La république du Congo, par la disposition même de son territoire, possède une grande variété de cultures, des savanes de la plaine du Niari aux forêts inondées du Nord, de l'immense fleuve Congo aux montagnes escarpées et forestières du Mayombe et aux 170 km de plages de la côte atlantique.
La présence de nombreuses ethnies et jadis de diverses structures politiques (Empire du Kongo, royaume de Loango, royaume Teke, chefferies du Nord) a doté le pays actuel d'une grande diversité de cultures traditionnelles et d'autant d'expressions artistiques anciennes: «fétiches à clous» Vili, statuettes bembessi expressives qui atteignent malgré leur petite taille à une sorte de monumentalité[réf.souhaitée], masques étranges des Punu et des Kwele, reliquaires Kota, fétiches Téké, cimetières avec des tombeaux monumentaux, du pays Lari.
Il faut y ajouter un patrimoine architectural colonial considérable[réf.souhaitée], que les Congolais redécouvrent comme faisant partie de leur héritage historique (et de leur capital touristique) et restaurent plutôt bien[réf.souhaitée], du moins à Brazzaville.
La langue officielle de la république du Congo est le français. La constitution congolaise inscrit également le lingala et le kituba en tant que langues véhiculaires nationales. L'usage du Lingala est géographiquement circonscrit à la capitale du pays et à ses environs.
En 2010, le français était parlé par 56% de la population congolaise (78% des plus de 10 ans) soit le pourcentage le deuxième plus élevé d'Afrique, derrière celui du Gabon[2]. Environ 88% des Brazzavillois de plus de 15 ans déclarent avoir une «expression aisée» à l'écrit en français[3].
En 2021, le français est parlé par plus de 80% de la population congolaise âgée de plus de 7 ans.[réf.nécessaire]
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En 2016, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe la république du Congo au 115erang sur 180 pays[8]. En apparence le pays bénéficie d'un pluralisme médiatique (une vingtaine de télévisions privées, autant de journaux et une quarantaine de radios), mais l'incitation à l’autocensure est forte et beaucoup de médias sont aux mains de proches du pouvoir[9].
Antoine Letembet-Ambily (1929-2003)[11], L'Europe inculpée (1969), Les Aryens (1977), L'épopée de la rénovation (1988), Le théâtre traditionnel congolais (1975), L'art du théâtre contemporain au Congo (1975)
Guy Menga (1935-), L’Oracle, La Marmite de Koka Mbala
Patrice Joseph Lhoni (1929-1976), enseignant, journaliste, administrateur, dramaturge, essayiste, Le Troisième Jour, L’Exode, Mayindombi, Matricule 22 (2018) …
Seconde génération: après 1968
Antoine Letembet-Ambily (1929-2013)[13], universitaire, dramaturge, L'Europe inculpée (1971), Le théâtre traditionnel congolais (1975), Les Aryens (1977), La femme d'espoir (1994)…
Jean-Pierre Makouta-Mboukou (1929-2012), enseignant-chercheur, politique, dramaturge, romancier, La lèpre du roi (1968), Un Ministre nègre à Paris (1968), Les Initiés (1970), Les dents du destin (1984), L'homme aux pataugas (1992)…
Sylvain Bemba (1934-1995), journaliste, musicien, romancier, dramaturge, essayiste, L'enfer, c'est Orféo (1970), Un Foutu monde pour un blanchisseur trop honnête (1979), Rêves portatifs (1979), Le soleil est parti à M'Pemba (1982), Léopolis (1987)…
Guy Menga (Gaston Guy Bikoutamenga , 1935-), journaliste, dramaturge, romancier, Palabre stérile (1969)
Henri Lopes (1937-), nouvelliste, romancier, politique, diplomate, Tribaliques (1971), La nouvelle romance (1976), Sans tam-tam (1977), Le Pleurer-rire (1982), Le Chercheur d'Afriques (1990)…
Jean-Baptiste Tati Loutard (1938-2009), politique, poète, nouvelliste, Poèmes de la Mer (1968), Le récit de la mort (1987), Le Serpent austral (1992), Le Palmier-lyre (1998)
Tchichellé Tchivéla (1940-), médecin militaire, journaliste, nouvelliste, romancier, auteur-compositeur, Longue est la nuit (1986), L’Exil ou la Tombe (1986), Les Fleurs des Lantanas (1987)
Emmanuel Dongala (1941-), chimiste, dramaturge, nouvelliste, romancier, Jazz et Vin de palme (1982), Le Premier Matin du monde (1984), Le Feu des origines (1987), Les petits garçons aussi naissent dans les étoiles (1988), Johnny Chien méchant (2002)…
Noël Kodia-Ramata (1949-)[14], enseignant, essayiste, romancier, poète, critique littéraire, Les enfants de la guerre. Éteindre le feu par le feu? (2005), Dictionnaire des œuvres littéraires congolaises, Drôle d'histoire françafricaines ou La Fesse de l'affaire
Henri Djombo (1952-), sportif, politique, Sur la braise (1990), Le cri de la forêt (2015), Lumières des temps perdus, L'avenir est dans ma tête (2019)…
Caya Makhélé (1952-), nouvelliste, romancier, dramaturge, auteur enfance, poète, Le Coup de Vieux, L’Homme au Landau, Ces jours qui dansent avec la nuit…
Jean-Alexis Mfoutou (1960-)[15], J'étais celle qui dérangeait (2018), La femme qui vivait entre le réel et le rêve (2020), Mon rêve du père (2021), Les dieux et les fées se trompent aussi (2022).
