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peintre académique français d'origine belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Joseph Weerts, parfois orthographié Weertz, né à Roubaix le et mort à Paris le , est un peintre français d'origine belge.
Naissance | |
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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Jean-Joseph Weerts (d) |
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Lieu de travail |
Paris () |
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Distinction |
Né à Roubaix, rue des Fabricants, de parents belges au sein d'une fratrie de neuf enfants, il s'initie au dessin dans le cabinet de travail de son père, un constructeur-mécanicien qui avait étudié à l'Académie d'Anvers. Jean-Joseph Weerts intègre ensuite l'Académie des beaux-arts de Roubaix, où il devient en 1858 l'élève de Constantin Mils. Son père décide de soutenir sa vocation et de le laisser s'éloigner du même métier que lui à la condition qu'il fasse ses preuves. En 1866, il expose une nature morte au Salon de Lille. Artiste pensionné de la ville de Roubaix, il entre en 1867 à l'École impériale des beaux-arts de Paris, où il est l'élève d'Isidore Pils et Alexandre Cabanel[1],[2].
À partir de 1869, il est exposé au Salon de peinture et de sculpture. Son premier succès est un portrait de la cantatrice Célestine Galli-Marié, réalisé en 1872. Représentatif du style académique « officiel », il siège au Conseil supérieur des beaux-arts. En 1890, il participe aux côtés de Pierre Puvis de Chavannes à la fondation de la Société nationale des beaux-arts, à la suite de quoi son atelier devient un lieu de fréquentation mondaine[2]. Au fil de sa carrière, époque où il est « réputé et honoré » relève un article de la bibliothèque de la Sorbonne paru en 2016, nombre de ses tableaux sont acquis par l'État et exposés dans des musées[1].
Il produit près de sept cents œuvres : portraits, peinture d'histoire (notamment la Révolution française et l'histoire militaire) ou d'inspiration religieuse. Son tableau La Mort de Bara, en 1883, lui vaut la Légion d'honneur. Peu de temps après sa réalisation, ce grand tableau est reproduit en photogravure et les centaines de milliers d'exemplaires tirés sont envoyés dans les écoles[1]. On reproduit aussi cette gravure dans des journaux. Cette image va ensuite imprégner la mémoire.
Il décore également un certain nombre de bâtiments publics dans toute la France, tels la Sorbonne (1904, voir infra), la salle des fêtes de l'hôtel de ville de Paris, l'hôtel de la Monnaie (Paris), et l'hôtel de ville de Roubaix, où il peint l'épisode de la charte de 1469 dans la salle Pierre de Roubaix (1913), l'hôtel de ville de Limoges ou encore le grand amphithéâtre de l'université de Lyon[1].
En 1900, il est nommé Rosati d'honneur[3]. Fondateur d'un prix de peinture à Roubaix, il participe également de son vivant, en 1924, à l'ouverture d'un musée consacré à son œuvre, situé dans la mairie de cette même ville, qu'il voulait remercier pour avoir lancé sa carrière[1],[2].
Mort en 1927, il est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise (82e division)[4]. Une rue de Roubaix porte son nom. Grâce à un comité constitué à cette fin dès le jour de ses funérailles, un monument en son honneur, exécuté par le sculpteur Alexandre Descatoire, est inauguré en 1931 au parc Barbieux de Roubaix[2].
Son neveu, Fernand Weerts, est sculpteur.
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