Dordogne (département)
département français de la Nouvelle-Aquitaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Dordogne (/dɔʁ.dɔɲ/[Note 1]) est un département français de la région Nouvelle-Aquitaine correspondant en grande partie au Périgord, situé dans le Sud-Ouest de la France. Il doit son nom au fleuve du même nom qui le traverse. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 24. Sa préfecture est Périgueux.
Dordogne | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Périgueux |
Sous-préfectures | Bergerac Nontron Sarlat-la-Canéda |
Président du conseil départemental |
Germinal Peiro (PS) |
Préfet | Jean-Sébastien Lamontagne[1] |
Code Insee | 24 |
Code ISO 3166-2 | FR-24 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR611 |
Démographie | |
Gentilé | Périgourdins, Périgordins, Dordognots, Dordognais |
Population | 413 730 hab. (2021) |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 00′ nord, 0° 40′ est |
Superficie | 9 060 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 4 |
Circonscriptions législatives | 4 |
Cantons | 25 |
Intercommunalités | 20 |
Communes | 503 |
Liens | |
Site web | www.dordogne.fr |
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Le département a été créé à la Révolution française, le , en application de la loi du , sur une partie des anciennes provinces, principalement du Périgord, mais aussi de l'Agenais, de l'Angoumois et du Limousin[2].
En 1793, les communes de Boisseuilh, Coubjours, Génis, Payzac, Saint-Cyr-les-Champagnes, Saint-Mesmin, Salagnac, Savignac, Saint-Trié et Teillots sont détachées du département de la Corrèze pour être réunies à la Dordogne.
La Dordogne a cédé, en 1793 ou 1794, Cavarc au Lot-et-Garonne[3].
Le 6 nivôse an III (), la commune de Parcoul est détachée de la Charente-Inférieure et réunie à la Dordogne[4].
En 1819, la commune de Beaurepos est soustraite du département et fusionne avec Souillac dans le Lot[5], département voisin.
En , 80 000 Alsaciens originaires du Bas-Rhin, dont 60 000 Strasbourgeois et les habitants de dix-neuf villages du Grand Ried, au sud de Strasbourg, sont évacués vers la Dordogne[6],[7]. En , l'Alsace étant annexée par l'Allemagne, leur rapatriement est organisé mais 15 000 d'entre eux préfèrent rester en Dordogne[6].
À partir de l'armistice de , le département est divisé en deux : une petite partie dans la zone occupée à l'ouest et l'essentiel dans la zone libre à l'est ; la ligne de démarcation passait approximativement par La Rochebeaucourt, Mareuil, Gout-Rossignol, Cherval, Verteillac, Bertric-Burée, Ribérac, Montpon-Ménestérol, Saint-Martin-de-Gurson, Carsac-de-Gurson, Villefranche-de-Lonchat, Montpeyroux et Lamothe-Montravel[8],[9]. À la suite du débarquement anglo-américain effectué le en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le et s'installent à Périgueux et Saint-Astier[9].
Jusqu'au , la Dordogne faisait partie de l'ancienne région Aquitaine.
Blasonnement :
« De gueules aux trois lions d'or couronnés, armés et lampassés d'azur. »[réf. nécessaire] |
La Dordogne, 3e département français métropolitain par sa superficie, fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. C'est également, avec 40 % de son territoire boisé, le 3e département forestier de France en superficie boisée avec 418 000 hectares[10]. Feuillus, conifères, prairies, nombreuses collines, vallons, vallées, vignes, truffières, falaises, cours d'eau, gorges et grottes apportent au département des paysages variés.
Le département culmine à 491 m d'altitude dans la forêt de Viellecour sur la commune de Saint-Pierre-de-Frugie au nord-est, à la limite avec la Haute-Vienne.
La Dordogne est limitrophe des départements de la Haute-Vienne, de la Corrèze, du Lot, de Lot-et-Garonne, de la Gironde, de la Charente-Maritime et de la Charente.
Points extrêmes du département de la Dordogne :
Le réseau hydrographique de la Dordogne est constitué de plus de 5 000 km de cours d'eau[11] et comprend 96 cours d'eau de longueur supérieure à 10 km, dont 12 de longueur supérieure à 50 km. Il est situé entièrement dans le bassin administratif Adour-Garonne et est découpé dans le schéma départemental des rivières en huit bassins versants principaux appartenant à trois régions hydrographiques. Le découpage de ces bassins correspond aux unités hydrographiques de référence (UHR) définies dans le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) du bassin Adour-Garonne[12] ; seul le bassin de l'Isle a été divisé en deux (Isle amont et Isle aval) pour tenir compte de certaines spécificités[13] :
Le bassin Bandiat-Tardoire est un sous-bassin du bassin de la Charente, le plus petit bassin versant d’Adour-Garonne (10 549 km2). Occupant une petite partie nord du territoire départemental, il est drainé par le Bandiat, la Doue, le Nauzon, le Trieux et le ruisseau de Varaignes[14].
