Guerre du Sahel
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La guerre du Sahel[21],[22],[23],[24], aussi appelée le conflit armé au Sahel[25],[26], l'insurrection islamiste au Sahel[27], ou l'insurrection djihadiste au Sahel[28], est un conflit armé opposant les États de la région du Sahel — en particulier le Mali, le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso et le Tchad — et leurs alliés à des groupes salafistes djihadistes liés à al-Qaïda ou à l'État islamique.
Cet article concerne une guerre en cours.
Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que les combats progressent. Le titre lui-même peut être provisoire.
N'hésitez pas à améliorer cet article en veillant à citer vos sources.
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Date |
- en cours (21 ans) |
---|---|
Lieu | Algérie, Mali, Niger, Mauritanie Burkina Faso, Tchad, Nigeria, Côte d'Ivoire, Bénin, Togo |
Issue | En cours |
Mali Niger Mauritanie Burkina Faso Tchad Cameroun Bénin Togo France États-Unis Armée nationale syrienne[1] Côte d'Ivoire Algérie |
GSPC (2003-2007) AQMI (depuis 2007) Ansar Dine (2012-2017) MUJAO (2012-2013) Les Signataires par le sang (2012-2013) Al-Mourabitoune (2013-2015) Ansaru (depuis 2012) Ansarul Islam (depuis 2016) Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (depuis 2017) État islamique dans le Grand Sahara (depuis 2015) Boko Haram (depuis 2009) |
40 000 hommes[3],[4],[5],[6] 33 000 hommes[7] 21 000 hommes 12 000 hommes[8] 30 000 hommes[9] 5 000 hommes[10] 1 000 hommes au moins [11],[2] |
300 à 3 000 hommes[12],[13] |
1 500 à 2 000 morts[14] Plusieurs centaines de morts au moins 436 morts (du 4 avril 2015 au 31 mai 2020) [15] 59 morts[16],[17] 5 morts Armée nationale syrienne ~ 50 morts[1] 5 morts [2] 12 morts [18] |
4 000 à 5 000 morts[19] |
Civils : 11 000 morts au moins (de 2012 à 2022)[20]
Guerre du Sahel
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
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- Takoumbaout
- Sama
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- Sévaré
- Anéfis (4e)
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- Tiébanda
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- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
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- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
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- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
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- Inaghalawass
- Akabar
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- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
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- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
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- Dangarous
- Bodio
- Tlemss
- 1re Tilwa
- Tabankort
- Ouraren
- Adrar Bouss
- Agadez et Arlit
- Tchibarakaten
- Mangaïzé
- Tazalit
- 1re Bani Bangou
- 2e Tilwa
- Wanzarbé
- Abala
- Midal
- 1re Tongo Tongo
- 1re Ayorou
- 2e Tongo-Tongo
- Baley Beri
- 1re Inates
- 2e Inates
- Sanam
- Chinégodar
- 2e Ayorou
- 2e Bani Bangou
- Taroun
- Torodi
- Adabda
- Intagamey
- Koutougou
- Tabatol
- Takanamat
- Teguey
Ce conflit est une conséquence indirecte de la guerre civile algérienne. À la recherche de bases arrière, les rebelles islamistes algériens décident de s'implanter dans le désert à partir du début des années 2000[29]. Progressivement, ces derniers finissent par mener des actions de guérilla, de terrorisme et des prises d'otages dans la région[10] ; surtout, ils tissent peu à peu des liens avec les populations locales et diffusent l'islamisme radical qui finira par aboutir au recrutement d'autochtones, voire à la naissance de nouveaux mouvements très ancrés localement tels qu'Ansar Dine, le MUJAO ou encore la katiba Macina.
La France intervient militairement en soutien aux États de la région : d'abord au Mali en 2013 avec l'opération Serval, puis dans l'ensemble du Sahel en 2015 avec l'opération Barkhane.