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La famille de Prelle de la Nieppe est une ancienne famille noble subsistante originaire du comté de Hainaut remontant à la première moitié du XVe siècle[2],[3].
Famille de Prelle de la Nieppe | |
Armoiries | |
Blasonnement | Gironné de gueules et d'or de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume : d'argent, couronné, grillé, colleté et liseré d'or, fourré et attaché d'azur. Cimier : une aigle issante d’or. Lambrequins : d’or et de gueules. |
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Devise | « Raison partout. » |
Lignées | Maison d'Enghien, seigneurs d'Havré, branche des seigneurs de Presles. |
Période | XVe siècle-XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Comté de Hainaut |
Allégeance | Saint-Empire Royaume d'Espagne Royaume de France République française Empire français Royaume uni des Pays-Bas Royaume de Belgique |
Fiefs tenus | Seigneuries de la Nieppe, de Berlette, de Picquendale, d'Eugies, d'Hensies, d'Edequine et de Secquier. |
Demeures | Château de Fonteneau Château de Prelle Château Valduc |
Charges | Grands baillis du Châtelet, premier président de la Cour d'appel de Bruxelles, procureur général à la Cour d'appel de Bruxelles, premier avocat général à la Cour d'appel de Bruxelles, procureur impérial de Malines, vice-procureur du Roi à Nivelles. |
Fonctions militaires | Lieutenant-colonel de cuirassiers, capitaine-commandant d'artillerie, major au régiment d'élite |
Fonctions ecclésiastiques | Chanoinesse du noble chapitre de Denain |
Récompenses civiles | Commandeurs de l'ordre de Léopold, commandeur de l'ordre de la Couronne, officier de l'ordre de Léopold, officiers de l'ordre de la Couronne, officier de l'ordre de Léopold II, chevaliers de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre de la Couronne, chevalier de l'ordre de Léopold II, chevalier de l'ordre royal du Lion, croix civiques de 1re classe, grand cordon de l'ordre du Double Dragon, chevalier de l'ordre de l'Épi d'or |
Récompenses militaires | Croix de guerre 1914-1918, croix de l'Yser, médaille de Sainte-Hélène, médaille de la Reconnaissance française |
Preuves de noblesse | |
Autres | Reconnaissance de noblesse le 1er janvier 1823[1]. |
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Deux crayons généalogiques présents dans le fonds Goethals à la bibliothèque royale de Belgique font directement descendre cette famille de la famille d'Havré (olim Havrech), seigneurs de Presles[4],[5], famille issue des 1ers seigneurs d'Enghien. Cette origine a été reportée par le généalogiste André Borel d'Hauterive en 1883 dans l'une de ses notices historiques sur les familles nobles de Belgique d'origine française[6]. Une généalogie en phase avec cette thèse a fait l'objet d'une publication dans les annales historiques de la commune de Farciennes en 1889[7].
Cette thèse est néanmoins écartée depuis la seconde moitié du XIXe siècle par les généalogistes ayant approfondi l'histoire de cette famille[N 1]. La plupart de ces derniers mentionne que la famille de Prelle descend de la famille de Havré en ligne cognatique plutôt qu'en ligne agnatique.
Ces crayons généalogiques situent cette famille à ses origines à Arras dans l'Artois.
La famille de Prelle est issue de Lambert Compère (° av. 1415 - † av. 1492), maïeur de Gosselies et échevin de la cour de justice de Jumet en 1447, échevin de Jumet, Heigne et Roux en 1461[8] où il signa avec le magistrat une charte relative aux droits des bourgeois de ces communes[9],[10],[11],[12],[13],[14] et de Marie de Havrech dite de Presles.
Selon un acte daté du 14 novembre 1430[15], Lambert Compère était veuf de N. de Ghillenghien dite des Weis[16]. Il se remaria ensuite avec Marie de Havrech, fille de Jehan de Havrech (° ca. 1380 - † av. 1446), seigneur de Presles[N 2] et de Gillette de Marbais[N 3] dite de Presles († ap. 1467), petite-fille du côté paternel de : Gérard III d'Enghien, chevalier banneret, châtelain de Mons, seigneur d'Havré, Biévennes, etc. et de N… de Humières[17]. Du côté maternel, Marie de Havrech était la petite-fille de : Gérard Ier de Marbais, écuyer, seigneur de Loverval, de Baulers, de Prelle et de Villers-la-Potties, décédé le 4 janvier 1484, et de Laurence t'Serclaes[18],[19], décédée le 10 octobre 1477 et inhumée dans l'église de Saint Paul à Nivelles, issue de 3 des sept familles formant les Lignages de Bruxelles (les t'Serroelofs, les Coudenberg et les Steenweeghs)[20], fille de Heer Everaert IV t'Serclaes, chevalier et de Catherine Taye[N 4], petite fille d'Éverard t'Serclaes, échevin de Bruxelles, le héros bruxellois, et de Béatrice van Eessene[21].
Cette famille déjà présente à Nivelles au XVe siècle, s'y fixa durablement à partir du XVIIe siècle. Deux de ses membres y sont toujours présents[22],[23].
Dès la fin du XVe[24] siècle et au moins jusqu'en 1688[N 5], cette famille portait : Écartelé ; au 1er, gironné de gueules et d'or de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent[N 6] ; au chef d’argent, chargé de trois étoiles à six rais du second ; au 2e, d'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois trèfles du même[N 7] ; au 3e, d’or, à une hure de sanglier de sable[N 8] ; au 4e, d'argent, à la fasce de gueules, accompagnée en chef de trois merlettes du même[N 9].
Ces armes pouvaient se voir à Nivelles et dans ses environs[25], notamment :
À partir de 1699 au moins[N 14], seul le premier quartier de ces armes écartelées fut porté. Les armoiries se blasonnent ainsi : Gironné de gueules et d'or de dix pièces, chaque giron de gueules chargé de trois croix recroisettées au pied fiché d’argent ; au chef d’argent chargé de trois étoiles à six rais de gueules. Heaume : d'argent, couronné, grillé, colleté et liseré d'or, fourré et attaché d'azur[26]. Cimier : une aigle naissante d’or. Lambrequins : d’or et de gueules[N 15]. Ces armoiries figurent telles que décrites sur les diplômes de reconnaissance de noblesse octroyés en 1823 par Guillaume Ier des Pays-Bas.
Ces armes peuvent se voir actuellement entre autres :
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