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compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis-Joseph-Ferdinand Hérold est un compositeur français, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine[1].
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Hérold (d) |
Pseudonyme |
Landriani |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Jeanne-Gabrielle Hérold (d) |
Conjoint |
Adélaïde-Élise Rollet (d) |
Enfants |
Ferdinand Hérold Adèle Hérold (d) |
A travaillé pour | |
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Mouvement | |
Instrument | |
Maître | |
Genres artistiques | |
Distinctions |
La Fille mal gardée, Emmeline (d), Ludovic, Zampa, Le Pré aux clercs |
D’origine alsacienne, Ferdinand Hérold est fils unique de François-Joseph Hérold (1755-1802), pianiste et compositeur, et de Jeanne-Gabrielle Pascal. Il est le petit-fils d’un organiste, Nicolas Hérold. Il est donc élevé dans une atmosphère musicale. D’autant plus qu’entré au pensionnat Hix à l’âge de six ans, il suit parallèlement des cours de théorie musicale avec François-Joseph Fétis, le futur éditeur de La Revue musicale. À l’âge de sept ans, il joue du piano et commence déjà à composer.
Son père s’opposait à ce qu’il fasse carrière dans la musique mais la mort de ce dernier, en 1802, lui permet de regarder ce projet avec plus de réalisme. Il entre au Conservatoire de Paris en 1806, où il a des professeurs de tout premier plan : son propre parrain Louis Adam (père du compositeur Adolphe Adam) en piano, Charles Simon Catel en harmonie, Rodolphe Kreutzer en violon et Étienne Nicolas Méhul en composition.
En 1810, il gagne le premier prix de piano, avec un morceau qu’il avait lui-même composé, ce qui ne s’était jamais vu. Il part pour Rome avec François Rude et David d'Angers en 1813 après avoir remporté le Prix de Rome l’année précédente. Au printemps, il y compose sa première symphonie.
En 1815, il part s’installer à Naples pour raisons de santé. Il y compose plusieurs morceaux, dont sa seconde symphonie et trois quatuors pour instruments à cordes. Son premier opéra, La gioventù di Enrico Quinto (La Jeunesse d’Henri V) est représenté au Teatro del Fondo, sous le pseudonyme de Landriani. Alors que les compositeurs français étaient généralement mal reçus, il gagne le succès du public mais pas celui des compositeurs napolitains. Joachim Murat l’engage même pour enseigner le piano à ses filles, si bien qu’après son exécution, il doit quitter l’Italie. Il passe alors par l’Autriche, où Metternich l’emploie quelques mois, par Munich et la Suisse et regagne Paris.
C’est alors qu’il acquiert la célébrité grâce à un opéra écrit en collaboration avec François-Adrien Boieldieu, Charles de France (1816). Il connaît encore le succès cette même année avec un second opéra, Les Rosières, dédié à son ami et professeur Méhul. Si La Clochette (1817) est encore une réussite, ce n’est pas le cas des opéras suivants Le Premier venu et Les Troqueurs (1819), déjà mis en musique en 1753 par Antoine Dauvergne. De mauvais choix de livrets compromettent encore L’Amour platonique et L’Auteur mort et vivant. Hérold, découragé, décide alors d’abandonner l’opéra.
En 1821, il devient assistant au théâtre italien et voyage en Italie pour recruter des chanteurs. Il y retrouve la santé et l’inspiration. Il revient alors sur scène avec un nouvel opéra Le Muletier (1823) sur un livret de Paul de Kock et Lasthénie, puis profite de l’engouement pour l’Espagne après la victoire française du Trocadéro pour présenter Vendôme en Espagne, en collaboration avec Daniel-François-Esprit Auber (1823). En 1824, l’Opéra-Comique lui commande Le Roi René. Il continue cependant à travailler pour le théâtre italien où il devient « maître de chœur » en 1826.
Il écrit toujours énormément et alterne échecs (Le Lapin blanc, L’Illusion) et succès (Marie, Emmeline). Il est néanmoins embauché à l’Académie royale de musique et fait chevalier de la Légion d’honneur en 1828.
Il épouse le à Neuilly-sur-Seine Adélaïde Elise Rollet (1806-1861) qui lui donne un fils l'année suivante, Ferdinand, futur préfet de la Seine.
1828 voit la création, à la demande du maitre de ballet Jean-Pierre Aumer, d'une musique de ballet pour une œuvre préexistante depuis 1789 et dont les danses se faisaient sur des airs populaires français : La Fille mal gardée, restée au répertoire jusqu'à nos jours. En plein essor du ballet romantique (La Sylphide, La Fille du Danube, Giselle, La Péri...), dont les thèmes étaient généralement dramatiques, l'originalité de cette œuvre réside dans son sujet comique qui avait été décidé par Jean Dauberval. Musicalement, Hérold réussit à conférer une homogénéité expressive à cet ouvrage : pourtant, en plus de sa propre partition, il a recours à diverses pages de Jean-Paul-Egide Martini (plus connu pour sa mélodie Plaisir d'amour), d'autres empruntées à Gioacchino Rossini et Gaetano Donizetti et adroitement insérées. Il est amusant de relever qu'en pleine expansion de la technique des pointes, c'est une danse de caractère qui retint le plus l'attention sur ce ballet, La Sabotière, dansée comme son nom l'indique, en sabots de bois. Aujourd'hui encore, de l'Opéra de Paris à Covent Garden, la tradition perdure.
Le a lieu la première de l'un de ses opéras les plus célèbres, Zampa, qui est un triomphe en France et en Allemagne où il est encore joué de nos jours. Après avoir collaboré à La Marquise de Brinvilliers (avec entre autres Boieldieu et Auber) et écrit La Médecine sans médecin, il donne en 1832 ce qui est sans doute aujourd’hui son œuvre la plus connue, Le Pré aux clercs, qui atteindra la 1000e représentation en 1871.
Mais en , un mois après la première, Hérold meurt de la tuberculose. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (13e division)[2]. Un opéra inachevé, Ludovic, est terminé par Jacques Fromental Halévy.
Une partie de la rue d’Argout, où se situe sa maison natale[3], dans le Ier arrondissement de Paris, est rebaptisée en son honneur en 1881.
Ferdinand Hérold laisse environ 160 partitions.
Sources : Vincent Giroud, « Hérold et Zampa reviennent à l'Opéra-Comique », Opéra Magazine no 26, février 2008.
Précédant Adolphe Adam, Hérold est considéré comme l'un des pères du grand ballet romantique, avec Jean Schneitzhoëffer (compositeur de La Sylphide française de 1832).
4 concertos pour piano et orchestre ː
Hérold a également composé 6 sonates et 57 compositions diverses pour piano.
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