parti: à dextre, de sable à un chat d'argent assis, la tête posée de face, la patte avant dextre posée sur une souris de gueules; à senestre, d'argent à une fleur de lis de sable, au chef d'or à trois pals de gueules; à la bordure componée de seize pièces de gueules et d'argent, les compons de gueules chargés d'une épée d'argent et garnie d'or posée en barre, la pointe en bas, les compons d'argent chargés d'un lion issant de gueules, armé et lampassé d'azur.
Le fils de Jean Ier, Gilles de Muyser[6], achète en 1472 le manoir d'Hoff ten Rode[7] à Bierbeek. Son petit-fils, Jean II de Muyser[8], fils de Godefroid et frère de Pierre, est cité en 1494 et en 1509 dans le livre des fiefs d'Héverlé comme feudataire[9], de Philippe de Croÿ, seigneur d'Héverlé[10].
La famille van Lantwijck
Il avait épousé avant 1500 Ida van Lantwyck[11], fille de Wautier[12]. D'après ce même livre de fiefs, Jean de Muyser était déjà décédé le 20 juillet 1531[13].
Sa descendance s'est perpétuée à Vaalbeek, seigneurie à laquelle la famille de Muyser donna deux échevins et un bourguemestre[14]. Ces charges locales lui furent sans doute confiées en souvenir de la seigneurie perdue par la belle-famille de Jean de Muyser. En effet, une charte de Philippe le Bon, datée de 1452 et conservée dans les archives d'Arenberg à la bibliothèque de l'université de Louvain[15], nous apprend que Wautier van Lantwyck (père d'Ida) renonce définitivement en 1452, avec ses frères et sœur à la seigneurie de Vaalbeek dont leur père Jean van Lantwyck avait joui sa vie durant et ce jusqu'en 1429. Cette seigneurie leur venait du chef de leur grand-père, le chevalier Jean van Lantwyck, qui l'avait échangée contre celle de Blanden. Nous savions que le chevalier de Lantwyck, seigneur de Blanden, avait vendu la cense de Blanden «au regard du moitié de la seigneurie» en 1388 à l'abbaye de Parc, mais nous ignorions jusqu'ici[pasclair] ce qu'il était advenu de l'autre moitié.
Quoi qu'il en soit, les Lantwyck furent déboutés et la seigneurie de Vaalbeek revint à l'actif temporel du prieuré de Groenendael qui la conserva jusqu'au XVIIIesiècle, au grand dépit des Croÿ et plus tard des Arenberg qui ont toujours souhaité l'acquérir.
Ce n'était pas la première alliance entre les familles de Muyser et van Lantwyck. En effet, Pierre van Lantwyck, oncle d'Ida, décédé avant 1469, avait épousé Elisabeth de Muyser, et un autre Pierre van Lantwyck, frère d'Ida, cité à Blanden en 1496, était l'époux d'une autre Elisabeth de Muyser, fille de feu Henri et de Jeanne van den Dale.
Ayant perdu toutes leurs seigneuries au fil du temps, les Lantwyck n'en restaient pas moins les descendants de ce chevalier Jean de Rode de Lantwyck[16], seigneur de Horst, de Lantwyck sous Haelen, de Vorselaer, de Réthy et d'autres terres, auquel le duc Jean Ier de Brabant avait donné sa fille naturelle, Marguerite de Tervueren, en légitime mariage[17] en 1292. Que les deux familles aient contracté en ces temps difficiles des alliances répétées doit s'expliquer par une communauté d'intérêts sur les plans social et économique.
Jean IV de Muyser, bourgmestre de Vaalbeek vers 1636, collecteur d'ordonnance en 1639, échevin en 1642 et 1644 et dorpmeester en 1649;
Pierre de Muyser, échevin de Neervelp, de 1753 à 1762.
Du XIXe au XXe siècle:
Albert-Walther Demuyser[19] (1870-1917), facteur des postes (1895), maître de poste[20], fils de Jean Baptiste Demuyser, conducteur d'omnibus (1868), contrôleur de voiture (1895), et de Marie Louise De Clercq, servante[21] (1868).
Du XXe au XXIe siècle:
Albert Demuyser (1920-2003), artiste peintre et propriétaire de chevaux de courses[18],[22].
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Armoiries de la famille de Muyser Lantwyck
Blasonnement:
parti: à dextre, de sable à un chat[23] d'argent assis, la tête posée de face, la patte avant dextre posée sur une souris de gueules; à senestre, d'argent à une fleur de lis de sable, au chef d'or à trois pals de gueules (qui est Berthout); à la bordure componée de seize pièces de gueules et d'argent, les compons de gueules chargés d'une épée d'argent et garnie d'or posée en barre, la pointe en bas, les compons d'argent chargés d'un lion issant[24] de gueules, armé et lampassé d'azur[25].
La famille de Muyser Lantwyck se rattache aux Lignages de Bruxelles, notamment aux lignages Sweerts, du chef de François Poot admis en ce Lignage le 13 juin 1753, Coudenbergh, du chef de Paulus van Volxem, échevin en 1452, Sleeus et Steenweeghs, du chef de Jean Halfhuys, échevin en 1464, Serhuyghs, du chef de Ghysbrecht Pipenpoy, inscrit en ce Lignage en 1376, et Roodenbeke, du chef d'Arnold t'Kint, reconnu issu de ce Lignage le 22 août 1489.
