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auteur de bande dessinée belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Christian Denayer, né le à Ixelles (région de Bruxelles-Capitale), est un auteur de bande dessinée belge.
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Christian Denayer naît le à Ixelles[1], une commune bruxelloise. Il dessine des voitures depuis l'âge de 5 ans[2], il est fasciné par tout ce qui roule[2]. Il dessine ses premières bandes dessinées à la manière de la tapisserie de Bayeux. Vers ses 10 ans, son père l'emmène au salon de l'auto et reste émerveillé par les couleurs des voitures américaines[2]. À 14 ans, il a inventé la marque Fulgura pour laquelle il crée toute une gamme de voitures[2]. Après des études d'enseignant à l’école Charles Buls à Bruxelles[3], sa première vocation est contrariée par l'indépendance du Congo[4]. Christian Denayer se lance dans le dessin[5], il se présente chez Publiart est reçu par le rédacteur en chef du Journal de Tintin Marcel Dehaye qui l'oriente vers Jean Graton[4]. En 1962, il débute comme seul assistant de Jean Graton[5] qui lui confie les décors, les voitures et les couleurs de Michel Vaillant à partir de l'épisode Le 8e Pilote[6],[7] et à partir de 1966[8], le même travail pour les trois premiers épisodes de la série Les Labourdet qui paraîtront dans le supplément Junior de la revue Chez Nous[4]. En 1963, il est publié dans le journal de Tintin[9] avec la publication de courts récits sportifs sur des scénarios de Jean Graton ou d'Yves Duval. En 1964, il assiste Paul Cuvelier sur les décors de Line pour l'épisode Le Secret du boucanier[4],[10]. En 1966, à la fin de son service militaire[11], Tibet fait appel à lui et le fait travailler sur la série Ric Hochet[5], Tibet sera son professeur[3],[11]. Cette collaboration se prolongera sur dix albums, soit pendant près de huit ans[3] ! Il fait ses propres armes avec la série humoristique[11] Plume, Pouf et Chnouf publiée dans Junior[4],[5] en 1966. Par ailleurs, Tibet lui fait rencontrer André-Paul Duchâteau. En 1967, il publie Alain Bercy[12] dans J2 Jeunes[13] ainsi qu'en 1968 Tim Tarlic[12],[13] sur un scénario d'Euloge Boissonnade[4]. Liliane est l'épouse de Christian Denayer et, dans de nombreux albums, sa coloriste.
André-Paul Duchâteau et Christian Denayer créent en 1969 Yalek, qu'ils signent sous le pseudonyme commun de CAP[5]. Henri Desclez cherche à renouveler[11] le supplément jeunesse du quotidien belge Le Soir et contacte André-Paul Duchâteau, la série y sera publiée et ce jusqu'en 1978[4]. En 1970, il réalise les décors d'un épisode du Club des « Peur-de-rien » pour Tibet qui sera publié dans Junior[14] et la même année, CAP imagine les aventures du pilote automobile Alain Chevallier[5] publiées d'abord sous forme de strips quotidiens dans Le Soir et poursuivie dans le Journal de Tintin des années plus tard. En 1971, avec Jean-Pierre Verheylewegen au scénario mais supervisé par Duchâteau, le premier récit de Patrick Leman de 18 planches, coureur automobile au volant d'une Opel GT, apparaît dans Spirou[4],[15] et en 1972, Christian Denayer illustre L'Inspecteur Spirou sur la piste[5], énigmes imaginées par André-Paul Duchâteau dont le lecteur doit découvrir la solution, jusqu'en 1977[15]. En [5], il anime une série B[16] Les Casseurs : les aventures d'Al et Brock[9], toujours sur des scénarios d'André-Paul Duchâteau.
En 1987, il crée dans Tintin, la série Gord[5],[9], une saga de science-fiction scénarisée par son ami[17] Franz pour les trois premiers tomes, série qu'il poursuivra seul car Franz était débordé de travail[18].
En 1989, il dessine la série TNT, adaptée par Loup Durand, d'après les romans de Michaël Borgia[5] (pseudonyme collectif de Pierre Rey et Loup Durand) dans la collection « BDÉvasion » aux éditions Claude Lefrancq.
Puis en 1994[5], il lance comme auteur, la série Génération Collège narrant les aventures d'un groupe de collégiens en Floride qui connaîtra cinq albums chez Le Lombard. Avec beaucoup d'énergie[19], il s'investit dans cette série où il mettra sa famille à contribution et dont le moteur est sa fille Christelle[18],[20],[21].
Par un concours de circonstances en 1999, Jean Van Hamme lui propose de dessiner un scénario initialement prévu pour la télévision[3]. En 2000[3], pour Dargaud Benelux, il dessine La Mission, premier tome de la série Wayne Shelton, qui met en scène un aventurier quinquagénaire[16]. En , Jean Van Hamme reprend les rênes de la série et la remet sur rail en faisant reprendre à son personnage titre le rôle d'un mercenaire vénal[22]. En 2024, il sort le 14e opus de la série L'Or de Saigon[23] et il annonce prendre sa retraite après 62 ans de métier et 75 albums[24],[25].
Série terminée
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Série terminée
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Les Labourdet Série finie
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À l'occasion, Christian Denayer réalise des portfolios, ex-libris, posters, cartes ou cartons, sous-bock, autocollants, pochettes de disque, puzzles, étiquettes de bière ou de vin et commet quelques travaux publicitaires[42]. Il réalise également des affiches de festivals de bande dessinée[43].
8 œuvres de cet artiste sont conservées au Centre belge de la bande dessinée et font partie du patrimoine mobilier de la région Bruxelles-Capitale[49].
Selon Patrick Gaumer et Gilles Ratier[4],[5],[12], son graphisme se caractérise par un « trait fin et précis » et une « mise en page dynamique ».
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