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La famille de Saint-Mauris est une famille éteinte de la noblesse française, originaire de Franche-Comté.
Famille de Saint-Mauris | |
Armes | |
Blasonnement | De sable à deux fasces d'argent' |
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Devise | ANTIQUE, FIER ET SANS TÂCHE
PLUS DE DEUIL QUE DE JOIE |
Période | XIe – XXe siècle |
Pays ou province d’origine | Franche-Comté |
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Cette famille porte : « De sable à deux fasces d'argent ».
Devise : Antique, fier et sans tache.
La branche aînée (élevée à la pairie) posait les armoiries sur un manteau de pair, de velours bleu, brodé d'or, doublé d'hermine, sommé de la toge ou bonnet de pair aussi en velours bleu, à houppe d'or, cerclé de la couronne de marquis[2],[3].
La maison de Saint-Mauris avait été élevée à la pairie en 1827 par Charles X[3], elle était une des plus anciennes de la haute noblesse de Franche-Comté[2]. Elle avait donné son nom à trois villages du bailliage de Baume-les-Dames : Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-les-Saint-Mauris et Saint-Mauris-sur-le-Doubs[2]. Les deux premiers étaient possédés jusqu'en 1792 par la branche des marquis de Saint-Mauris dite des "barons de Châtenois" et dont les membres avaient été admis aux honneurs de la cour en 1787[2]. Le fief de Saint-Mauris-sur-le-Doubs avait été retiré des possessions de cette famille depuis 1530 sans raison apparente[3]. Parmi ses domaines se trouvaient les marquisats de Genevrey et de Spincourt en Lorraine, les comtés de Saulx et de Lambrey, les baronnies de Châtenois et de la Villeneuve, les châteaux forts de Mathay, Bermont, Roye, Allenjoye, Bambrouch, ainsi qu'un très grand nombre de villages, de terres ou de fiefs seigneuriaux en plus d'hôtels et de maisons à Besançon, Dole, Remiremont, Vesoul, Montbéliard, Saint-Hippolyte, Mirecourt, et Louvain[2]. Ils se distinguaient lors de la guerre entre Armagnac et Bourguignons, au siège d'Orléans, à la bataille de Pavie où Hugues de Saint-Mauris était armé chevalier par Charles Quint et lors de la révolte des Pays-Bas où deux des seigneurs de Saint-Mauris étaient tués en 1583[4].
Elle comptait plusieurs chevaliers croisés qui avaient accompagné les comtes de La Roche et de Montjoie aux croisades des XIIe siècle et XIIIe siècle, un membre du conseil de régence du duché de Bourgogne sous Philippe de Rouvre ainsi qu'un grand nombre de chevaliers et d'hommes d'armes[2]. Elle avait été reçue dans les ordres des chevaliers de Saint-Georges (fondé en 1315 par Odoard de Montagu[4]), de Saint-Louis, cette famille a compté des abbesses à Saint-Jean, Saint-Étienne, Remiremont, Lyon, Murbach, Guebwiller, Lure, Maubeuge et Liège[2]. Après la guerre de dix ans à laquelle participaient plusieurs des Saint-Mauris cette famille continuait son ascension dans la noblesse Franc-Comtoise grâce à sa renommée militaire jusqu'à la Révolution française qui lui faisait perdre son antique résidence des montagnes du Doubs[4].
Jean III de Saint-Mauris, à la tête d'une troupe de francs-montagnards[4], avait accompagné le comte Jean de La Roche, qui était son parrain, dans l'une des dernières croisades[Laquelle ?] et celui-ci pour le remercier de sa bravoure lui faisait épouser Simonne de Vennes, une parente, et lui confiait des droits considérables dans les terres du comté de La Roche[4]. Jean III devenait le premier membre de la maison de Saint-Mauris-Châtenois, son frère aîné créait la branche des Saint-Mauris-Berchenet qui se séparait de la première vers la fin du XIIIe siècle[4]. C'est en souvenir de ces croisades que la maison de Saint-Mauris portait dans son blason, en cimier, un maure brandissant une épée d'argent[4].
La famille de Saint-Mauris donna naissance à trois branches au cours des siècles :
Richard de Saint-Mauris, Henry et Albert, tous frères, vivaient vers 1060. Ils sont les trois premiers seigneurs de cette maison dont il a été possible de retrouver la trace.
