits durant les siècles précédents, seuls deux d'entre eux ont subsisté.
En 1911, le pont suspendu est remplacé par un pont à arches métalliques. Ce chantier est conduit sans interruption de la circulation : les arches sont mises en place de part et d'autre de l’ancien tablier qui est progressivement remplacé par le nouveau. Grâce à cette modification, la ligne des Chemins de fer du Morbihan construite à voie étroite (1 m), put traverser la Vilaine et assurer la liaison entre Vannes et Saint-Nazaire. L'ancien pont de La Roche-Bernard connut un destin tragique, puisqu'il fut miné durant la Seconde Guerre mondiale, puis, pendant la journée du 15 août 1944, la foudre s'abat sur l'une des mines, provoquant la destruction de l'édifice (ceci a été vu par plusieurs personnes).
Malgré la surface réduite de la commune, La Roche-Bernard possède plusieurs espaces naturels.
La Vilaine s'écoule près de La Roche-Bernard. La ville se situe à 20 km de l'embouchure entre le fleuve et l'Océan Atlantique et c'est au niveau du quai de la Douane que la profondeur de ce cours d'eau est la plus élevée de tout son parcours depuis sa source jusqu'à son embouchure.
Situé rue du Passage, ce promontoire granitique surplombe la Vilaine et le port. On y trouve aussi 2 canons ayant appartenu au vaisseau de guerre français « Le Juste » coulé durant la bataille des Cardinaux en 1759. Une plaque commémorative signale que c'est à La Roche-Bernard que fut construit au XVIIe siècle le vaisseau de guerre la Couronne.
C'est l'unique parc de la ville. Situé en contrebas du Vieux Quartier, ce parc était à l'origine un espace occupé par une multitude de potagers individuels dont un subsiste encore aujourd'hui. Les terrains furent ensuite rachetés par la municipalité pour en faire un jardin d'agrément tout en préservant le patrimoine végétal existant. Un ruisseau, qui part de l'ancien lavoir, traverse le parc pour ensuite se jeter dans la Vilaine. Depuis 1997, le Festival les Garennes s'y tient chaque année durant l'été.
Les armoiries de La Roche-Bernard se blasonnent ainsi : |
La commune compte trois salles d'exposition :
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