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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gérard Voulouzan est un peintre français né à Saint-Étienne (Loire) le et mort le [1] à Saint-Priest-en-Jarez[2].
Naissance | |
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Décès |
(à 76 ans) Saint-Priest-en-Jarez |
Nom de naissance |
Gérard Marie Raphaël Perroton |
Nationalité | |
Activité | |
Mouvement |
Il travaille la peinture à l’huile avec une truelle de maçon pour obtenir des effets de matière dans lesquels entrent une grande part de spontanéité et de hasard. Toujours, la peinture de Voulouzan cherche à créer une émotion.
Ses œuvres sont exposées dans 14 musées français et 5 musées étrangers[réf. nécessaire].
Né Gérard Perroton, il adopte comme nom de peintre le nom de jeune fille de sa mère en 1965 car l'un de ses frères, déjà peintre, signe du nom paternel[3].
Si Saint-Étienne, sa ville natale, l'a influencé au début, représentant les puits de mines, les manifestations ouvrières défilant dans les rues… la découverte de la Provence a modifié sa palette par les couleurs chatoyantes du Midi, les villages sous le soleil tel Eygalières ou les marchés.
Plus tard, c’est la mer du Nord, Amsterdam et Ostende qui l’inspirent. Grand admirateur de la peinture flamande, il se devait de visiter ces villes du Nord : Amsterdam et ses canaux sous la neige, Ostende sous la pluie, la mer du Nord et son atmosphère pleine de gris différents, comme ces scènes de cabarets qui se transforment en scènes de nus. Des nus tragiques, bien rendus par cette technique de peindre avec une truelle qui donne toute la violence au sujet.
Le Catalogue raisonné personnel de l'artiste indiquait au : 1622 peintures à l’huile et 563 peintures à la gouache. Ses peintures ont été présentées dans 99 expositions depuis 40 ans.
En 1969 rencontre avec l'artiste stéphanois Bobichon, "peintre-imagier"[4], avec qui il entretiendra une amitié jusqu'à la mort de ce dernier en 1985.
En 1982 il rencontre le peintre lyonnais Jean Couty lui rend de nombreuses visites.
1983 début d'une correspondance avec le peintre Jean Hélion.
1989 rencontre à Paris du peintre Jean Piaubert et début d'une correspondance avec lui.
En 1990 il exécute sur un mur à l'angle de la rue des aciéries et de la rue Barroin à Saint-Étienne, une fresque intitulée "c'était hier ici"[5], cette fresque n'existe plus car la maison qui l'a portait a été détruite. Au même emplacement se trouve ensuite une œuvre de l'artiste stéphanois Didier Chamizo intitulé Planète foot.
1991 rencontre avec le peintre Raymond Guerrier, grande amitié avec celui-ci et sa femme Francesca jusqu'à leur mort.
Léo Ferré lui écrit cette dédicace: "Pour Gérard Perroton Voulouzan : que ta peinture n'ait jamais ni Dieu ni maître, mais qu'elle soit toi. Léo Ferré"
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