Richard Ier de Saint-Mauris, chevalier, vivait vers 1060. Vers la fin du XIe siècle il fait le don d'un canton de vigne situé au Mont-des-Vandales (Vregille) à l'abbaye Saint-Paul de Besançon.
Mariage et succession :
Il épouse Adeline de Montjoie de qui il a :
Bernard de Saint-Mauris, (? - 1180), écuyer. Il fait des dons à l'abbaye des trois rois en 1134, il est mentionné dans le nécrologe de l'abbaye Saint-Paul de Besançon où il est dit que le 6 des calendes de , est mort Bernard de saint-Mauris, qui, avec Pierre et Martin, ses fils, nous ont par ci-devant donné une vigne, cise au Mont des Vandales ; comme Adeline, femme de Richard de Saint-Mauris, chevalier, son père, nous avait déjà donné un chazal à Nancray....
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a
Pierre Ier de Saint-Mauris, écuyer puis chevalier, mentionné dans une charte de donation faite par Evrard de Villers et, avec son père, dans des titres de l'abbaye des trois rois en 1169 et 1180.
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a
Jean Ier de Saint-Mauris, écuyer puis chevalier, il est mentionné dans des titres de 1200 selon un titre du cabinet du roi, de 1221 et de 1250.
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :
Jehan II de Saint-Mauris, écuyer puis chevalier, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court, Fleurey et Roye, mentionné dans des titres de 1250 et de 1251.
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :
Richard II de Saint-Mauris, (? - 1304), écuyer puis chevalier. Seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court, Lomont, Roye, Accolans, Trévillers, Belleherbe et Battenant.
Mariage et succession :
Il épouse Marguerite de Saint-Mauris sa parente, de qui il a :
Jehan III de Saint-Mauris, chevalier croisé, dit "le Jeune", seigneur de Saint-Mauris, de Cour-Saint-Maurice, de Battenant et de Lomont. Il accompagne en Palestine Jean de La Roche son parent et parrain. ce dernier pour le remercier de sa bravoure à la Septième croisade[5] le marie à Simone de Vennes en 1302 et lui donne à perpétuité les droits de pêche, de chasse, de sépulture, de préséance à l'église de Saint-Hippolyte etc. Il hérite des biens de son père qu'il transmet à ses héritiers sauf le fief de Lomont qu'il vend à Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard, en 1288.
Mariage et succession :
Il épouse le Simonette, fille de Jacques de Vennes et d'Anne de Présentevillers, de qui il a :
Richard III de Saint-Mauris, damoiseau puis chevalier, dit le viel, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Fleurey, Accolans et Rahon. Il fait partie du nombre des seigneurs qui composent le conseil de régence pendant la minorité du duc Philippe de Rouvre en 1349 et participe à la libération, en 1366, de l'abbé de Saint-Paul de Besançon détenu à Besançon.
Mariage et succession :
Il épouse en 1355 Jeanne/Alix de Vuillafans de qui il a :
Guillaume de Saint-Mauris, damoiseau et homme d'armes du duc de Bourgogne, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-Saint-Mauris, Battenant, Accolans, à Rahon, de la Grosse-Maison de Belvoir, à Sancey et à Vellerot.
Mariage et succession :
Il épouse en 1396 Jeanne, dame de Sancey et de Vellerot, fille de Jacques d'Aucelle et de Jeanne de Sancey. tous deux inhumés dans la chapelle de l'église de Saint-Mauris. Il a :
Jean IV de Saint-Mauris, (? - après 1460), chevalier de Saint-Georges en 1437, homme-d'armes puis écuyer du duc Philippe III de Bourgogne en 1460, chambellan du duc Charles le Téméraire en 1470 et de Louis XI. Seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-Saint-Maurice, à Sancey, Fleurey, Accolans et Battenant.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1450 Guillemette, fille d'Hugues de Blandans et de Jeanne de Montureux, puis en secondes noces en 1478 Louise de Rougemont. Du premier mariage il a :
Pierre II de Saint-Mauris, (? - après 1494), chevalier de Saint-Georges, capitaine gouverneur du château de Chatillon en 1494. Seigneur de Saint-Mauris, Cour-Saint-Maurice, à Sancey, Fleurey, Battenant, Bief, Accolans et de la Grosse Maison de Belvoir mouvante de la seigneurie de Belvoir.