Alain Mabanckou (1966-), Bleu-Blanc-Rouge (1998), Et Dieu seul sait comment je dors (2001), Les Petits-fils nègres de Vercingétorix (2002), African Psycho (2003), Verre cassé (2005), Mémoires de porc-épic (2006), Black Bazar (2009)…
Voix féminines
Lauryathe Bikouta-Loutaya, Comédienne, Promotrice culturelle, Directrice Générale du festival tuSeo
Aimée Patricia Mavoungou, Régisseuse technicienne, Directrice du festival Jouthec, journée théâtrale en campagne
Germaine Ololo, comédienne, Directrice du festival Fief
Fine Poaty, conteuse,Marionnettiste, Directrice de l'Espace marico, directrice du festi 45
Claudia Yoka, Directrice du festival Tazama
Alfoncine Nyélénga Bouya, nouvelliste, romancière, Makandal dans mon sang (2016); Le rendez-vous de Mombin-Crochu, (2018); Un saut à Poto-Poto (2021)
Paule Etoumba (?), poétesse, Un mot fracasse un avenir (Paris: Oswald, 1971)
Marceline Fila Matsocota (1936-), autobiographie (2001), Ma vie avec Lin Lazare Matsocota (2003)
Mambou Aimée Gnali (1930c-), Beto na Beto, le poids de la tribu (2001), L'Or des femmes (2016)
Amélia Néné (-1996), poétesse, Fleurs de vie (1980), Perles perdues (1998)
Marie-Leontine Tsibinda (Bilombo) (1958-)[16], poétesse, nouvelliste, Les hirondelles de mer (2009), La porcelaine de Chine (2013), Moi, Congo ou les rêveurs de la souveraineté (2000, anthologie), La tourterelle chante à l'aube
Marie-Brigitte Yengo, De l'Afrique noire à l'Europe: L'aventure d'une jeune religieuse noire (1981, autobiographie)
Francine Laurans (N’Ttoumi)(1962-), Tourmente sous les tropiques
Marie-Louise Abia (1964-), romancière, Afrique, alerte à la bombe (1995), Bienvenus au Royaume du Sida (2003), Homme et femme Dieu les créa (2009)
Ghislaine Sathoud (1969-), nouvelles, essais, Hymne à la tolérance (2004), Les frères de Dieu (2006), L’amour en migration (2007)…
Flore Hazoumé (1959-) (vivant depuis 1979 en Côte d'Ivoire), romancière, Rencontres (1984), Cauchemars (1994), La Vengeance de l'Albinos (1996), Une vie de bonne (1999), Le crépuscule de l'Homme (2002)...
Marceline Fila Matsocota, autobiographe, Ma vie avec Lin Lazare Matscocota (2003)
Calissa Ikama (1992-2007[19]), Le triomphe de Magalie (2005)
Lydie-Stella Koutika (Stella Samba dia Ndela), R. I. e. R., ‚ Piégés par les préjugés (2005), L’engrenage (2006), L’amour triomphe… (2006), Victimes de la société (2013), Fleur (2013), Rayons de soleil (2013), Amitié à distance (2013), Une société gangreneuse (2013)…
Eugénie Mouayini Opou, Sa-Mana au croisement des bourreaux (2005), Le royaume téké (2005), La reine Ngalifourou souveraine des Téké. Dernière souveraine d'Afrique noire (2006)…
Écrans noirs, festival de cinéma africain à Yaoundé (Cameroun)
Plusieurs genres artistiques tels que le cinéma congolais peinent à faire leur percée. Après des débuts prometteurs dans les années 1970, le contexte politique troublé et la fermeture des salles de cinéma ont rendu la production difficile. Le pays ne produit aucun long-métrage par an et les cinéastes diffusent directement leur production en vidéo. En définitive, au Congo-Brazzaville la culture est restée jusque-là le parent pauvre des investissements des différents gouvernements successifs.
(en) Phyllis Martin, Catholic women of Congo-Brazzaville: mothers and sisters in troubled times, Indiana University Press, Bloomington, 2009, 262 p. (ISBN9780253220554)
Armand Bouquet, Féticheurs et médecines traditionnelles du Congo (Brazzaville), ORSTOM, Paris, 1969, 282 p.
Phyllis M. Martin, Les loisirs et la société à Brazzaville pendant l'ère coloniale (traduction de Christiane Mégy), Karthala, Paris, 2006, 308 p.(ISBN2-84586-678-X)
Jean-Alexis Mfoutou, La langue de l'amour et de la sexualité au Congo-Brazzaville, L'Harmattan, Paris, 2010, 164 p. (ISBN978-2-296-11068-7)
Jean-Alexis Mfoutou, La langue de la nourriture, des aliments et de l'art culinaire au Congo-Brazzaville, L'Harmattan, Paris, 2009, 234 p. (ISBN9782296101982)
Jean-Alexis Mfoutou, La langue de la sorcellerie au Congo-Brazzaville, L'Harmattan, Paris, 2009, 220 p. (ISBN978-2-296-09102-3)
Maurice N'Gonika, L'éducation au Congo Brazzaville, Paradigme, Orléans, 1999, 152 p. (ISBN2-86878-211-6)
Bernard N'Kaloulou, Nkengue, la belle et le diable: contes du Congo-Brazzaville, L'Harmattan, Paris, Turin, Budapest, 2006, 57 p. (ISBN2-296-01555-7)
Proverbes et contes vili: République du Congo (recueillis et commentés par Jean Dello), L'Harmattan, Paris, Budapest, Kinshasa, 2006, 380 p. (ISBN2-296-00030-4)
Discographie
(en) The early years, 1948-1960 (Ngoma), Popular African music, Francfort; Archiv der Musik Africas, Institut für Ethnologie und Afrikastudien, Mayence, 1996
(en) Souvenir ya l'indépendance (Ngoma), Popular African music, Francfort; Archiv der Musik Africas, Institut für Ethnologie und Afrikastudien, Mayence, 1997