Le bassin de la Dordogne est le second plus grand bassin versant d’Adour-Garonne (24 000 km2), après celui de la Garonne[15]. Au sein du département, il se partage en cinq sous-bassins :
Le bassin de la Lémance appartient au bassin du Lot qui couvre un territoire de 12 000 km2, sous-bassin du bassin de la Garonne[16]. Il est drainé par la Lémance et ses affluents ainsi que l'amont du Laussou et le ruisseau de Clairfond (8,4 km), affluent de la Lède, drainant l'extrême sud du département.
Le bassin du Dropt, drainé par le Dropt et ses affluents (la Bournègue, la Banège et l'Escourou) appartient au bassin de la Garonne, qui est le plus grand bassin-versant d’Adour-Garonne (28 900 km2)[17].
Avec une superficie boisée de 4 183 km2 morcelée entre 90 000 propriétaires, la forêt occupe 45 % de la superficie du département[18]. Le secteur du bois est le second employeur industriel de Dordogne, avec nombre de scieries et de transformateurs[19], dans trois domaines d'utilisation : bois d'œuvre pour l'ameublement, l'emballage et la construction, bois d'industrie pour papeteries ou panneaux de particules, et bois énergie pour le chauffage[18].
La viticulture avec les vignobles de bergerac, de monbazillac et de pécharmant est aussi une grande pourvoyeuse d'emplois et de création de richesses, et une véritable attraction touristique.
Principalement établis au sud-est du département, 200 producteurs de tabac fournissent 15 % de la production nationale[20].
En 2012, le tourisme représente 21 % du PIB du département et a un potentiel important, notamment en direction des visiteurs anglo-saxons, amateurs de gastronomie française[21].
Au niveau industriel, 3 271 entreprises réparties sur tout le département emploient environ 23 800 personnes[22].
Au , l'employeur le plus important est le Conseil départemental de la Dordogne avec 2 721 agents[23].
Les habitants de la Dordogne sont appelés Périgourdins ou Périgordins (par analogie entre le département actuel et l'ancienne province du Périgord qui lui correspondait)[réf. souhaitée]. Les appellations Dordognais, voire Dordognots, sont également usitées[24].
Les ressortissants du Royaume-Uni sont plus de 20 000 (en 2006) à y habiter mais la plupart font attention à ne pas séjourner plus de six mois et un jour pour éviter d'être considérés résidents en France. Officiellement, le nombre de Britanniques résidant en Dordogne s'élève à 6 300 en 2006, ce qui représente un Britannique sur deux vivant en Aquitaine[25].
En 2021, le département comptait 413 730 habitants[Note 2], en évolution de −0,41 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).
2016 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
414 789 | 413 730 | - | - | - | - | - | - | - |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
Périgueux | 24322 | CA Le Grand Périgueux | 9,82 | 29 516 (2021) | 3 006 | |
Bergerac | 24037 | CA bergeracoise | 56,10 | 26 323 (2021) | 469 | |
Boulazac Isle Manoire | 24053 | CA Le Grand Périgueux | 55,95 | 10 697 (2021) | 191 | |
Sarlat-la-Canéda | 24520 | CC Sarlat-Périgord noir | 47,13 | 8 812 (2021) | 187 | |
Trélissac | 24557 | CA Le Grand Périgueux | 22,88 | 7 268 (2021) | 318 | |
Coulounieix-Chamiers | 24138 | CA Le Grand Périgueux | 21,70 | 7 245 (2021) | 334 | |
Terrasson-Lavilledieu | 24547 | CC Terrassonnais Haut Périgord Noir | 39,34 | 6 261 (2021) | 159 | |
Montpon-Ménestérol | 24294 | CC Isle Double Landais | 46,34 | 5 834 (2021) | 126 | |
Saint-Astier | 24372 | CC Isle, Vern, Salembre en Périgord | 34,25 | 5 320 (2021) | 155 | |
Sanilhac | 24312 | CA Le Grand Périgueux | 59,90 | 4 674 (2021) | 78 | |
Chancelade | 24102 | CA Le Grand Périgueux | 16,23 | 4 435 (2021) | 273 | |
Bassillac et Auberoche | 24026 | CA Le Grand Périgueux | 103,26 | 4 363 (2021) | 42 | |
Prigonrieux | 24340 | CA bergeracoise | 26,12 | 4 292 (2021) | 164 | |
Ribérac | 24352 | CC du Périgord Ribéracois | 22,79 | 3 828 (2021) | 168 | |
Brantôme en Périgord | 24064 | CC Dronne et Belle | 133,33 | 3 721 (2021) | 28 |
La langue traditionnelle du Périgord est l'occitan, de dialecte limousin au nord d'une ligne allant approximativement de Montazeau à Nadaillac, et de dialecte languedocien au sud de cette ligne. Seules les communes de Parcoul et de La Roche-Chalais (en partie) sont dans l'aire des langues d'oïl (saintongeais).
