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général français (1831-1893) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie François Joseph de Miribel est un général français, né le à Montbonnot et mort le à Hauterives, près de Beaurepaire.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Marie-Joseph François de Miribel |
Nationalité | |
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Militaire |
Période d'activité |
- |
Famille | |
Père | |
Enfants |
Marie de Miribel Guy de Miribel (d) |
Grade militaire | |
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Conflits | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1627)[1] |
Il est chef d'état-major général de l'Armée à trois reprises : une première fois de novembre 1877 à 1879, une seconde fois en entre 1881 et 1882 et enfin de 1890 à 1893.
Marie François Joseph de Miribel est né le à Montbonnot, en Isère[2]. Il est le fils d'Artus de Miribel, (1785-1853), maire de Grenoble de 1842 à 1845 et d'Alexandrine de Valori/Valory (1790-1868)[2],[3]. Il est le quatrième fils[3], d'une fratrie de cinq enfants.
Il appartient à une famille des Copin de Miribel, originaire du Dauphiné et anoblie au XVIIe siècle[3].
Joseph de Miribel épouse Henriette de Grouchy (1844-1923)[2]. Ils ont huit enfants, dont Marie de Miribel, (1872-1959), fondatrice d'un hôpital d'œuvres sociales d'inspiration chrétienne.
Admis à l'École Polytechnique en 1851, Joseph de Miribel opte pour l'arme de l'artillerie à sa sortie.
Il participe à la guerre de Crimée, puis à la campagne d'Italie comme capitaine d'artillerie. Il est de la campagne du Mexique sous les ordres du général de Laumière. Il est nommé colonel le pendant la désastreuse campagne de France, et participe à la défense de Paris puis aux combats de la Commune.
Il est promu général de brigade le , puis général de division le .
En novembre 1877, alors qu'il est chef d'état-major du général Auguste-Alexandre Ducrot, commandant du 8e corps d'armée, il est appelé par Gaëtan de Rochebouët, ministre de la Guerre et président du Conseil, pour devenir son chef d'état-major général. Sous ce gouvernement, alors que la crise du 16 mai 1877 bat son plein, il est soupçonné par les républicains d'avoir prêté à la main à un complot militaire pour renverser la République avec d'autres généraux dont Rochebouët et son ancien patron, le général Ducrot[4].
Apprécié de Léon Gambetta, malgré ses opinions réactionnaires, il redevient chef d'état-major général en 1881, au moment de la formation du Grand ministère Gambetta[5]. C'est le seul des officiers conservateurs soupçonnés de putsch à conserver des responsabilités de premier plan une fois la « République des républicains » fermement installée[4],[5].
Il occupe successivement le commandement de la 28e division de Lyon, puis du 6e corps d'armée sur les frontières de l'Est. Il est enfin nommé une troisième fois chef de l'État-Major général de l'armée en 1890. Il siège aussi au sein du Comité de l'artillerie.
Il est créé grand officier de la Légion d'honneur le .
Il devient président de la Société des anciens élèves de Polytechnique en 1890[2].
Le général Joseph de Miribel, frappé d'une crise d'apoplexie au retour d'une inspection dans les Alpes, meurt le , au château de Châtelard à Hauterives (Drôme)[2],[3]. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Roch à Grenoble (Isère).
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