Georges Bell
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Joachim Hounau, né à Pau le [1] et mort à Paris le , est un homme de lettres français connu sous le nom de plume Georges Bell.
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Jacques-Joachim-Pantaléon Hounau[1] est le fils de Catherine Lever et du médecin palois Henry-Michel Hounau (vers 1780-1868)[2].
Installé à Paris, Joachim Hounau gagne sa vie pendant quelque temps comme maître d'études au Lycée Monge (Lycée Saint-Louis). Au lendemain de la Révolution de février 1848, il quitte son emploi et devient l'un des principaux rédacteurs, avec Hippolyte Seigneuret, du journal La Commune de Paris. Les bureaux de cette feuille révolutionnaire sont installés au no 16 de la rue de Rivoli, chez Joseph Sobrier. C'est également le lieu de réunion du « Club des clubs » (ou Comité centralisateur des clubs), présidé par Aloysius Huber et dont Hounau est l'un des membres[3].
Lors de la manifestation du 15 mai 1848, une marche pacifique qui dégénère en envahissement de l'Assemblée nationale et en tentative d'insurrection, Hounau est reconnu par Alphonse de Lamartine aux côtés d'Auguste-François Quentin et de Gabriel Laviron dans un groupe mené par l'« ouvrier Albert ». Au cours de l'intrusion des révolutionnaires dans la salle de l'Assemblée, Hounau aurait eu une attitude menaçante à l'encontre de Lamartine. Le soir même, Hounau et Seigneuret sont arrêtés chez Sobrier par la garde nationale, mais Hounau est relâché en l'absence de renseignements[4]. Il se cache alors avec le soutien de Pascal Duprat et reste à Paris sous le pseudonyme de Georges Bell[5].
Accusé d'avoir commis un attentat contre le gouvernement[6], Hounau est jugé par contumace au printemps 1849 par la Haute Cour de justice de Bourges. À l'issue du procès, le , il est condamné à la déportation[7]. Il est finalement gracié en 1853.
En 1853-1854, Bell compte parmi les collaborateurs du Mousquetaire d'Alexandre Dumas[8], rédigeant principalement des articles de critique littéraire. Ami très proche de Gérard de Nerval à la fin de la vie de ce dernier[9], il a également été l'ami et le secrétaire de Joseph Méry[10].
Au cours des années 1850, Georges Bell collabore à plusieurs journaux et revues. Dans les années 1860, il travaille à La France, à La Presse et à La Liberté d'Émile de Girardin. Au début de la Troisième République, il est l'un des rédacteurs de L'Illustration.
À la mort de Girardin, en 1881, Georges Bell quitte La France et suit Charles Laurent au Paris, dont il rédige la critique littéraire. En 1883, il est le rédacteur en chef du Moniteur du Puy-de-Dôme[11].
Georges Bell meurt en son domicile du no 76 de l'avenue des Ternes le [12]. Ses obsèques ont lieu à l'ancienne église Saint-Ferdinand-des-Ternes[13].
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