Mariage et succession :
Il épouse en 1478 Françoise, fille d'Henry de Rougemont et de Béatrix de Sainte-Agnès, de qui il a :
Hugues de Saint-Mauris, seigneur de Saint-Mauris en Montagne, de Cour-Saint-Maurice, à Sancey, de Fleurey, de Belherbe, de Battenant, de Roye, d'Accolans, à Rahon et de la Grosse maison de Belvoir. Capitaine-gouverneur de la Franche-Montagne et des comté, villes et châteaux de la Roche, Saint-Hippolyte et Maîche. Armé chevalier par Charles Quint après la bataille de Pavie, chevalier de Saint-Georges.
Mariage et succession :
Il épouse le à Claudine, fille de Thiébaud de Mugnans et de Claude d'Amance, de qui il a :
Pierre III de Saint-Mauris, (? - après 1603), baron de Chatenoy. Co-seigneur avec ses frères de Saint-Mauris-en-Montagne, chevalier de Saint-Georges, capitaine et gouverneur de la Franche-Montagne, député des états du comté en Flandre et en Espagne.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1550 à Anne de Courbessaint, puis en secondes noces en 1564 Philiberte, fille de Louis de Vuillafans et de Jeanne de Lambrey. Du second mariage il a :
Adam de Saint-Mauris, (? - vers 1633), baron de Chatenoy et de Saint-Mauris, seigneur de Saulx, Sainte-Marie, Lambrey..., chevalier de Saint-Georges, colonel de cavalerie, commandant de la Franche-Montagne.
Mariage et succession :
Il épouse le Bonne, (vers 1577 - ?), chanoinesse novice à Baume jusqu'en mars 1603, fille de Pierre de Cointet et de Claudine de La Tour Saint-Quentin, de qui il a :
François de Saint-Mauris, baron de Châtenoy, de Lavilleneuve et de Saulx, chevalier de Saint-Georges en 1662, général-major de bataille, commandant au comté de Bourgogne, maître de camp d'un terce d'infanterie et d'un corps de dragons.
Mariage et succession :
Il épouse en 1645 Hermelinde, dame du Château fort de Bombronch, comtesse d'Oyenbrugge et de Duras, chanoinesse du chapitre de Maubeuge, fille de Jacques d'Oyenbrugge et d'Anne de Berlo, de qui il a :
Charles-Emmanuel de Saint-Mauris, comte de Saint-Mauris, baron de Châtenois, Lavilleneuve et de Saulx, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Georges en 1680, maréchal des camps, major-général de toute la cavalerie des armées du roi.
Mariage et succession :
Il épouse en 1679/82 Marie-Françoise, (vers 1648 - ?), comtesse de Ligniville, chanoinesse d'Épinal, fille de Nicolas de Lignéville et de Catherine de Pouilly, de qui il a :
Paul-François de Saint-Mauris, (vers 1683 - ?), marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois, Lavilleneuve et de Saulx, capitaine de cavalerie puis capitaine des cuirassiers du roi, titré marquis en 1705.
Mariage et succession :
Il épouse en 1707 Bernardine-Joséphine, comtesse de Lallemand, fille de Gaspard Bonaventure de Lallemand et d'Anne-Thérèse de Rahon, de qui il a :
Charles-Emmanuel-Xavier de Saint-Mauris, (Châtenois le - Châtenois le ), marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois et de Lavilleneuve, comte de Saulx, capitaine de cavalerie puis colonel et officier-général des armées du roi.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces le Henriette, fille de Wilhelm Heinrich Quad von Landskron et de Julie d'Albert, puis en secondes noces en /53 il épouse Gabrielle-Françoise-Bernarde, (? - avant 1788), marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont, fille de Louis-Antoine de Raigecourt et d'Anne-Marie de Gournay. Du second mariage il a :
Charles-Emmanuel-Polycarpe de Saint-Mauris, (Saulx le - Colombier le ), marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois, de Lavilleneuve, de Saulx et de Genvray, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne et des possessions primitives de sa famille, membre associé correspondant de l'Académie des Sciences, Belles Lettres, et Arts de Besançon, pair de France, maréchal des camps et armées du roi, inspecteur-général des gardes nationales, chevaliers des ordres de Saint-Louis, chef et gouverneur de celui de Saint-Georges.
