Né à Châlons-sur-Marne où ses parents étaient instituteurs, frère cadet de l'écrivain Daniel Rondeau[3], Gérard Rondeau découvre la photographie avec le livre d'Henri Cartier-BressonÀ propos de l'URSS, trouvé dans la bibliothèque de l'Alliance française de Kandy, au Sri Lanka, où il travaille. Dès lors, il abandonne son activité professionnelle pour se dédier à la photographie, qu'il apprend en autodidacte[4].
Portraitiste, il réunit une collection de portraits de peintres et d'écrivains contemporains publiés dans de nombreux journaux. Ses photographies ont fait l'objet d'expositions personnelles dans le monde entier: galeries nationales du Grand palais à Paris, National Gallery of Indonesia(en) à Jakarta, Maison européenne de la photographie à Paris, Festival de la Luz à Buenos-Aires, musée de l’Élysée à Lausanne, Martin-Gropius-Bau à Berlin.
L’Échappée libre (Tour de France (cyclisme)|Tour de France 2001), Seuil, 2001
Rebeyrolle ou Le journal d’un peintre, avec Paul Rebeyrolle, Ides et Calendes, 2001, 150 p.; Éditions des Équateurs, nouvelle édition revue et corrigée, 2013
Les Fantômes du chemin des dames: le presbytère d'Yves Gibeau, Seuil, 2003, 286 p.
Voyages au Bénin, L’Arganier, 2004, 224 p.
Sur les lieux du regard, Fage, 2004
Hors cadre, avec Jean Clair, Christian Caujolle et Alain Madeleine-Perdrillat, préface de Francine Mariani-Ducray, Réunion des musées nationaux, 2005, 187 p.
Missions: médecins (jusqu'au bout) du monde, Seuil, 2005, 252 p.
Chroniques d’un portraitiste (1986-2006), préface de Philippe Dagen et postface de Michèle Champenois, Seuil, 2006, 223 p.
La Grande rivière Marne: dérives et inventaires, La Nuée bleue, 2010, 280 p.
Quai Branly: là où soufflent les esprits, Quai Branly-La Martinière, 2012, 280 p.