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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Charles, comte Monnier, né le à Cavaillon et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean-Charles Monnier | ||
Naissance | Cavaillon |
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Décès | (à 57 ans) Ancien 10e arrondissement de Paris |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France République française Royaume de France Royaume de France |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1789 – 1815 | |
Commandement | Armée royale du midi (Campagne de 1815) | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Septième Coalition |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 26e colonne "MONNIER". | |
Autres fonctions | Pair de France | |
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Monnier s'engage en 1789 comme volontaire de la garde nationale, où il resta jusqu'en 1792. À cette époque, il est nommé sous-lieutenant au 7e régiment d'infanterie, adjoint à l'état-major et employé dans le camp sous Paris.
Promu général de brigade le . Il se distingue ensuite à Rivoli et fait la campagne dans le Tyrol. Après la paix de Campo-Formio il est nommé commandant d'Ancône, prend part à l'expédition de Naples, s'empare de la forteresse de Civitella le et de celle de Pescara le 24 du même mois, défait les Napolitains en plusieurs rencontres, mais est blessé à l'attaque du faubourg de la Madeleine à Naples.
Ayant repris peu après le gouvernement d'Ancône, il a à réprimer une révolte qui ne tarde pas à s'étendre et contre laquelle, avec les faibles forces dont il dispose, il ne peut longtemps lutter. Assiégé dans Ancône, il doit capituler après avoir épuisé toutes ses ressources et obtient les honneurs de la guerre. Échangé avec le général autrichien Lusignan, il est nommé le 15 ventôse an VIII () général de division, placé à la tête d'une division de l'armée de réserve, passe le Tessin le , s'empare de vive force de Turbigo et se porte sur Milan.
Placé sous les ordres du général Desaix, il assiste à la bataille de Marengo où, à Castel-Ceriolo (it), il lutte contre des forces supérieures ; il bat lentement en retraite en résistant aux attaques réitérées de la cavalerie autrichienne ; puis à 4 heures, après l'arrivée de la division Desaix, il reçoit l'ordre de se porter en avant, reprend Castel-Ceriolo et poursuit l'ennemi jusqu'à la Bormida. Il a ensuite à diriger une expédition contre la Toscane, s'empare d'Arezzo, puis rejoint le général Brune sur le Mincio. Après quatre assauts successifs il parvient à occuper Pozzolo, et met le siège devant Vérone.
Durant l'Empire, auquel il s'est montré fort hostile, il n'est pas employé.
Rappelé au service de S.M. Louis XVIII le , il est fait chevalier de Saint-Louis à la première Restauration. À la dernière campagne de 1815 (Cent-Jours), il reçoit le commandement de l'Armée royale du midi, sous les ordres de SAR monseigneur le duc d'Angoulème, quitte la France, et n'y rentre qu'après Waterloo.
Il est alors nommé pair de France le et créé comte. Il vote pour la mort dans le procès du maréchal Ney en et meurt d'apoplexie un mois après. Il fut enterré au cimetière de Saint-Sulpice à Vaugirard[1].
« Coupé : au I, d'azur à la couronne murale cousue de sable, adextrée d'une épée antique d'argent, posée en pal, et senestrée d'une ancre du même ; au II, de gueules au cavalier armé de toutes pièces d'or, l'épée en arrêt. Cri : io la difesi. L'écu sommé d'une couronne de comte, et entouré d'un manteau de pair.[4],[2] »
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