Célestine Galli-Marié

Célestine Galli-Marié^[1] est une mezzo-soprano française née le 15 mars 1837 dans l'Ancien 2e arrondissement de Paris et morte le 21 septembre 1905 à Vence. Elle est particulièrement connue comme créatrice du rôle de Carmen dans l'opéra de Georges Bizet. Elle a aussi créé, dans le rôle-titre, l'opéra Fantasio de Jacques Offenbach, en 1872.

Célestine Galli-Marié

Biographie

Naissance	15 mars 1837 Ancien 2e arrondissement de Paris
Décès	21 septembre 1905 (à 68 ans) Vence
Sépulture	Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Galli-Marié (d)
Nom de naissance	Célestine Marié de l'Isle
Nationalité	française
Activité	Artiste lyrique
Père	Claude-Marie-Mécène Marié de l'Isle
Fratrie	Irma Marié de l'Isle (d) Paola Marié de l'Isle
Conjoints	Jean-Pierre Victor Gally (d) Joseph Delaur (d)

Autres informations

A travaillé pour	Théâtre national de l'Opéra-Comique (à partir de 1862)
Tessiture	Mezzo-soprano
Maître	Claude-Marie-Mécène Marié de l'Isle
Genre artistique	Opéra

Vue de la sépulture.

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Biographie

Célestine Marié de l'Isle naît le 15 mars 1837^[2]. Elle est la fille de Claude-Marie-Mécène Marié de l'Isle, lui-même un ténor renommé^[3]. Elle fait ses débuts à Strasbourg, puis chante à Toulouse, avant d'être engagée par Émile Perrin à l'Opéra-Comique en 1862.

Elle y crée notamment le rôle-titre de Mignon d'Ambroise Thomas (1866), le rôle de Vendredi dans Robinson Crusoé de Jacques Offenbach (1867) et surtout, en 1875, celui de Carmen de Georges Bizet dont elle a été la maîtresse^[4].

En 1872, le peintre Jean-Joseph Weerts expose un portrait d'elle au Salon^[5].

Elle meurt le 21 septembre 1905 à Vence^[6]. Un cénotaphe lui est dédié au cimetière du Père-Lachaise.

Signatures des auteurs et des interprètes de Carmen réunis le 30 janvier 1885 à l'occasion de la 200^e représentation sur une page de sa partition par Rose Delaunay qui interprétait le rôle de Micaela et reproduites par la revue L'Art du théâtre en 1905. Dix années après la première, Célestine Galli-Marié, Esther Chevalier et Barnolt jouaient encore les rôles qu'ils avaient créés.

Hommages

Plusieurs compositeurs et compositrices lui ont rendu hommage en musique :

• La Polka des hirondelles, d'Émile Desgranges (1867) ;
• Adieu de l'hôtesse arabe, d'Alphonse Devin-Duvivier (1868) ;
• Rondella, de Paul Lacôme (1877) ;
• Berceuse, de Georges Marty (1898) ;
• Mandolinata, d'Émile Paladilhe (1869) ;
• Les Filles de Cadix, de Gabriel Pierné (1883) ;
• Paraphrase sur la Mandolinata de Paladilhe, de Camille Saint-Saëns (1869) ;
• La Polka sur Mignon et la Polka-mazurka sur Robinson Crusoë, d'Isaac Strauss (1867) ;
• La Sulamite, de Delphine Ugalde (1878).