Mariage et succession :
Il épouse le Élisabeth-Marie-Charlotte-Léopolde, (Metz le - Colombier le ), marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont), fille de Christophe de Raigecourt et de Marie Josèphe de Saintignon, de qui il a :
Christophe-Marie-Charles-Emmanuel-Auguste de Saint-Mauris, ( - ?), marquis de Saint-Mauris-Chatenois, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Georges et de Saint-Louis.
Mariage et succession :
Il épouse le Ferdinande-Françoise-Nicole, (Clomont le - ?), fille de Simon de Villers La Faye et de Dorothée de Grammont, de qui il a :
Conrad de Saint-Mauris, chevalier, seigneur de Saint-Mauris en Montagne et de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, il est le fils de Jean Ier de Saint-Mauris[9].
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :
Jean de Saint-Mauris, dit "Sauvaget", chevalier, seigneur de Saint-Mauris en Montagne et de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, de Colombier, Chevroul, Amancey, Villars-sous-Écot, la Côte-Sauvageot[9].
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a Jean Sauvaget qui suit.
Jean de Saint-Mauris Sauvaget, damoiseau, seigneur de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Dambelin, Colombier, Savoureux et de l'Isle. Homme d'armes dans les armées de Bourgogne, écuyer de Thièbaud de Neuchâtel-Bourgogne, chevalier en 1359[9].
mariage et succession :
Il épouse Marguerite, fille de Jeannin de Dambelin et d'Alix de Raincourt, de qui il a :
Jean de Saint-Mauris Sauvaget, damoiseau et écuyer, homme d'armes dans les armées de Bourgogne en 1417, seigneur de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Dambelin, Mésandans et Montmartin[9].
Mariage et succession :
Il épouse en premières noces Marguerite de Trévillers, puis en secondes noces N... d'Epenoy, du second mariage il a Claude qui suit.
Claude de Saint-Mauris Sauvaget, écuyer, homme d'armes en 1473. En 1495 et 1497 il achète de ses cousines Bonne et Adeline leurs parts dans les seigneuries de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Colombier, Savoureux, Villars-sous-Écot et la Côte-Sauvageot[9].
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a Thiébaud, écuyer, seigneur de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Colombier, Savoureux, le Châtelot, la Côte-Sauvageot et l'Isle. Il épouse Jeannette. La postérité n'est pas connue.
Seconde branche de la maison de Saint-Mauris en Montagne, parfois désignée par les surnoms de Saint-Mauris de Mathay, de Roye, de Bermont et par le surnom de Berchenet[9],[10].
Jean de Saint-Mauris en Montagne, dit "l'Aîné" ou "le Vieil", écuyer, fils de Richard II de Saint-Mauris et de Marguerite.
Mariage et succession :
Il épouse Jeanne, fille de Fromont de Tramelay et de Jeanne de Vaudrey, de qui il a Berchin qui suit.
Berchin de Saint-Mauris, écuyer, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Saint-Mauris-sur-le-Doubs, des châteaux de Mathay et de Roye et des fiefs de Longevelle, le Châtelot, Colombier, Montécheroux, lougne, Boncourt, Neufchâtel et Bustal.
Mariage et succession :
Il épouse en 1348 Jeanne de Trévillers, dame de Battenant, de qui il a Jean qui suit.
Jean de Saint-Mauris en Montagne, damoiseau, dit le Berchenet, seigneur des forteresses de Mathay, de Roye et des fiefs de Sancey, Longevelle, Bustal, Brétigney, Montécheroux, Colombier, le Châtelot, Réclère, Fleurey, Battenant, Mésandans, Lougne, Saichent et Boncourt. Homme d'armes en 1372 dans les armées Bourguignone, écuyer de Thiébaud de Neuchâtel.
Mariage et succession :
Il épouse en 1388 Jeanne de Janney, dame de Janney, Valonne, Huanne, Romain et Montmartin de qui il a :
Thiébaud Ier Berchenet de Saint-Mauris-en-Montagne, damoiseau, seigneur des forteresses de Mathay, de Roye et des fiefs de Courcelles et Dung, homme d'armes dans les armées de Bourgogne.
