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comté De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le comté de Sayn était un petit comté allemand du Saint-Empire durant le Moyen Âge, qui a existé dans la Rhénanie-Palatinat.
Statut | comté du Saint-Empire romain germanique |
---|---|
Capitale | Sayn |
Religion | catholicisme |
avant 1139 XIe siècle | Etablissement |
---|---|
1247 | Vers les comtes de Sponheim |
1294 |
Partitionné en S-Sayn et S-Vallendar |
1605 |
Partitionné en S-Sayn, S-Berlebrug et S-Wittgenstein |
1648 |
S-Wittgenstein partitionné en S-W-Sayn-Altenkirchen et S-W-Hachenburg |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Il y a eu deux comtés du Saint-Empire à Sayn. Le premier émergea en 1139 et fut très tôt associé avec le comté de Sponheim. Le comte Henri II de Sayn fut remarqué pour avoir été accusé de rites sataniques par le Grand Inquisiteur de l'Église allemande, Conrad de Marbourg, en 1233. Henri fut acquitté des charges contre lui par une assemblée d'évêques dans la cité de Mayence, mais Conrad refusa d'accepter le verdict et quitta celle-ci. Personne ne sait si ce sont les chevaliers d'Henri qui ont tué Conrad sur le chemin du retour vers la Thuringe, mais l'enquête fut abandonnée en raison de la cruauté de Conrad, et même en dépit de l'exigence du Pape Grégoire IX de punir les meurtriers. Avec la mort d'Henri en 1246, le comté passa aux comtes de Sponheim-Eberstein et ensuite à ceux de Sponheim-Sayn en 1261. Henri avait fondé le château et la ville de Hachenburg vers 1180. Celui a ensuite été un des sièges des comtes de Sayn.
Le second comté de Sayn apparut d'une partition de Sponheim-Sayn en 1283 (l'autre partition étant celle de Sayn-Homburg). Il est connu pour ses nombreux règnes partagés, cela dura jusqu'en 1608 lorsqu'il fut hérité par les Comtes de Sayn-Wittgenstein-Sayn. L'absence de descendants directs de Guillaume III de Sayn-Wittgenstein-Sayn amena à une annexion temporaire des terres comtales par l'archevêque de Cologne jusqu'à la délibération de la succession. En 1648, suivant la Guerre de Trente Ans, le comté fut divisé entre les partitions de Sayn-Wittgenstein-Sayn-Altenkirchen et de Sayn-Wittgenstein-Hachenburg.
En 1152, le château de Sayn (nl) à Bendorf près de Coblence est mentionné à l'occasion de sa destruction par l'archevêque de Cologne. Cependant, le château est rapidement reconstruit. Avant 1231, le comte Henri III acquit la seigneurie de Vallendar. En 1246, la dynastie meurt avec lui pour la lignée masculine.
Par la suite du mariage de Gotfried de Sponheim († 1220) avec Adelheid de Sayn, Blankenberg, Lewenberg et Kreuznach, le comté de Sayn revient en 1231 à Jan I de Sponheim († 1277), qui est également porteur du titre de comte dans l'arrière-comté de Sponheim. Après sa mort, ses fils partagent les deux comtés, Sayn venant à Godfried († 1283). Godfried étant marié à Jutta de Homburg, cela relie la seigneurie de Homburg à Sayn. C'est la période où les comtes ont réussi à atteindre l'extension maximale de leur territoire. Après la mort de Godfrey en 1283, ses fils se partagent l'héritage en 1294.
En 1397, la région échoit à l'électorat de Trèves. Sierk et Menzberg sont acquises par le mariage du comte Gérard II avec Elizabeth de Sierk-Menzberg, et en 1508, Limbourg et Bruch sont reçues grâce au mariage du comte Sebastian avec Margaretha de Limburg-Bruch. La réforme a été introduite en 1561. La branche de Sayn s'éteint en 1606 avec le comte Henri IV. Les acquisitions s'effritent ensuite.
Pendant la guerre de Trente Ans, une situation chaotique apparaît. En 1626 et 1637, l'électorat de Trèves occupe l'ambt de Freusberg. Entre-temps, la branche du comte, encore mineur, Jan de Sayn-Wittgenstein-Sayn s'éteint en 1636. Les deux sœurs du comte Louis, Ernestine et Jeannette mineures elles aussi, sont les héritières. En 1637, l'électorat de Cologne occupe l'ambt d'Hachenburg et le comte de Sayn-Wittgenstein occupe celui d'Altenkirchen en 1642. Avec la paix d'Osnabrück de 1648, l'article IV, paragraphe 36, réglemente le retour à leur mère, la veuve comtesse Louise-Julienne d'Erbach, du château, de la ville et de l'ambt d'Hachenburg, avec la suzeraineté sur le village de Bendorf. Cette disposition est prise en 1649. En 1652, le château de Sayn, le monastère de Sayn, Stromberg, Mülhofen et Urmitz reviennent à la l’Électorat de Trèves. Altenburg et Freusberg reviennent aux héritiers. Enfin, les actifs sont partagés entre les deux sœurs.
Les deux comtés sont venus dans d'autres maisons à la suite des mariages des filles :
Période | Nom | Nom (en néerl.) | Naissance | Dècès | Relation familiale |
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1606-1623 | Guillaume II | Willem II | |||
1623-1632 | Ernest | Ernst | fils | ||
1632-1636 | Louis ou Louise-Julienne | Lodewijk | fils | ||
Une division de la dynastie Sayn-Wittgenstein-Berleburg a établi la lignée Sayn-Wittgenstein-Berleburg-Ludwigsburg avec Ludwig Franz II (1694–1750). En 1834, le général russe Pierre Wittgenstein de cette lignée est élevé au rang de prince prussien sous le nom Sayn-Wittgenstein-Berleburg-Ludwigsburg depuis 1834. Son fils Ludwig Adolph (1799-1866) est devenu prince de Sayn-Wittgenstein-Sayn en 1861. Il reçut le château en ruine de Sayn en cadeau du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV et en 1848, il acquit également le manoir baroque au pied de la colline du château, qui avait longtemps appartenu à d'autres familles. Il le fait rénover dans le style néo-gothique. Le château a été gravement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, mais a depuis été reconstruit. Il appartient toujours à la famille.