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compositeur français du premier XVIIIe siècle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Joseph Mouret, né à Avignon (Vaucluse) le [1] et mort à Charenton-Saint-Maurice le , est un musicien et compositeur français de la période baroque. Son talent lui a valu le surnom de « musicien des grâces ».
Surnom | Le musicien des Grâces |
---|---|
Naissance |
Avignon, Vaucluse, États pontificaux |
Décès |
(à 56 ans) Charenton-Saint-Maurice, Val-de-Marne, Royaume de France |
Activité principale | Compositeur |
Style |
Musique baroque assimilé au style de Lully |
Années d'activité | 1707 - 1733 |
Œuvres principales
Il est le fils de Jean Bertrand Mouret, marchand de soie, qui lui fait donner une bonne éducation et, constatant ses dons précoces pour la musique, favorise ce choix. Il chante avec talent, commence à composer avec réussite et, vers l'âge de vingt-cinq ans, vient s'établir à Paris.
Talentueux et doté d'un caractère agréable, il ne tarde pas à s'y faire connaître et, en 1708, parvient à être présenté à Louis-Auguste de Bourbon (1670-1736), duc du Maine, fils légitimé du roi et à son épouse Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine qui, entourée de ses "Chevaliers de la Mouche à Miel", organise en son Château de Sceaux des soirées aux divertissements réputés.
Il commence par être embauché comme maître de musique des enfants du couple princier : Louis Auguste II de Bourbon (1700-1755), Prince des Dombes, joue du basson et deviendra même un musicien réputé au sein des spectacles que Madame de Pompadour donnait dans son Théâtre des Petits Appartements de Versailles ; Louis Charles de Bourbon (1701-1775) comte d'Eu, joue du violon ; Louise-Françoise de Bourbon dite Mademoiselle du Maine (1707-1743) qui chante et touche le clavecin.
La carrière de Jean-Joseph Mouret s'amorce sous ces auspices favorables. Il est bientôt nommé surintendant de la musique de la cour de Sceaux, participant aux salons littéraires et aux fêtes des Grandes Nuits de Sceaux. Il sera au service du duc et de la duchesse jusqu'en 1736, tout en travaillant de façon parallèle et indépendante à Paris.
Il se marie à Versailles le avec Madeleine Prompt de Saint-Marc[2] et a une fille unique Françoise Louise née à Paris le [3],[4]. Il collabore à l'Académie royale de Musique, ainsi qu'à la Comédie-Italienne, puis assume le poste de directeur du Concert Spirituel, ce qui lui procure une certaine aisance financière. Cependant, la fin de sa vie est assombrie par des déboires : il est atteint par la déchéance et la folie. Il finit pauvrement son existence dans l'Asile de Charenton en 1738 sur la commune qui s'appelait alors Charenton-Saint-Maurice.
Titre | Genre | Librettiste | Date de création |
---|---|---|---|
Les Fêtes de Thalie | Ballet - Prologue et 3 entrées | Joseph de La Font | |
« La Critique des Fêtes de Thalie » | Entrée ajoutée aux Fêtes de Thalie | Joseph de La Font | |
« La Veuve coquette » | Entrée ajoutée aux Fêtes de Thalie | Joseph de La Font | |
« La Provençale » | Entrée ajoutée aux Fêtes de Thalie | Joseph de La Font | |
Ariane | Tragédie en musique - Prologue et 5 actes | Pierre-Charles Roy | |
Pirithoüs | Tragédie en musique - Prologue et 5 actes | Jean-Louis-Ignace de La Serre | |
Les Amours des dieux | Ballet héroïque - Prologue et 4 entrées | Louis Fuzelier | |
Le Triomphe des sens | Ballet héroïque - Prologue et 5 entrées | Pierre-Charles Roy | |
Les Grâces | Ballet héroïque - Prologue et 3 entrées | Pierre-Charles Roy | |
Le Temple de Gnide | Divertissement en un acte | Pierre-Charles Roy et Bellis | |
Les Amours de Ragonde | Opéra en 3 actes | Philippe Néricault Destouches |
Compositeur attitré du Nouveau Théâtre Italien, Mouret compose de 1718 à 1737 la plupart des divertissements musicaux des comédies représentées sur ce théâtre, notamment le « Cahos, Ambigu comique » représenté le . La musique (danse, airs et vaudevilles) est conservée dans les six Recueils de divertissements du Nouveau Théâtre Italien
« À
Jean-Joseph Mouret
1682-1738
Musicien provençal
surintendant des fêtes
de la Cour de Sceaux »
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