Mariage et succession :
Il épouse en 1410/19 Jeanne de Durney de qui il a :
Thiébaud II Berchenet de Saint-Mauris-en-Montagne, (? - après 1482), écuyer, seigneur des forteresses de Mathay et de Roye, homme d'armes en 1444, chevalier de Saint-Georges en 1467.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1440 Jacqueline Dufourg, puis en secondes noces en 1448 Henriette de Boigne.
Du premier mariage il a :
Du second mariage il a :
Adrien de Saint-Mauris-en-Montagne, (? - 1536), seigneur des forteresses de Mathay et de Bermont, chevalier de Saint-Georges en 1498, lieutenant pour le roi de Bohème au comté de Bourgogne, capitaine et gouverneur de l'Isle-sur-le-Doubs, Neuchâtel. Enterré à Mathay.
Mariage et succession :
Il épouse en 1480 Marie, fille d'Antoine de Grammont et de Marguerite de Vellefaux, de qui il a :
Thiébaud III de Saint-Mauris en Montagne, seigneur des forteresses de Mathay et de Bermont, chevalier de Saint-georges en 1528, capitaine, gouverneur et grand-bailli de Neuchâtel.
Mariage et succession :
Il épouse en 1526 Claudine, fille de Jacques de Colombier, seigneur du dit lieu et d'Allenjoie, de qui il a :
Jean de Saint-Mauris en Montagne, seigneur des forteresses et seigneuries de Mathay, Bermont, Roye, la Côte, Longevelle-sur-le-Doubs..., chevalier de Saint-Georges en 1556.
Mariage et succession :
Il épouse en 1557 Françoise de Grammont, de qui il a :
François de Saint-Mauris en Montagne, seigneur des forteresses et seigneuries de Mathay, Bermont, Roye, la coste, Courcelles, Allenjoie, Dung, Longevelle, officier de l'empereur, tué en 1583.
François de Saint-Mauris ainsi que son frère Gaspard étaient les derniers de cette branche. Ils avaient fait leurs testaments en faveur de Françoise de Grammont, leur mère, elle apporta cet héritage lors de son mariage en secondes noces avec Claude-François, comte d'Arberg et de Valangin. De là les biens, dont Mathay, passèrent dans la maison de Lallemand lors du mariage d'Olimpe-Hippolyte d'Arberg et de Valengin avec Charles-Baptiste, comte de Lallemand. Cette famille les possédait encore en 1790.
Troisième branche de la maison de Saint-Mauris-en-Montagne sortit de la seconde, et qui, comme elle, adopta un moment le surnom de Berchenet, dérivé de Berchin, nom de baptême d'un de leurs premiers membres. Lors de leur séparation de la souche elle prenait aussi le surnom de Bustal par l'héritage des maisons de Beutal et d'Allenjoie, et écartela de Bustal (d'or, à trois fasces de sable)[9].
Gérard Berchenet de Saint-Mauris-en-Montagne, écuyer, il est le fils de Thiébaud Ier Berchenet de Saint-Mauris (branche de Berchenet) et de Jeanne de Durney.
Mariage et succession :
Il épouse en 1460 Agnès de Bustal (Beutal), dernière et héritière de cette maison, de qui il a :
Jean de Saint-Mauris-en-Montagne, (? - 1513), écuyer, chevalier de Saint-Georges en 1485, capitaine et gouverneur de Neufchâtel et de l'Isle, seigneur des châteaux de Bustal, d'Allenjoie, et de fiefs à Beaumotte, Lomontot et Longevelle.
