Cathédrale Saint-Léonce de Fréjus
cathédrale située dans le Var, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La cathédrale Saint-Léonce de Fréjus est une cathédrale catholique située dans le centre historique de Fréjus, dans le département du Var. Elle est classée Monument historique depuis 1862[1],[2]. C'est un bâtiment à l'origine médiéval mais résultant de plusieurs époques :
Cathédrale Saint-Léonce de Fréjus | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique |
Dédicataire | Saint Léonce de Fréjus |
Type | Église paroissiale Ancienne cathédrale (IVe siècle-1790 puis 1822-1957) |
Rattachement | Diocèse de Fréjus-Toulon |
Début de la construction | Ve siècle |
Fin des travaux | XVIe siècle |
Style dominant | Gothique; Roman |
Protection | Classée MH (1862) |
Site web | Paroisse Cathédrale de Fréjus |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Var |
Ville | Fréjus |
Coordonnées | 43° 25′ 59″ nord, 6° 44′ 12″ est |
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La cathédrale faisait partie de la Cité épiscopale de Fréjus.
La cathédrale possède deux nefs accolées à la suite de modifications successives pendant des siècles :
Elle est semi-circulaire voûtée et dans un style dit « cul-de-four ». Elle contient les tombes des évêques Guillaume de Roffiac (1361-1364) et Louis de Bouillac (1385-1405).
Le linteau datant du , à l'origine de Jacques Durandi, a été restauré au cours du XVIe siècle. Les portes extérieures du XVIe siècle sont surmontées de fenêtres à croisées, avec de remarquables vantaux en bois sculptés Renaissance.
Au XIIe siècle, un premier clocher-porche se trouvait à l'entrée dans la première travée de la nef Notre-Dame[3].
Le clocher actuel date du XIIIe siècle. La tour du clocher est divisée en trois parties :
Il abrite quatre cloches[4] :
La porte d'entrée, en noyer, a de très beaux vantaux avec chacun huit panneaux sculptés.
Les panneaux supérieurs illustrent des scènes de la vie de la Vierge Marie (mariage, Annonciation, Nativité, Assomption) encadrées des représentations de saint Pierre et de saint Paul ;
Les panneaux inférieurs présentent quatre bustes avec tout un décor de vases, candélabres, pilastres, frises végétales, trophées d’armes et autres motifs caractéristiques du langage ornemental de la Renaissance. Il y a aussi des portraits de personnes voulant figurer sur ce portail, elles payaient pour y apparaître. Leurs noms sont encore inconnus.
A droite du portail[7], le cadran solaire de 1781, remis en place en 2012, porte l'inscription : « Res sacras cleri Themidis Martisque labores & patrios coetus lumen & umbra regit. » (ombre et lumière règlent les offices du clergé, le travail de Thémis (justice) et de Mars (armes) ainsi que les assemblées des anciens).
Au sud-ouest de la Cathédrale Saint-Léonce de Fréjus se trouve un baptistère paléochrétien[8], le plus ancien de France après celui de Poitiers puisqu'il date du Ve siècle et c'est l'un des mieux conservés :
Le cloître roman à deux étages date du XIIe siècle[9]. Il est classé au titre des Monuments historiques depuis 1875.
L'accès du cloître canonial se fait par la place qui se trouve sur le côté de la cathédrale, à partir de l’entrée située rue Fleury, le cloître étant au nord-est de celle-ci. Auparavant, les religieux pouvaient y accéder plus facilement en sortant de la nef et en montant des escaliers sur la droite. La salle qui se trouve à droite de l'entrée est réservée au musée archéologique municipal.
Le vieux puits au centre a été restauré entre 1922 et 1931 ainsi que le double escalier allant à l'étage.
Les plafonds des galeries[10] offrent une collection de panneaux de bois peints des XIVe et XVe siècles[11], avec de jolies arcades retombant sur des colonnettes doubles.
Elles sont peintes et décorées de personnages, d'animaux, et un bestiaire fantastique à travers plus de trois cents panneaux de pins[12]. En 1969, certains de ces panneaux ont été restaurés, sous la conduite de Pierre Aujard, Architecte des bâtiments de France, par, entre autres, Cyril de La Patellière et Jean-André Bastiani.
L'étage donnant sur le cloître, dont il reste une galerie, est accessible par un escalier à double rampe. De petites colonnes corinthiennes datent du XIIIe siècle. La porte d'une salle voûtée est fermée avec une grille XVe siècle.
De nos jours, des expositions temporaires se déroulent dans des salles restaurées en 1967 et situées au nord-est. Ce sont les salles du Vieux Fréjus.