D'après Abel Hugo, en 1835 on distinguait dans ce département plusieurs dialectes différents, dont le limousin. À la même époque, la prononciation connaissait plusieurs variantes : elle était assez douce sur les frontières du département de Lot-et-Garonne, un peu moins sur celles de la Gironde et très dure dans l'arrondissement de Sarlat. Les finales étaient généralement prononcées d'une manière lente. Cette inflexion se faisait aussi remarquer dans la prononciation de ceux qui parlaient français[29].
Au milieu du XIXe siècle, la connaissance du français standard par la population était encore un fait minoritaire, comme en témoigne une citation recueillie par M. Ch. Robert[30] concernant la Dordogne : « L'usage du patois est tellement général, que les enfants qui viennent à l'école sont aussi étrangers à la langue française que le seraient de petits Chinois »[31].
Le foie gras d'oie et de canard, le caviar périgourdin de Montpon, l'escargot du Périgord, le tourin (ou tourain), le cassoulet du Périgord, le canard (magrets, aiguillettes, grattons, fritons, saucisses sèches, rillettes, pâtés, confits, gésiers, cous farcis, etc.), les demoiselles, le poulet fermier du Périgord, le coq fermier au vin de Bergerac, la poularde en estouffade, les confits de dinde, l'oie, les confits, les gésiers, les saucisses sèches d'oie, le pâté de Périgueux, le pâté de foie d'oie truffé, les pieds de cochons farcis aux cèpes, les miques, les cagouilles de Périgueux, les enchauds ou confits de viande de porc, la sauce Périgueux, le brochet aux lardons, la carpe au confit, les omelettes aux cèpes, aux morilles et à la truffe, les pommes de terre sarladaises, le trappe Échourgnac, le cabécou du Périgord, le monial, les champignons dont la truffe, le cèpe et la morille, les noix du Périgord, l'huile de noix, les tartes aux noix, les arlequins de Carlux, les nogailloux du Périgord, les merveilles de Sarlat, les kiwis, les mirabelles, les maras des bois, les gariguettes et les fraises précoces du Périgord, les framboises, les mûres, les châtaignes, les pommes, les prunes, les poires, les miels, les vins de Domme près de Sarlat, mais surtout le bergerac, le monbazillac ainsi que le pécharmant, le saussignac et le montravel, la bière et le vin de noix, les eaux-de-vie de prune, de poire, le ratafia, les liqueurs de framboise, de mûre, de mirabelle, de noisette sauvage, de châtaigne et de truffe.
« Terre en fête », événement agricole de plein air le plus important du département, se tient en été (42e édition en 2024 à Hautefort)[32].
Environ 120 films ont été tournés dans le département de 1928 à 2013[33].
Le « plus gros tournage de l'année en Dordogne » pour 2023[34] est la série produite par France Télévisions, avec Nicolas Duvauchelle[35], adaptation de Fortune de France, roman de Robert Merle. Le château de Commarque, sur la commune des Eyzies, et la vieille ville de Sarlat, sont les principaux lieux de tournage[36]. Les autres sont les châteaux de Beynac (Beynac-et-Cazenac), de Fénelon (Sainte-Mondane), de Marzac (Tursac), l'église de Saint-Léon-sur-Vézère, le prieuré de Merlande (La Chapelle-Gonaguet), les cabanes du Breuil (Saint-André-d'Allas), le château des Bories (Antonne-et-Trigonant) et le château de Biron, propriété du Département[36].
Chaque été se tient à Montignac-Lascaux et alentour sur une quinzaine de jours le « Festival du Périgord noir » (40e édition en 2022[37]), festival de musique classique.
Un autre festival de musique classique, le festival du Périgord pourpre : « l'Été musical en Bergerac », se tient sur une douzaine de jours dans différents lieux du Bergeracois (34e édition en 2022[38]).
