Un monument, le mémorial de la France combattante, érigé en l'hommage de tous les morts de la Seconde Guerre mondiale, inauguré par le général de Gaulle le 18 juin 1960, se trouve en dehors de la forteresse, adossé à son mur d'enceinte au sud.
En 2024, il est recensé 1 009 fusillés durant la période de l'Occupation[2]. les corps sont pour la plupart dirigés vers le cimetière parisien d'Ivry[2]. En 1943, la Préfecture de Police demande à les ensevelir anonymement et sans registre de leur localisation, mais les agents tiennent un registre clandestin qui permet de retrouver les sépultures après la Libération[2].
: Raymond Justice[3], Jean-Louis Rapinat[4], André Sigonney[5] et Alfred Ottino[6] sont les quatre premiers fusillés[7].
: Antoine Hajje, Georges Pitard, Michel Rolnikas, Adrien Nain, Roger Peyrat, Victor Marchal, René Anjolvy, François Herpin, Pierre Guignois, Georges Masset, Daniel Loubier et Maurice Peureux[8].
: Pejsak (dit Paul) Libermann; né le 5 mai 1909 à Varsovie (Pologne); fusillé comme otage , époux d'Eva Libermann, née Pomper, père de Marcel Libermann[12].
: Valentin Feldman. S'adressant aux soldats allemands formant le peloton d'exécution, il prononce le fameux «Imbéciles! C'est pour vous que je meurs[14]!».
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: quatre-vingt-huit otages fusillés, dont André Bru, Georges Bouzerait, Jean-Baptiste Douvrin, Joseph Roque[16], Nojme Zalkinow (père de Fernand Zalkinow), Szmul Burstyn[17], Georges Victor Frémont, Jean Compagnon, Maurice Grancoing, Camille Baynac [Pseudonymes dans la Résistance: Charles le paysan, Roger, André Mallet], Pierre-Albert Herz, Jean-René Bonnefoix, Georges Alphonse Margueriteau, François Louis Sautet, Ben Mohamed Slimane, Marcel Joseph Flosseaux, Paul Renaud, Antoine Savattero, Guillaume Marie Scordia, Raymond Augustin Delaune, Bénito Sacristain-Guerro, Auguste Charles Olivier, Julien Alphonse Landragin, Pierre Bertrand Galesloot, Basile Adrien Rodier, Hilaire Ferdinand Joseph Perthuis, Armand Aimé Guillebaud, Nicolás Núñez, Jean-Louis Wolkowitch, Jean-Baptiste Henri Douvrin, Bernard Kirschen (Baruch), Joseph Kirschen, Alphonse Jean Baconier, Jean Rodde, Eugène Robert Houdart, Marcel Jean-Baptiste Ethis, Maurice Quédec, Riccardo Boatti [dit «Manfredi»], Marcel Monge, Roger Pierre Émile Lerat, Gaston Maurice Picard, Henri Théodule Albert Maillard, Édouard Rodde, Léon Georges Appay, Jean Letienne [Pseudonyme: Gustave Lecat], Lazare Marius Fillâtre, Jean Eugène Raine, Georges Émile Fernand Gentil [Pseudonyme: Kleber], Jean Raymond Dutreux, Louis Edmond Guyot, Henri Léon Marcel Daubeuf, Alexandre Lecler, Zygmund ou Zygmunt Brajlowski ou Brajlocwski [dit Kratko], López Martín, Samuel Eugène Henri Deborde, Natan Dyskin, Lazlo Lantos (Ladislas), Salomon Warszawski, Stanislas Toporowsky (ou Toporowski), Gabriel François Jaillard, Tibor Kallaï, André Léon Bru, Charles Georges Fernand Schmidt [Pseudonyme dans la Résistance: Victor], Pierre Hardenberg [Pseudonyme: Pierre Renan], Arthur Tintelin alias Léon Lombard, André Julien Louis Bretagne, René Guégan, François Louis Sautet, Louis Clément Thorez, Naoum (ou Naïm) Zalkinov (s’écrit parfois Zalkinow), Jean Jules Léon Pottier, Maurice Guillon, Gustave Eugène Julien Pitiot, René Despouy [Yves, René], Félix Georges, Georges Marcel Jehanne, Samuel Mounié Nadler, Jean Baptiste Hemmen, Pierre Lacan [Aimé, Désiré, Pierre, Antoine], Alphonse Auguste Émilien L'Huillier, Franciscus (dit parfois Franz) Wouters, Sauveur Yvon Djian [alias Paul Dumas, alias Vidal, alias Raymond, alias Hhenri], Fernand Adrien Enguehard, Gaston Maurice Etievent, Raymond Jeannot, Szmul (ou Szmuel) [écrit souvent Josef] Bursztyn, Roger Edmond Calvier, Gilbert Jean Deschanciaux, Henri Charles Le Gall, Joseph Antonin Roque [Pseudonymes: Antoine; Maurice Guérin], Georges Robert Joseph Loison, Marcel Albert Hartmann.
: Léon Agid[18], Robert Bachet, Louis Camatte, Robert Hamel et Adrien Vanderheyden.
: Lucien Dupont, Charles Grosperin, André Berthelot, Pierre Bolzer, Marcel Garcin, Georges Leblanc, Lucien Lefranc, Gabriel Rabot, Victor Recourat[19].
: dix-neuf Brestois, pour avoir combattu les troupes allemandes d'occupation, dans les rangs des Francs-tireurs et partisans et commis de nombreux actes de sabotages dans le Finistère: Albert Abalain, Lucien Argouarc'h, André Berger, Louis Departout, Yves Giloux (étudiant, né à Ouessant le 15 décembre 1921), Louis Le Bail, Paul Le Gent, Eugène Lafleur, Louis Le Guen, Paul Monot, Henri Moreau, Jean-Louis Primas, Jean Quintric, Albert Rannou, Albert Rolland, Étienne Rolland, Joseph Ropars, Jean-Marie Teuroc, Charles Vuillemin.