Mariage et succession :
Il épouse en 1483, Gillette, fille de Jacques d'Orsans et de marguerite de Vellefaux, de qui il a :
Marc de Saint-Mauris-en-Montagne, chevalier de Saint-Georges en 1524, lieutenant en 1636 de Gaspard d'Asuel pour le commandement d'un corps d'élite de trois cents compagnons, choisis pour le service de l'empereur, seigneur des châteaux de Bustal et d'Allenjoie et des fiefs de Beaumotte, Lomontot, Faimbe, Saint-Mauris et Mésandans.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces vers 1520 Philiberte de Séroz, puis en secondes noces en 1526, Pierrette, fille d'Othenin de Cléron et de marie de Changy de Clairon. Il a :
Quatrième branche de la maison de Saint-Maurice-en-Montagne, elle continue à prendre ce nom distinctif, en y ajoutant parfois celui de Sancey, Saint-Hippolyte et Court. Celui de Sancey parce qu'elle en possède les fiefs depuis le mariage de Guillaume de Saint-Mauris en 1396 avec Jeanne d'Ancelle, fille de Jeanne de Sancey, dernière de cette maison, qui lui en avait apporté les biens ; de Saint-Hippolyte parce qu'elle y a un fief et un hôtel et qu'elle a possédé durant deux siècles la charge de capitaine-gouverneur de la Franche-Montagne dont cette ville est la capitale et celui de Court, parce que ce village est contigu à celui de Saint-Mauris-en-Montagne[9].
Jean V de Saint-Mauris, écuyer, fils aîné d'Hugues de Saint-Mauris et de Claudine de Mugnans.
Mariage et succession :
Il épouse, en 1565/66, Anne, fille de Gérard d'Aroz et de Louise de Jouffroy, de qui il a :
François de Saint-Mauris, (Saint-Hippolyte le - ?), chevalier de Saint-Georges en 1597, capitaine, gouverneur de la Franche Montagne, du comté de la Roche et de Neufchâtel, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court-lès-Saint-Mauris et Sancey.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1594 Vandeline de Cusance, fille de Claude donné de Cusance, seigneur de Cheuge (Côte d'Or) et de Vellerot en partie, et de Jeanne de Breuille, puis en secondes noces en 1606 Catherine, fille de Claude de Poligny et de Claudine de Montrichard.
Du premier mariage il a :
Du second mariage il a :
Hermenfroy de Saint-Mauris, (Cour Saint-Mauris le - Cour Saint-Mauris le ), dit le baron de Saint-Mauris, maître-de-camp, en 1669, d'un terce de quinze cents hommes de pied, commandant et inspecteur d'un quartier de la province, et de la Franche Montagne, villes châteaux et places en dépendants en 1673, pour le service de Sa Majesté Catholique.
Mariage et succession :
Il épouse en 1646, Anne-Marie d'Sybricht, baronne de Sibricht-Neverburg, chanoinesse du haut chapitre de Munsterbilzen, petite-nièce de Nicolas de Sibricht, grand-commandeur de l'ordre Teutonique en 1690. Il a :
Charles-César de Saint-Mauris, (? - Château de Châtenois (Haute-Saône) mai 1704), marquis de Saint-Mauris, lieutenant-général des armées du roi en 1702, inspecteur-général de toute sa cavalerie et dragons en 1696, commandant de la province d'Alsace, et gouverneur des deux Brisack en 1702, commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1703, chevalier de Saint-Georges en 1700, fait en 1702 chef et gouverneur de cet ordre de noblesse, colonel d'un régiment de cavalerie de son nom, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court-lès-Saint-Mauris, Sancey, Fleurey, Battenant, La Grange, Belherbe, Mont de Vougney, Varin, Friolais, Vauclusotte, Le Magny, Droit-Fontaine, Menotey, Rainans et Gredisans. Les terres passèrent à Claude-Joseph de Saint-Mauris, son frère, puis et de là en partie dans la maison de Grivel-Perrigny, vers 1720, qui les revendit, vers 1760, à Charles-Emmanuel, comte de Saint-Mauris-Châtenois. Il épouse Françoise de Millet.
Cinquième branche de la maison de Saint-Mauris-en-Montagne, qui a conservé le surnom de "en Montagne", elle est véritablement la ligne aînée et directe. Cette cinquième branche s'intitulait quelquefois de Saint-Mauris-Saint-Hippolyte parce que cette ville dut son salut à Marc de Saint-Mauris, chef de ce rameau, qui, comme gouverneur de la Franche Montagne et de cette ville, la défendit en 1656[9].
