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prélat catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude André (baron André en 1808), né le [1] à Montluel (Ain) et décédé le à Paris, est un homme d'Église, évêque français de l'Église catholique romaine des XVIIIe et XIXe siècles.
Claude André | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Montluel |
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Décès | (à 75 ans) Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | Par Étienne Hubert de Cambacérès |
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Évêque de Quimper et de Léon | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Claude André était né à Montluel, ville de Bresse, le , d'une famille honorable. Fils d'un boulanger[2] de cette petite ville, il embrassa de bonne heure l'état ecclésiastique.
Après avoir fait ses études avec succès et être parvenu au doctorat, il fut pourvu d'un canonicat dans l'église cathédrale de Troyes et devint vice-gérant de l'officialité de ce diocèse (1790).
« Il ne se souilla point à l'époque de la révolution par un serment sacrilège[3]. » Modeste et sans ambition, il était destiné, si la Révolution française ne l'eût élevé, à passer sa vie paisiblement au dernier rang du clergé, André échappa aux orages de la Révolution.
À la suite du Concordat de 1801 passé entre le premier consul Bonaparte et Pie VII, s'étant montré favorable aux nouveaux principes et bénéficiant de la faveur dont jouissait son frère auprès du gouvernement consulaire, on le désigna comme un ecclésiastique de mérite au Premier Consul Bonaparte, qui le choisit pour remplir le siège de Quimper.
Il semble que Claude André avait un pressentiment des peines qui l'attendaient dans l'épiscopat ; ce qui est certain, c'est qu'il ne l'accepta qu'avec répugnance. Le , il fut sacré à Paris, dans l'église Saint-Roch, par Étienne-Hubert de Cambacérès, archevêque de Rouen et depuis cardinal, assisté de Louis-Mathias de Barral, évêque de Meaux, et de Charles-Antoine-Henri Du Valk de Dampierre, évêque de Clermont.
Le nouveau prélat, ayant pris possession de son siège, ne tarda pas à éprouver les contrariétés les plus pénibles de la part de certains membres de l'autorité civile. À cette époque, les plus chauds partisans de la Révolution occupaient encore presque toutes les places. Les circonstances avaient un peu comprimé la haine dont ils étaient animés contre la religion et ses ministres, et dont ils avaient donné tant de preuves ; mais elle était loin d'être éteinte, et ils laissaient rarement échapper l'occasion de la satisfaire. Ils s'appliquèrent donc à paralyser les bonnes intentions qu'avait Claude André pour le bien de son diocèse.
Se laissant émouvoir par les difficultés que présentait en ce moment l'administration du diocèse, il s'y montra peu disposé à fléchir devant toutes les exigences du nouveau gouvernement, et en 1804 donna sa démission à la suite de quelques démêlés qu'il eut avec le préfet du Finistère et d'autres désagréments relatifs à son autorité épiscopale.
Sa démission ayant été acceptée en 1804, il se retira à Paris. Le zèle dont il était animé ne lui permit pas d'être oisif dans sa nouvelle situation : il rendit de nombreux services au diocèse de Paris, qui, en 1808, fut privé de son premier pasteur, en la personne de Jean-Baptiste de Belloy, et qui resta de longues années sans archevêque. D'autres diocèses qui se trouvaient dans la même position eurent aussi recours à la complaisance de l'ancien évêque de Quimper.
Dès la création du chapitre de Saint-Denis, en 1806, André en était devenu membre.
Il avait conservé son traitement d'évêque, comme un hommage rendu à ses vertus, mais il ne profitait guère pour lui-même des revenus attachés à ce canonicat. Vivant très simplement, il distribuait en aumônes tout ce qui ne lui était pas rigoureusement nécessaire, et s'imposait même des privations pour soulager les pauvres ; aussi, à sa mort, ne laissa-t-il rien.
En , il avait assisté à la réunion du Champ de mai sur la désignation de Napoléon Ier.
Invité fréquemment à remplir diverses fonctions épiscopales, il s'y prêtait volontiers et avec beaucoup de complaisance. C'était lui qui faisait les ordinations à Paris. Il alla aussi à Bourges en 1818 pour le même objet, quoique sa santé fut déjà très-affaiblie ; elle devint bientôt de plus en plus chancelante ; enfin, après quelques jours de maladie, il mourut à Paris, à l'âge de soixante-quatorze ans, le . Cette perte ne pouvait qu'être vivement sentie à une époque où les besoins des églises étaient tels qu'on était forcé de recourir dans quelques diocèses à des évêques étrangers[4].
André était le frère d'André d'Arbelles, journaliste. Un autre de ses frères, notaire à Lyon, ayant été compromis par des papiers, trouvés dans les appartements du roi, après la journée du 10 août 1792, fut décrété d'arrestation par la Convention, le 2 décembre de la même année. Il échappa d'abord aux poursuites de ses ennemis ; mais ayant été pris, après le siège de Lyon, il fut traduit à la commission révolutionnaire établie dans cette ville, condamné à mort et exécuté en : il était âgé de 41 ans, et né aussi à Montluel.
Claude André fut le principal consécrateur de :
Il fut également le principal coconsécrateur de :
Figure | Blasonnement |
Armes du baron André et de l'Empire
De gueules au lévrier (passant) d’argent colleté et bouclé d‘or, au chef cousu d'azur chargé à dextre d'un soleil et à senestre d'une croisette, le tout d’or.[5],[6] |
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