Henri Debiez
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Henri Debiez, né à Aime le et Mort pour la France[1] à Genas le , est un résistant français, compagnon de la Libération à titre posthume par décret du . Jeune étudiant engagé dans la résistance intérieure française au sein de la région R1 (Rhône-Alpes), il occupe d'importantes fonctions à la tête de différents mouvements de jeunesse avant d'être arrêté et fusillé par les Allemands.
Henri Debiez naît le à Aime en Savoie, d'un père ingénieur aux charbonnages de France[2]. À 19 ans, il commence des études à l'institut électrotechnique de Grenoble[3].
Toujours étudiant à Grenoble en 1941, il décide d'entrer en résistance et entre dans le mouvement Combat dans lequel il devient l'adjoint du responsable départemental de l'Isère[4]. Recrutant parmi ses camarades étudiants, il parvient à former des groupes francs comptant près d'un millier de jeunes et, à leur tête, réalise des actions de sabotage contre des ouvrages militaires[2]. Directeur départemental des Forces Unies de la Jeunesse (FUJ) en , il en prend la direction régionale à Lyon en [3]. Il regroupe alors tous les mouvements de jeunesse de la région Rhône-Alpes (R1)[3].
Membre des Mouvements unis de la Résistance (MUR) après la fusion de Combat avec les groupes Libération et Franc-Tireur, il est nommé chef régional de la jeunesse des MUR à la fin de l'année 1943 ainsi que des Forces unies de la jeunesse patriotique[4]. Avec ces mouvements, il poursuit ses activités de sabotage et crée un journal clandestin, Jeune combattant[3]. Prenant de plus en plus d'importance dans la région R1, il intègre les forces françaises de l'intérieur (FFI) au début de l'année 1944 et supervise la mise en place de maquis dans l'Ain puis, le suivant, devient l'un des membres du comité directeur national des jeunes des mouvements unis de la résistance[4].
Il est arrêté par la Gestapo[2] le , lors d'une réunion avec 5 autres dirigeants des FUJ, cours Gambetta[5] au domicile de Jeannette Tavernier[6]. Emprisonné à la prison Montluc, il est torturé mais ne livre aucun de ses secrets[3]. Le , en compagnie de 21 de ses camarades, il est fusillé à Genas, près de Lyon[4]. Inhumé à Nyons, dans la Drôme, son action au sein des FFI lui vaut d'être homologué au grade de capitaine le [3].
Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération | Croix de guerre 1939-1945 Avec une palme et une étoile | |||
Médaille de la Résistance française Avec rosette |
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