Marc De Saint-Mauris. Il est le fils de Jean V de Saint-Mauris (branche de Sancey) et d'Anne d'Aroz. Chevalier de Saint-Georges, capitaine de cent cuirassiers au service de S. M. catholique, capitaine, gouverneur de la Franche-Montagne, châteaux, comtés et places en dépendants, notamment de la ville de Saint-Hippolyte qu'il sauva lors du siège de 1636, par le général de Grancey. Seigneur de Friolais, Fleurey, Saint-Mauris, Court, etc.
Mariage et succession :
Il épouse en 1602 Reine-Guillemette, dite "de Poligny", fille de Renobert de Pardessus et de Jeanne de Beaujeu. Il a :
Charles De Saint-Mauris, chevalier, d'abord capitaine, lieutenant-colonel du corps des cuirassiers de l'empereur, puis colonel, lieutenant, sous le général de Gallas, des troupes de sa majesté impériale, capitaine et gouverneur de la Franche-Montagne, châteaux et places en dépendants. Il est enterré à Saint-Hippolyte le dans un "tombeau en marbre noir, chargé de ses armoiries, sculptées et entourées d'un cartouche de lauriers, ayant des nègres pour tenants, l'écu fascé de cinq pièces, timbré d'un casque en fasce, à sept grilles, couronné d'un cercle en perles, orné de lambrequins, ayant pour cimier un nègre naissant, et entouré de ses huit quartiers: Saint-Mauris, fascé de cinq pièces ; Mugnans, bandé de sept pièces ; Aroz, une bande chargée de trois molettes d'éperons ; Jouffroy, fascé de six pièces, la seconde chargée de deux croisettes ; Pardessus-Poligny, un chevron accompagné de trois coquilles (comme brisures) ; Vaivre, un sautoir chargé de cinq losanges ; Beaujeu, burelé de dix pièces ; Poligny, un chevron".
Mariage et succession :
Il épouse vers 1650 Martine de Quevert de Montjoux, dame dudit lieu, dont on ne connaît pas la postérité.
Sixième branche de la maison de Saint-Mauris-en-Montagne, dite première des comtes de Lambrey, ou de Lorraine, parce qu'elle s'attacha au service de ses ducs pour y remplir les offices de grands-officiers de leur maison. Elle y contracta de grandes alliances et prit rang parmi la haute et ancienne noblesse de cet état[9].
Nicolas de Saint-Maunis-en-Montagne, fils de Hugues de Saint-Mauris et de Claudine de Mugnans. Écuyer du duc de Lorraine, seigneur de Faux, Valesme, Bifontaine ; co-seigneur avec ses frères de Saint-Mauris, Court, Fleurey, Sancey, Chassey, Belleherbe et Battenant.
Mariage et succession :
Il épouse, en 1565 Françoise, baronne de Nogent-le-Roy, fille de Dominique, baron de Nogent-le-Roi, dit le Champenois, seigneur de Neuflotte, Bifontaine, Forcelle, Saint-Gargonne, conseiller d'état intime des ducs de Lorraine, capitaine, gouverneur des châteaux et des places de Valdervanges et de Bouconville, et de Madeleine de Girécourt, dame de Bouzey, de qui il a :
Hugues de Saint-Mauris, chevalier, seigneur de Faux, Bifontaine, Valesme, Lambrey, Augicourt, Gesincourt, Purgerot et Combeau-Fontaino. Placé à l'âge de dix-neuf ans comme gentilhomme de la chambre de son altesse monseigneur le cardinal de Lorraine en 1596.
Mariage et succession :
Il épouse en octobre 1597 Renée, (? - après ), fille de Florentin Aubert et d'Hermeline de Vosges, de qui il a :
Philippe de Saint-Mauris, Baron du lieu, chevalier, comte de Lambrey, Augicourt, Purgerot, gentilhomme du duc de Lorraine.
