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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Veuillot (Paris, - Paris, [1]) est un journaliste et écrivain français, qui a dirigé après son frère Pierre Veuillot le journal d'obédience catholique L'Univers. Il fut par ailleurs président du Syndicat des journalistes français.
Président Syndicat des journalistes français | |
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Directeur L'Univers | |
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François Louis Marie Joseph Veuillot |
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Enfants |
Geneviève Veuillot (d) Pierre Veuillot |
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Distinctions |
Né à Paris en 1870, François Veuillot est le fils d'Eugène Veuillot (1818-1905) et le neveu de Louis Veuillot (1813-1883), les deux directeurs du journal catholique L'Univers. Son frère Pierre Veuillot (1859-1907) est devenu directeur de L'Univers à la mort de leur père en 1905, mais il mourut prématurément en 1907. François Veuillot lui succéda. Auparavant, il fait du reportage. Un de ses articles, de 1902, qu'on pourrait croire écrit par Zola, donne une peinture réaliste et misérabiliste du quartier de Plaisance. Il est président de la Corporation des publicistes chrétiens qui devient le Syndicat des journalistes français. Il fut président puis président d'honneur du Syndicat des journalistes français et sous-directeur du Comité catholique des amitiés françaises à l'étranger. Il fut également vice-président des Croix de Feu du colonel François de La Rocque et l'un des piliers, à différents titres, des Hommes de France de Jean-Baptiste Lemius.
François Veuillot s'est opposé à l'emprise de l'Action française sur L'Univers avant 1914. Il ne parvint pas à maintenir le journal dans une situation de prospérité, abandonnant la direction à partir de 1912 pour devenir journaliste à La Croix.
Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier de la Légion d'honneur, il reste ensuite un militant catholique apprécié, jusqu'au Canada, où il prononce des conférences à Trois-Rivières et à Saint-Justin en 1917 et 1918. Le , avec Robert Schuman et le Paul Doncœur S.J., devant 75 000 catholiques réunis à Marcq-en-Barœul, dans le Nord, il fait voter un ordre du jour s'opposant aux projets scolaires d'Édouard Herriot et demandant l'abrogation des lois laïques[2]. Dans les années 1930, il devient le « journaliste officieux » du PSF, sous couvert d'une indépendance politique formelle[3].
Sur les questions de politique étrangère, il est d'abord conservateur, mais modéré. Dans Le Figaro du , il signe une contre-pétition à celle lancée par l'écrivain pacifiste et communiste Henri Barbusse contre la guerre coloniale au Maroc[4]. Journaliste à La Croix, il se montre plus tempéré. Pendant la Guerre d’Espagne, en 1936, il blâme dans La Croix la tuerie de Badajoz perpétrée par les franquistes et son millier de républicains massacrés. Dans le numéro du , il s'écrie même : « chers catholiques espagnols, ce n'est pas ainsi que l'on fait triompher la religion ... »[5]. Il est le père du cardinal Pierre Veuillot.
L’Académie française lui décerne le prix d’Académie en 1930 et le prix Pouchard en 1941.
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