Le festival d'art lyrique et musical « Più di Voce » se tient au mois de juillet sur une dizaine de jours dans plusieurs communes, principalement en Périgord noir (18e édition en 2024 du au à Plazac, Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, au château de Bourdeilles, au château de Campagne, au château de Jumilhac et au manoir de la Salle à Saint-Léon-sur-Vézère[39]).
Le Festival de l'été en Périgord vert se tient sur une dizaine de jours sur plusieurs communes du Nontronnais (10e édition en 2024)[40].
Le festival « Musique en Périgord » se tient en Périgord noir (36e édition en 2024 de juillet à novembre[41]).
Créé en 2002 par Ton Koopman, le festival « Itinéraire baroque » se tient fin juillet, principalement dans plusieurs communes ou anciennes communes du Mareuillais et du Verteillacois (23e édition en 2024 à Cercles, Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, Connezac, Mareuil, Puyrenier, Saint-Astier, Saint-Félix-de-Bourdeilles, Saint-Front-sur-Nizonne et Verteillac[42]).
Le festival « Musique au cœur des bastides » a lieu à l'automne dans différentes communes proches de Lalinde (31e édition en 2023 à Lanquais)[43].
En début mai se tient l'évènement sportif dénommé « Le Périgord Grand Trail », seul ultra-trail organisé en Dordogne (7e édition en 2024 avec quatre épreuves de 16, 27, 44 et 88 km)[44].
En été, le Tour du Périgord cycliste (27e édition en ) sert de manche de la Coupe de France cycliste des clubs amateurs pour la quinzième fois[45]. En 2024, à Sarlat-la-Canéda et autour, 24 équipes, soit 144 coureurs, vont s'affronter sur onze tours d'un circuit de 13,52 km, soit 148,72 km, l'épreuve servant une fois encore de manche pour la Coupe de France cycliste[46].
Chaque été, en vallée de la Dronne, autour de Douchapt, est organisé le « raid Val de Dronne », épreuve qui allie VTT, canoë, course d'orientation et parcours aventure (22e édition en 2021)[47].
À la même période se déroule sur quatre jours le « Raid Périgord aventure », une manifestation à l'attention des jeunes de quatorze à seize ans, par équipes de trois, où se mêlent la culture (énigmes à résoudre) et le sport : VTT, course, canoë, escalade, trail et course d'orientation (21e édition en 2016)[48].
Également en été, en forêt de la Double et en vallée de la Dronne, le « raid Dronne Double Périgord » associe canoë, run and bike, course à pied et parcours aventure par équipes de deux ou trois, sur des distances allant de 33 à 85 km (14e édition en 2016)[49].
En août, les pilotes se disputent le « rallye Dordogne Périgord », rallye automobile dont la 23e édition a lieu en 2024 sur le territoire de Bassillac et Auberoche[50].
Le Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine cycliste se court sur quatre étapes au mois d'août dont la deuxième en Dordogne :
En septembre, le Marathon Dordogne-Périgord (25e édition en 2024) est une épreuve de descente fluviale de la Dordogne en canoë-kayak, entre Saint-Julien-de-Lampon et Castelnaud-la-Chapelle sur 32 kilomètres ; pour les jeunes, elle s'effectue sur 12 kilomètres entre Vitrac et Castelnaud-la-Chapelle[54].
En octobre, la « Ronde des villages » permet à des randonneurs de parcourir sur deux jours un circuit de 138 kilomètres dans le Périgord noir (15e édition en 2024 avec 4 200 inscrits[55]).
Au départ de Génis depuis 1988, le dernier dimanche d'octobre a lieu la Rand'Auvézère, randonnée pédestre (33e édition en 2024[56]).
La Dordogne possède un important patrimoine religieux, qui peut trouver sa légitimité du fait de la concordance géographique entre le département et les différents chemins de Saint-Jacques de Compostelle[58]. Ainsi, entre cloîtres, abbayes, chapelles et même cathédrales, le Périgord offre un large éventail d'édifices religieux reflétant tous les styles architecturaux, souvent classés monuments historiques et parfois même inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO[59], comme l'abbaye de Cadouin, ou la cathédrale Saint-Front, à Périgueux. À titre d'exemple, on pourrait citer l'abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d'Échourgnac, qui allie patrimoine architectural et gastronomique avec notamment le Trappe Échourgnac, considéré comme étant le plus ancien fromage de Dordogne[60].
Au , la longueur totale du réseau routier du département de la Dordogne est de 19 633 kilomètres, se répartissant en 110 kilomètres d'autoroutes, 123 kilomètres de routes nationales, 4 942 kilomètres de routes départementales et 14 458 kilomètres de voies communales.