«Existant déjà virtuellement avant 1235, cités comme tels en 1306 et institutionnalisés en 1375 par le duc Wenceslas de Luxembourg et son épouse la duchesse Jeanne de Brabant, les Lignages furent jusqu'en 1794 l'aristocratie politique (au sens étymologique) de Bruxelles. Se souvenant de la gloire passée de leurs familles, quelques descendants des Lignages se regroupèrent en section de la Société Royale de l'Ommegang de Bruxelles. Eprouvant le besoin d'un statut juridique propre, ils constituèrent le 27 février 1961 l'ASBL Association des descendants des lignages de Bruxelles[27]. »
*Le château de Horst[28], dont l'histoire remonte au XIIIesiècle, témoin de l'origine des premiers seigneurs qui sont les Lantwyck, alliés aux Muyser à maintes reprises, ce qui leur a valu d'adjoindre leurs noms par Arrêté Royal du 14 déc. 1990.
*L'abbaye de Parc à Heverlee, dont des liens de vassalité lient l'abbaye à la famille de Muyser de la première moitié du XVe à la deuxième moitié du XVIIIesiècle, comme en témoignent les archives de l'abbaye de 1463 à 1755[30].
Michel de Muyser Lantwyck, Autour du manoir Coeckelberghe à Vaalbeek, article paru dans Le Parchemin, no430, juillet - août 2017, 82e année, pp.309-365
Source: Crabbé: voir A.N.B. 1911; Baron de Troostembergh: famille alliée aux van Lantwyck, de Bierbeek, d'Udekem, de Troostembergh. Les archives de l'abbaye de Parc mentionnent un Symon Crabbé, mansionnaire de l'Abbaye déjà en 1348.
Note: Gilles est le chef de la branche Hoff ten Rode, fief (ou seigneurie?) rachetée en 1472 à Hughes d'Udekem, Lieutenant mayeur de Sire Louis Pinnock, chevalier et seigneur de Horst.
Achetée par Gilles Ier de Muyser en 1472 à Hughes d'Udekem, son proche parent. Le fief reste dans la famille de Muyser pendant 5 générations. Il s'agit d'un manoir dépendant de la cour féodale de Bierbeek et constituant une seigneurie foncière (grond heerlijkheid, repris comme tel dans le Registre aux reliefs de la cour féodale de Bierbeek sous le titre Heerlijkheden kanton Leuven, AGR, 41, fol.253, r° et v°).
Note: Le père de ce Jean, Godefroid, a été émancipé avec ses frères Gilles, Jean, Henri, Arnold, Godefroid, le 7.12.1456 (A.V. Lv 7750) comme enfants de Jean de Muyser de Vaelbeek.
Famille subsistante. Chanoine Jean Cassart, Arnold van Lantwijck, de Louvain et sa descendance à Malines, Betekom et Rillaar, dans: Brabantica, tome X, première partie, Bruxelles, 1971, p.199-210. Le Chanoine Jean Cassart, y étudie la descendance d'une branche qui s'établira à Louvain puis à Betekom et Rillaar. Cette branche subsistante descend de Jooris van Lantwijck, mort avant le à Louvain. Celui-ci est l'ancêtre de Herman van Landewijck, baptisé à Betekom le qui épousa le Marie van de Velde. La descendance subsistante de cette famille porte toujours le nom van Landewyck.
État civil, Laeken, mariage, acte 113: Albert Walther Demuyser, facteur des postes, né le 24-05-1870 à Schaerbeek, épousa à Laeken le 15 juin 1895, Marie Louise De Witte, tailleuse, née à Anvers le 03 mai 1864.
Selon Crayon généalogique de la famille de Muyser, article paru dans Le Parchemin, no250, juillet - août 1987, 52e année, pp.703-721. Fonction à préciser. Depuis 1830, les postes belges deviennent un service et monopole de l’État appelé «Administration de la poste». Les "maîtres de poste" n'existent donc plus au début du XXesiècle. Dans son acte de mariage en 1895, Albert Walther Demuyser est qualifié de "facteur des postes". En France le titre de maître de poste disparaitra en 1873.
État civil. Bruxelles. Mariages, acte 363 (retranscrit sur le site des AGR): Jean Baptiste Demuyser, né le 16-10-1835 à Bierbeek, résidant à Schaerbeek, conducteur d'autobus (sic: erreur de retranscription pour "omnibus".
Parmi les témoins est cité Louis Dennek, "conducteur d'omnibus"), fils de Walter Demuyser, résidant à Bierbeek, sellier, et de Pétronille Vanderwegen décédée, épouse à Bruxelles le 13-04-1868, Marie Louise De Clercq, servante, née le 25-04-1842 à Anvers, résidant à Bruxelles, rue du Jardin des Olives, 10, fille de Jean Baptiste De Clercq, garçon boucher, et de Régine Gingemans, décédée.
Dans l'ancien art héraldique, le chat, figure récurrente, symbolise le courage mais aussi et surtout la liberté, car il se refuse à être emprisonné ou enfermé.
Les familles qui se sont vu reconnaître des armoiries par l’intermédiaire du Parchemin (Héraldique vivante) peuvent ajouter les ornements extérieurs puisque l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 14 octobre 2010, publié au Moniteur belge du 23 novembre suivant, les prévoit explicitement pour les familles n’appartenant pas à la noblesse du Royaume.
Note: L'ADLB, qui est considérée comme l’association bruxelloise la plus prestigieuse, est un véritable conservatoire de la mémoire de Bruxelles et elle se consacre, comme jadis leurs ancêtres sur les remparts de la cité, à la défense culturelle de Bruxelles et à la sauvegarde du passé.
Laurette van Waesberghe, Genealogie van de familie van Waesberghe, Afstamming van Gillis van der Hammeye tot bij de familie de Muyser Lantwyck, 1995, p.79-80