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politicien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gaëtan de Rochebouët, né à Angers le et mort à Paris le , est un général et homme d'État français.
Gaëtan de Rochebouët | |
Gaëtan de Rochebouët. | |
Fonctions | |
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Président du Conseil des ministres français et ministre de la Guerre | |
– (20 jours) |
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Gouvernement | Rochebouët |
Législature | IIe législature |
Prédécesseur | Albert de Broglie Jean-Auguste Berthaut (ministre de la guerre) |
Successeur | Jules Dufaure Jean-Louis Borel (ministre de la guerre) |
Biographie | |
Nom de naissance | Gaëtan de Grimaudet de Rochebouët |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Angers, Maine-et-Loire (France) |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
Parti politique | Conservateur |
Diplômé de | École polytechnique |
Profession | Officier général |
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Présidents du Conseil des ministres français Ministres de la Guerre français |
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Polytechnicien (Promotion X1831), colonel du 14e régiment d'artillerie en 1854, puis du régiment d'artillerie à cheval de la Garde impériale en 1855, il est promu général, et participe aux campagnes du Second Empire en Orient, ainsi qu'à la guerre de 1870.
Le général de Rochebouët commande le 18e corps d'armée — basé à Bordeaux — du 28 janvier 1874 au 23 novembre 1877, date de sa nomination à la présidence du Conseil, au paroxysme de la crise du 16 mai 1877[1].
En effet, Patrice de Mac Mahon a fait dissoudre la Chambre des députés le et les élections du sont une victoire des républicains, qui conservent leur majorité de l'année précédente. Mac Mahon tente alors de résister en demandant au général de Rochebouët de former un « ministère d'affaire », avec qui la Chambre refuse d'entrer en contact : Rochebouët démissionne finalement le 13 décembre 1877[2]. Durant son éphémère gouvernement, ce général bonapartiste[2] est soupçonné d'avoir préparé et envisagé un complot militaire, sur les conseils d'Auguste-Alexandre Ducrot et avec l'aide de son chef d'état-major Joseph de Miribel[1].
Après la démission de son gouvernement, il retrouve ses fonctions au 18e corps d'armée, car il a pris des mesures pour qu'aucun remplaçant ne lui soit substitué[1].
Marié à Valentine Gibert, petite-fille du régent de la Banque de France Guillaume-Toussaint Gibert et du général Jacques François de La Chaise[3], il est le beau-père de Louis-François Robineau de La Burelière et de Pierre de Montaignac de Chauvance (fils de l'amiral Louis Raymond de Montaignac de Chauvance).
Il est enterré dans le cimetière communal de Loiré, en Maine-et-Loire.
Les papiers de Léon Gambetta — véritables fiches sur les opinions politiques et les capacités professionnelles des officiers de l'armée française, rédigées avec l'aide de la franc-maçonnerie et des militants républicains — sont d'une rare cruauté avec lui, ce qui est probablement inspiré par le rôle joué par le général durant la crise du Seize Mai[4] :
« II appartient à cette race nombreuse de généraux qui, loin de profiter des terribles leçons de 1870, croupissent dans une ignorance complète des choses militaires.
Ayant pris une part des plus actives à la consommation du coup d’État, comblé de faveurs par l'usurpateur, on devait le croire attaché pour la vie au régime napoléonien. Eh bien ! II se rallia aux légitimistes. La marquise de C..., qui avait été sa maitresse après avoir été celle du Président de la République, essaya en 1875 de le ramener aux idées bonapartistes. La rencontre eut lieu en Anjou, où la marquise et le général possèdent de belles propriétés. On fit des promenades à cheval dans les bois, comme jadis à Compiègne ou à Fontainebleau. La fille de Castellane perdit son temps.
Honni partout ou il a passe, c'est surtout à Versailles qu'il était l'objet d'une réprobation universelle. II y a commandé le régiment à cheval et la brigade d'artillerie de la garde. Les noms des maitresses qu'il a eues dans cette ville sont fort connus : Mmes P..., D..., de R..., de La F... etc. »
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