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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Joseph Pierre André Méry, né le aux Aygalades et mort le à Paris 9e[1], est un journaliste, romancier, poète, dramaturge et librettiste français.
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Joseph Méry |
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Après des études au lycée Thiers de Marseille, Méry se jeta de bonne heure dans le parti bonapartiste[2]. Sa première célébrité lui vint d’une satire en vers qui lui valut quinze mois de prison en 1820[2]. Il collabora au journal la Méditerranée, et il fonda, plus tard, le Phocéen, journaux qui ont fusionné pour devenir le Sémaphore.
Monté à Paris, en , il fait la connaissance d’Auguste Barthélemy, et rédige avec lui des satires, comme les Sidiennes, la Villéliade, – que l’éditeur avait payée 25 000 fr. –, le Napoléon en Égypte, la Peyronnéide, la Guerre d’Alger, et un grand nombre de romans et de nouvelles aujourd’hui oubliés. Il a produit beaucoup de romans et de pièces de théâtre, son premier roman ayant été le Bonnet vert et la Bataille de Toulouse sa première pièce[2].
Lors de la Révolution de Juillet, il prit le fusil et composa un poème, l’Insurrection, et un hymne, la Tricolore, dont Halévy a composé la musique[2]. En , parut la Némésis mais, la seconde année, le Gouvernement ayant demandé à Méry et à Barthélémy 100 000 francs de cautionnement, les auteurs furent obligés de cesser leur publication.
En , il fonde avec Louis-Charles Mahé de La Bourdonnais la première revue échiquéenne Le Palamède. En , il va en Italie retrouver la reine Hortense[2]. En 1847, il publie un recueil de règles de jeux intitulé L'Arbitre des jeux, accompagné de poèmes sur ce thème.
Librettiste, il a écrit aussi pour le théâtre, notamment La Bataille de Toulouse, que Verdi a adapté pour son opéra La battaglia di Legnano.
De son temps, il est reconnu pour son esprit et ses capacités d’improvisation. Il produit plusieurs pièces de théâtre à Paris et collabore avec Gérard de Nerval à des adaptations de pièces, dont quelques-unes de Shakespeare.
« Trois de ses ouvrages sont considérés comme des romans criminels : Le Bonnet vert (Boulland, 1830) ; L'Assassinat (Canel & Guyot, 1832) et Salons et souterrains de Paris (Lévy, 1851)[3] ».
Ami de Balzac, Hugo, Gautier, Nerval, Dumas, il fréquente les cercles littéraires et intellectuels à la mode. Journaliste de métier, « ses critiques contre le gouvernement de la Restauration lui valent trois mois de prison »[3]. Alexandre Dumas décrit ainsi son ami Joseph Méry : « C'est une de ses créatures à part que Dieu a faites en souriant, et dans laquelle il a mis tout ce qu'il y a de bon, d'élevé et de spirituel dans les autres hommes. Méry, c'est un cœur d'ange, c'est une tête de poète, c'est un esprit de démon »[4].
En , Alexandre Dumas invite tous les poètes de France à faire montre de leurs talents en composant des poèmes à partir de bouts-rimés choisis à cet effet par Joseph Méry. En , Georges Bizet compose son recueil pour piano Les Chants du Rhin, en s’inspirant de six de ses stances. À l’opéra, il a signé notamment le livret de Sémiramis (1860), opéra en 4 actes de Rossini et, en collaboration avec Camille du Locle, Don Carlos (1867), opéra en cinq actes de Verdi.
Il était le frère de Louis Méry (1800-1883)[5], journaliste au Caducée, au Tambourinaire et au Ménestrel, archiviste de la ville de Marseille, auteur d’une Histoire de Provence en quatre volumes, parue de 1830 à 1837. Il a succombé à une maladie du larynx[6]. Il avait reçu une pension de Napoléon III.
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