Mariage et succession :
Il épouse en 1628 Péronne, comtesse de Vaudrey, chanoinesse de Remiremont avant son mariage, fille de Jean de Vaudrey et de Béatrix de Grammont-Granges, de qui il a :
Paul-François de Saint-Mauris, baron du lieu, chevalier, capitaine des gardes-du-corps et gentilhomme de la chambre du duc de Lorraine, maître-de-camp d'un terce de cavalerie bourguignonne en 1674, sergent-major de bataille, lieutenant pour le roi et gouverneur de la ville de Gray. Il donne à son épouse ses terres de Lambrey, Augicourt, Gesincourt, Combeaufontaine, Equevilley, Port-d'Atelier, qu'elle rend par testament à Claude-Louis, baron de Saint-Mauris, fils de François de Saint-Mauris de lignée d'origine, qui devint tige de la seconde branche de Saint-Mauris Lambrey. Elle fait élever à Paul-François, dans l'église des Cordeliers d'Auxonne, un tombeau portant ses huit quartiers, Saint-Mauris, Nogent-le-Roi, Aubert, Vosges, Vaudrey, Grammout, Grammont et Joux.
Mariage et succession :
Il épouse Louise, fille de Jean-Baptiste de Montrichard et de Georgine de Montrichard.
Septième branche de Saint-Mauris-en-Montagne, dite seconde des seigneurs de Lambrey[9].
Claude-Louis de Saint-Mauris, second fils de François de Saint-Mauris et d'Ermelinde d'Oyenbrugge. Baron, sergent-major de bataille au service d'Espagne, précédemment capitaine, puis major, et colonel de cavalerie et guidon des chevau-légers du duc de Lorraine, comte et seigneur de Lambrey, Purgerot, Augicourt, Gesincourt, Port-d'Atelier, Sainte-Marie et Saint-Germain. Claude-Louis meure à Luxeuil dans son hôtel.
Mariage et succession :
Il épouse en 1682 Marie-Suzanne, (vers 1650 - ?), comtesse de Ligniville, chanoinesse d'Epinal, fille de Nicolas de Ligneville et de Catherine de Pouilly, de qui il a :
Balthasard-Henri de Saint-Mauris, (? - vers 1770), comte, capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Etranger, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, comte et seigneur de Lambrey, Augicourt, Gesineourt, Sainte-Marie et Saint-Germain. Il meurt à Remiremont. Il légue ses terres, à Louise-Martine sa sœur, qui les donne par testament à Charles-Emmanuel, comte de Saint-Mauris-Châtenois, son neveu, lequel les donne à Louis-Emmanuel-Alexandre, comte de Saint-Mauris-Châtenois, son neveu, pour établir une seconde branche sous le surnom de Saint-Mauris Lambrey.
Mariage et succession :
Il épouse en 1755 Marie-Charlotte, (Récicourt le - ?), comtesse de Gourcy, chanoinesse d'Epinal et dame de l'ordre impérial de la Croix-Étoilée, fille d'Ignace-Hyacinthe de Gourcy et d'Anne Eléonore de Gourcy.
Huitième branche de Saint-Mauris-en-Montagne, dite troisième des seigneurs de Lambrey[9].
Louis-Emmanuel-Alexandre de Saint-Mauris-Lambrey, comte, présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1771, il ne fera pas ses croisades et quittera l'Ordre pour pouvoir se marier[11], chevalier de l'ordre de Saint-Louis, capitaine de dragons au régiment de Durfort, comte et seigneur de Lambrey, Augicpurt, Gesincourt, Purgerot, Port-d'Atelier, Sainte-Marie, Saint-Germain, Langle, et co-seigneur avec ses frères, de Sellière, Spincourt, Saulny, la Moite. Second fils de Charles-Emmanuel Xavier de Saint-Mauris et de Gabrielle-Françoise-Bernarde de Raigecourt. Alexandre émigra dès 1791, avec ses frères et ses neveux, pour servir la cause du roi.
Mariage et succession :
Il épouse le Anne-Marie-Gabrielle-Josephine, (Metz le - ), marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont, sa cousine-germaine, fille de Christophe de Raigecourt et de Marie-Josèphe de Saintignon, de qui il a :
Victor-Alexandre de Saint-Mauris-Lambrey, (Kœnisbruck le - 1868), garde du corps, officier de la garde royale, secrétaire d'ambassade, introducteur des ambassadeurs.
Mariage et succession :
Il épouse en premières noces en 1827 Elinie, (vers 1807 - 1833), fille d'Artus de Gratet de Dolomieu et de Christine Zoé de Montjoye, puis en secondes noces en 1833 il épouse Caroline, (? - ), fille de Johann-Nepomuk-Simon von Froberg genannt Montjoye et d'Éleonore-Laura von Fürstenbusch.
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