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historien de l'art français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Michel Leniaud, né le à Toulon est un haut fonctionnaire et historien de l'art français. Archiviste paléographe, enseignant-chercheur et inspecteur des monuments historiques, il est directeur de l'École nationale des chartes du au .
Président Société des amis de Notre-Dame de Paris (d) | |
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depuis | |
Directeur École nationale des chartes | |
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Directeur de thèse |
Claude Goyard (d) |
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Fils d'un médecin de la marine[1], Jean-Michel Leniaud naît le à Toulon, dans le Var[2],[3].
Il fréquente le lycée Gambetta d'Oran, le lycée Pierre-Loti de Rochefort, le lycée Dumont-d'Urville de Toulon et le lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse[3].
Musicien amateur, il suit les cours de la classe d'orgue de Xavier Darasse au conservatoire de Toulouse (1969-1972)[4] et envisage des études de musicologie[1] avant de se réorienter vers l'histoire de l'art. Il poursuit alors des études d'archiviste paléographe à l'École nationale des chartes, dont il sort diplômé en 1976[2]. Sa thèse, Recherches sur Jean-Baptiste Lassus (1807-1857), archéologue et architecte, porte sur Jean-Baptiste Antoine Lassus, dont l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville à Paris est le dernier chantier.
Il est également licencié en histoire et en histoire de l'art, diplômé de l’École pratique des hautes études (1978), docteur d'État en droit (1986)[5] et habilité à diriger des recherches[6] en lettres et sciences humaines (1990)[7].
Jean-Michel Leniaud est un historien connu notamment pour ses travaux sur l’histoire du patrimoine et sur l’histoire de l’architecture[8].
Inspecteur puis inspecteur en chef (1989) des monuments historiques de 1977 à 1990, il est successivement conservateur régional des monuments historiques pour la région Rhône-Alpes (1979-1983), chef de la division des affaires générales et de la protection des monuments historiques (1983-1986) puis chef de la division du patrimoine mobilier (1986-1990) au ministère de la Culture où il s'occupe, entre autres, de la déconcentration des monuments historiques au niveau régional.
Il se consacre entièrement à la recherche et à l'enseignement depuis 1990, année où il est nommé directeur d'études à l’École pratique des hautes études dans la section des sciences historiques et philologiques. Il enseigne également l’histoire de l’art de l'époque contemporaine à l’École nationale des chartes comme chargé de cours (1991-1996) puis comme professeur (depuis 1996) ; et à l’École du Louvre depuis 2000[6], où il avait fondé en 1991 la classe préparatoire au concours de conservateur du patrimoine.
En 2003, il est membre de la commission présidée par René Rémond sur la répartition entre l'État et les collectivités territoriales des monuments historiques affectés au ministère de la Culture. Le rapport a été remis le [9].
Il est membre de la Commission nationale des monuments historiques jusqu'en , de la commission régionale du patrimoine et des sites d’Île-de-France jusqu'en 2012 et de celle de Poitou-Charentes jusqu'en 2016. En , il est nommé président du conseil scientifique de l'Institut national du patrimoine[10], renouvelé en 2017[11] et en 2020. Il démissionne de cette charge le 31 août 2022[12]. En , il est désigné président du conseil scientifique de la Fondation La Sauvegarde de l'art français[13].
Il est commissaire général de plusieurs expositions : Viollet-le-Duc et le goût des ruines, château de Pierrefonds, 1979-1980, Viollet-le-Duc. les visions d'un architecte, Cité de l'architecture et du patrimoine, – [14],[15] et La splendeur retrouvée de la basilique Saint-Denis. François Debret (1770-1830), architecte romantique, Centre des monuments nationaux, basilique Saint-Denis, – [16],[17].
Ses recherches portent essentiellement sur l’architecture des XIXe et XXe siècles, sur les institutions artistiques et sur l’histoire religieuse en rapport avec les arts. Il mène également une réflexion sur la notion de patrimoine dans notre société[18]. Il dirige en outre la publication des procès-verbaux de l’Académie des beaux-arts (après 1811), douze volumes parus[19]. Il est jusqu'en 2018 rédacteur en chef de la revue semestrielle Livraisons d’histoire de l’architecture.
Le , il est nommé directeur de l'École nationale des chartes[20] pour une durée de cinq ans. Pour la première fois un contemporanéiste est appelé à la tête de l'établissement[21]. Il contribue à la modernisation de l'administration et des moyens de communication de l'École, améliore le cursus des études en développant les stages internationaux, pilote le transfert depuis la Sorbonne jusqu'aux deux sites actuels de la rue de Richelieu, consolide la place de l'établissement dans le Campus Condorcet et l'installe au sein de l'Université Paris Sciences et Lettres[22].
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