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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Françoise Hostalier, née le à Beauvais (Oise), est une femme politique française. Élue notamment deux fois députée du Nord (1993 et 2007), elle est également inspectrice générale de l'Éducation nationale.
Françoise Hostalier | |
Fonctions | |
---|---|
Députée française | |
– (4 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 15e du Nord |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Jean Delobel |
Successeur | Jean-Pierre Allossery |
– (2 ans, 2 mois et 16 jours) |
|
Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 11e du Nord |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDF |
Prédécesseur | Yves Durand |
Successeur | Michel Dessaint |
Secrétaire d'État à l'Enseignement scolaire | |
– (5 mois et 20 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Alain Juppé I |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Ségolène Royal (indirectement) |
Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais | |
– (5 ans, 11 mois et 20 jours) |
|
Élection | 28 mars 2004 |
Président | Daniel Percheron |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Beauvais (Oise) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF-PR (1981-1997) UDF-PPDF (1995-1998) DL (1997-2002) UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) |
Profession | Professeur certifié de mathématiques |
Religion | Catholique |
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Françoise Hostalier naît le 19 août 1953 à Beauvais[1].
Elle est titulaire d'une maîtrise de mathématiques et est professeure certifiée de mathématiques pendant près de dix-huit ans, de 1976 à 1993[2]. En mai 1996, elle est nommée inspectrice de l'académie de Paris par décret du président de la République[3]. En , elle rejoint l'Inspection générale de l'Éducation nationale (IGEN) dans le groupe Établissement et Vie scolaire jusqu'en 2016. Elle est inspectrice générale honoraire de l’Éducation nationale depuis .
Elle adhère au Parti républicain (PR) en 1981[1]. À partir de 1993, elle est secrétaire nationale du PR, chargée de la Ville[2].
Elle devient députée du département du Nord (11ème circonscription) de 1993 à 1995[1]. À l'Assemblée nationale, elle rejoint la commission de la Production et des Échanges et est membre du bureau du groupe UDF. En juin 1994, elle dépose une proposition de loi instaurant l'obligation pour les communes de plus de 10 000 habitants de mettre un local à la disposition des personnes sans-abri[2].
Elle est conseillère municipale d'Armentières à partir de 1992[2].
En 1995, elle quitte l'Assemblée nationale pour devenir secrétaire d'État chargée de l'Enseignement scolaire auprès du ministre de l'Éducation nationale dans le premier gouvernement d'Alain Juppé[1].
En 1998, elle devient conseillère régionale[1].
Elle est membre du bureau national du PPDF présidé par Hervé de Charette et créé en 1995. En 1997, elle rejoint Démocratie libérale lors de sa création par Alain Madelin et en deviendra vice-présidente[1]. Après la dissolution de Démocratie libérale en 2002, elle adhère au Parti radical valoisien présidé par André Rossinot puis par Jean-Louis Borloo et est membre du Bureau national. Puis elle devient membre du Bureau politique de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) et secrétaire nationale chargée des droits de l'homme[4]. Localement, elle est vice-présidente de la fédération UMP du département du Nord.
En 2007, elle redevient députée UMP dans la quinzième circonscription du Nord avec 51,87 % des voix face à la candidate socialiste Françoise Polnecq[5]. Membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées, elle s'intéresse particulièrement à la question des OPEX (opérations extérieures) et à la situation en Afghanistan, au Tchad et en Côte d'Ivoire[6],[7],[8].
En 2011, en tant que spécialiste de l'Afghanistan, elle est nommée par Nicolas Sarkozy pour faire le bilan de l'action de la France au sein du pays[9].
Elle est battue par le candidat PS Jean-Pierre Allossery lors des élections législatives de 2012[10]. Elle est éliminée dès le premier tour[11].
Pendant la campagne présidentielle de 2017, elle est la coordinatrice de la campagne de François Fillon dans le Nord[12]. Après l'élimination de celui-ci à l'issue du premier tour, elle refuse le « front républicain » et déclare voter Marine Le Pen pour le second tour contre Emmanuel Macron[9]. Elle explique qu'il représente un « mélange de grande finance internationale, de médias qui sont inféodés et instrumentalisés, de la gauche caviar, bobo »[13]. Elle souhaite après les élections législatives une cohabitation entre la présidente FN et un Premier ministre LR[14].
Présidente fondatrice de l'association Action Droits de l'Homme (depuis 1999), et membre de l'ONG Mères pour la paix (de 1995 à 2017) dont elle sera présidente de la fédération française de 2012 à 2017, elle s'engage pour la défense des droits des femmes et la protection de l'enfance[15],[16]. Devenue spécialiste de l'Afghanistan[réf. nécessaire], elle est nommée parlementaire en mission par Nicolas Sarkozy en pour faire le bilan de l'action de la France en Afghanistan et dégager des pistes de coopération entre les deux pays dans le cadre du désengagement militaire de la France[9]. Elle contribue à la rédaction du traité d'amitié et de coopération entre la France et l'Afghanistan signé le .
Elle est présidente du Club France-Afghanistan qu'elle crée en dont l'objet est de tisser des liens entre toutes les personnes intéressées par l'Afghanistan en France et par la France en Afghanistan et de faciliter les actions de développement économique et culturel entre les deux pays[17]. Elle a participé à plusieurs missions d'observations électorales (Afghanistan 2004, 2005, 2010 et 2015, Tchad 2011, Bosnie-Herzégovine 2010, Russie 1993).
Elle a été membre du Conseil d'administration de la Fondation Abbé-Pierre de 1994 à 2006, de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) de 2002 à 2009 où elle a présidé la sous-commission chargée des droits des femmes, de l'enfance, de la famille et de l'éducation aux droits de l'homme. Elle a aussi été membre du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD) présidé par Xavier Emmanuelli, de 1996 à 2012[18].
Elle est colonel de la réserve citoyenne de l'armée de l'air (10e promotion, 2010) et membre de la Réserve citoyenne de l’Éducation nationale depuis 2015.
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