Le cloître est aujourd'hui géré par le Centre des monuments nationaux.
À côté du cloître, se trouve la maison du prévôt[13] datant d'après 1206.
Dès 1909 le principe de dégagement du cloître, envahi par des maisons privée, depuis la révolution, et la restauration d'ensemble du groupe épiscopal, selon le projet conçu par Jean-Camille Formigé, seront acquis. Mais les travaux ne seront réellement, pour la restitution de l'élévation paléochrétienne du baptistère et sur les bâtiments canoniaux, engagés qu'entre 1920-1930, sous la direction de son fils Jules Formigé.
Avec le débarquement des Forces alliées, le [14], des bombardements touchèrent la voûte du narthex, la façade occidentale du cloître, les toitures, les vitraux du XIXe siècle ont été détruits disparurent, en particulier celui de l'abside de Notre-Dame. Furent aussi détruites les maisons au nord du cloître. Des restaurations furent nécessaires, tant pour effacer les dommages que pour mettre en valeur la salle septentrionale du cloître dont on put dès lors voir le bel appareil régulier.
L'architecte en chef des monuments historiques Paul Colas[15], qui avait succédé à Jules Formigé après 1945, fera effectuer divers travaux tels ceux relatifs à la protection du clocher touché par la foudre en .
En 1961 et 1962, Paul Colas fera procéder au décapage des murs et voûtes des nefs de Notre-Dame et Saint-Étienne, et à la démolition de la tribune des orgues, pour redonner son volume originel à l'entrée de l'édifice et aux tribunes qui flanquaient la dernière travée de Notre-Dame.
Les quatre clochetons qui flanquaient la partie octogonale du clocher[16] ont été rétablis sous la maîtrise d'œuvre de Jean-Claude Yarmola [17] à l'occasion d'une restauration d'ensemble de cette partie du monument en 1986.
Puis, pour répondre à la fois aux nécessités de la liturgie et au nombre des fidèles d'une ville en plein développement, il apparut nécessaire de déplacer une nouvelle fois l'autel, offert par Mgr Emmanuel-François de Bausset-Roquefort en 1778 et restauré en 1895, et de gagner des places en abaissant le niveau de la troisième travée. La décision fut prise en 1987 et, dès l'été, des fouilles furent entreprises dans l'extrémité de la nef de Saint-Étienne où l'autel devait être placé.
Fin 1987, pour faire suite au souhait de la municipalité, les travaux de réaménagement du parvis, et de la place située devant l'hôtel de ville et la cathédrale ont été engagés sous la maîtrise d'œuvre de l'architecte des bâtiments de France Louis Martial Fahrner.
Le projet de reconstruction d'un nouvel instrument[18], se référant en grande partie au style italien et destiné à la musique des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, est approuvé en . Un appel d'offres sur concours de projets[19] permettait aux facteurs de proposer des solutions sur la base d'un travail d’expertise et d’étude, sous la maîtrise d'œuvre de Jean-Pierre Decavèle, technicien-conseil agréé[20], missionné comme expert-organier de la Direction de la Musique. Les travaux réalisés par le facteur d'orgues Pascal Quoirin[21], en collaboration avec le facteur Jean-Louis Loriaut[22] nécessiteront plus de deux ans de travail et la réception interviendra en .
3 claviers de 56 notes, 1 pédalier de 30 notes. Transmission mécanique[28],[29].
1er clavier | 2e clavier | 3e clavier | Pédalier |
---|---|---|---|
Bourdon 8 | Principal 16 | Principal 8 | Bourdon 16 |
Octave 4 | Principal 8 | Voce umana 8 | Flûte 8 |
Flûte 4 | Bourdon 8 | Flûte 4 | Flûte 4 |
Nasard 2 2/3 | Octave 4 | Flûte 2 conique | Basson 16 |
Doublette 2 | XIIe 2 2/3 | Flûte 1 | Trompette 8 |
Flûte 2 | XVe 2 | Sesquialtera | Clairon 4 |
Tierce 1 3/5 | XIXe 1 1/3 | Voix humaine 8 | - |
Plein Jeu | XXIIe 1 | - | - |
Cromorne 8 | Ripieno 1 (2/3 & 1/2) | - | - |
- | Ripieno 2 (1/3 & 1/4) | - | - |
- | Trompette 8 | - | - |
- | Clairon 4 | - | - |
- | Cornet 5 rangs | - | - |
Les estivales de l'orgue :
Histoire :
Les recherches et travaux :
L'ensemble épiscopal :
Les évêques :
La cathédrale :
Le baptistère :
Le cloître :
Évêché
Le mobilier :
Les orgues :
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