Le Syndicat départemental de l'énergie (SDE 24) fait implanter, à partir de , un nombre important de bornes de recharge pour les voitures électriques ou hybrides sur l'ensemble de la Dordogne, de façon à faciliter leur autonomie[62]. Au total, ce sont 148 bornes (dont 142 en charge accélérée et 6 en charge rapide) qui vont être installées aussi bien en zones urbaines que rurales, ainsi que sur les aires de covoiturage et les zones touristiques du département[62]. Les recharges, gratuites en 2016 et 2017, ne deviendront payantes qu'à partir du [62]. Ce plan est couplé avec des opérations similaires sur les quatre autres départements aquitains (Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques, permettant un important maillage régional de 674 bornes[62].
Le réseau ferroviaire de la Dordogne est composé de 42 gares et de cinq lignes desservant au moins une de ces gares :
Opéré par Daniel Claret, retraité de la SNCF et président de la Fédération des vélorails de France, le vélorail du Périgord Vert est une attraction qui permet de se rendre à Saint-Andrieux en faisant 14 km aller-retour avec un vélorail à assistance électrique[63],[64].
Selon les estimations au , 14,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires[65].
Ce tableau indique les principales communes de la Dordogne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :
Ville | Population municipale |
Nb de logements | Nb de résidences secondaires |
% Résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Saint-Avit-de-Vialard | 141 | 280 | 213 | 75,9 |
Saint-Crépin-et-Carlucet | 488 | 513 | 311 | 60,5 |
Abjat-sur-Bandiat | 651 | 735 | 401 | 54,6 |
Calviac-en-Périgord | 523 | 478 | 238 | 49,8 |
Saint-Geniès | 948 | 675 | 276 | 40,8 |
Trémolat | 636 | 558 | 224 | 40,1 |
Plazac | 736 | 549 | 213 | 38,7 |
Domme | 1 004 | 742 | 267 | 36,0 |
Coux-et-Bigaroque | 975 | 704 | 235 | 33,4 |
Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil | 835 | 713 | 235 | 32,9 |
Saint-Saud-Lacoussière | 860 | 673 | 206 | 30,7 |
Beaumont-du-Périgord | 1 142 | 796 | 241 | 30,2 |
Cénac-et-Saint-Julien | 1 230 | 828 | 247 | 29,8 |
Carsac-Aillac | 1 473 | 908 | 271 | 29,3 |
Jumilhac-le-Grand | 1 240 | 908 | 250 | 27,5 |
Le Buisson-de-Cadouin | 2 168 | 1 521 | 414 | 27,2 |
Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac | 1 547 | 1 004 | 208 | 20,7 |
Saint-Cyprien | 1 557 | 1 086 | 203 | 18,7 |
Montignac-Lascaux | 2 852 | 1 884 | 312 | 16,5 |
Le Bugue | 2 793 | 1 770 | 250 | 14,1 |
Sarlat-la-Canéda | 9 331 | 5 736 | 717 | 12,5 |
Nontron | 3 444 | 1 983 | 200 | 10,1 |
Le département comprend onze hôpitaux et deux cliniques[67] :
Représentant 6 020 lits, 74 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont recensés en Dordogne[68].
En , la Dordogne compte 355 médecins généralistes, soit 85,1 pour 100 000 habitants, contre 92,9 pour 100 000 au niveau national[67]. Sur le périmètre de l'ancien canton de Mareuil, il n'en subsiste plus qu'un seul, âgé de plus de soixante ans et, dans le département, 39 % des généralistes ont plus de soixante ans[69].
En , le département compte 241 médecins spécialistes, 202 dentistes, 705 infirmiers diplômés d'État, 285 masseurs-kinésithérapeutes et 22 sages-femmes[67].
Parmi les personnages célèbres du département, Pierre de Siorac, le héros de la série romanesque de Robert Merle, qui s'est inspiré des paysages proches de sa maison de Marquay, appelée aussi « manoir du Bousquet »[70], près de Sarlat, pour imaginer Fortune de France, écrit en vieux français à partir de l'année 1977 et vendu à un million d'exemplaires. Son fils Olivier Merle a servi de guide pour un reportage télévisé sur Arte[70], passant aussi par le château de Commarque, tout proche, qui a servi de cadre au roman post-apocalyptique Malevil, également signé de Robert Merle et dont le décor « stimulant et apaisant imprègne l’univers littéraire de Robert Merle », selon la chaîne de télévision[70]. L'Avers et le Revers (2009) d'Olivier Merle reprend la trame de Fortune de France mais en plaçant le récit et la vision de l'histoire dans la bouche de « Miroul », fidèle valet de Pierre de Siorac.
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