Cabris
commune française du département des Alpes-Maritimes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département des Alpes-Maritimes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cabris [kabʁis] est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Cabris | |||||
Cabris. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Grasse | ||||
Maire Mandat |
Pierre Bornet 2020-2026 |
||||
Code postal | 06530 | ||||
Code commune | 06026 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cabriencs | ||||
Population municipale |
1 393 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 257 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 39′ 25″ nord, 6° 52′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 240 m Max. 762 m |
||||
Superficie | 5,43 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Nice (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Cannes - Antibes (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Grasse-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
| |||||
modifier |
Ses habitants sont appelés les Cabriencs.
Cabris est située à proximité (au nord-ouest) de Grasse (7 km), à faible distance de Cannes (30 km) et non éloignée de Nice (48 km).
Du haut des 550 m d'altitude, les nombreux points de vue offrent un magnifique paysage sur la mer Méditerranée.
À proximité, on trouve de nombreux autres villages tels que Spéracèdes, Le Tignet, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Saint-Vallier-de-Thiey, Peymeinade.
Village perché avec vue sur le Massif du Tanneron, sur la mer Méditerranée et le Golfe de La Napoule, sur le Lac de Saint-Cassien et le Massif de l'Esterel.
La Corse est visible en vue directe depuis la place de l'église par temps clair le matin en hiver. L' altitude de Cabris (550 m) permet la vue directe des montagnes corses situées à plus de 1 000 m d'altitude[1],[Note 1].
Commune située dans une zone de sismicité modérée[2].
Production d'eau[3] :
Cabris dispose de la station d'épuration intercommunale de Peymeinade d'une capacité de 20 000 Équivalent-habitants[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 082 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Cézaire sur Siagne », sur la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 970,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,1 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Le village est accessible via la route de Cabris (D 4) ainsi que la D 11.
Le village est desservi par plusieurs lignes du réseau Sillages :
Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
Au , Cabris est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), zones urbanisées (36,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[18].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Sur le territoire cabrienc, une première agglomération a vu le jour dès le néolithique (2 500 ans av. J.-C.).
Point de départ du village, au sud-est et à 1 km à vol d'oiseau du village actuel, se trouve le site du Mousteyret lequel fut appelé Cabrios Mostaïré puis Monestié; les vestiges de cette époque sont encore très visibles avec en leur centre la partie « rescapée » de l'église que les moines de Lérins vinrent y implanter vers 940/950.
Ce site antique est désormais complètement délaissé.
La construction de château et des premières maisons trouvent leur place durant cette période. Vers 1221 Bertrand de Grasse (que certains auteurs disent descendant des seigneurs d'Antibes fondés par Rodoard et parent des de Grasse du Bar sans qu'aucun document ne le prouve et que cela est contesté par d'autres auteurs)[19],[20], fit des acquisitions dans la terre de Cabris et lui et ses descendants y fixèrent leur demeure[21].
Raymond de Grasse († 1351), chevalier, seigneur de Cabris participa à l'aventure angevine dans le royaume de Naples[22].
Le village est anéanti par l'épidémie de peste de 1348 et devient un village fantôme durant près de 150 ans.
Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Jean de Grasse, seigneur de Cabris, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement de Grasse à la cause angevine, en 1386, entraîne son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II[23].
En 1496 1497, Balthazar de Grasse, seigneur de Cabris fait venir de Ligurie 52 familles de paysans pauvres qui ré investissent les lieux désertés 150 ans plus tôt. Un bon nombre des actuels habitants du village sont les descendants des familles d'immigrés de l'an 1497.
Seigneurie de la famille de Grasse-Cabris depuis le début du XIIIe siècle, Cabris passe dans la famille de Clapiers de Gréoux, par mariage en 1655, qui gardera le fief jusqu’à la Révolution[24].
Après la Révolution le village de Cabris devient le chef-lieu d'une commune constituée du territoire de l'ancien marquisat qui recouvre, outre Cabris, les actuelles communes de Spéracèdes, Peymeinade & Le Tignet.
Vers 1870 Peymeinade est séparée de Cabris.
Jusqu'en 1910 Spéracèdes et Cabris ne forment qu'une seule commune ; le téléphone était inexistant et il fallait une heure de marche pour aller de Spéracèdes au chef-lieu; aujourd'hui cinq minutes en voiture suffisent.
En 2012, une dizaine de familles de Cabris participent à un jeu collectif télévisé consistant à vivre sans électricité durant une semaine[réf. nécessaire] ; le lavoir communal a repris du service.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Elie Etienne Lavenne | SE | |||
1911 | 1934 | Michel Belletrud | Médecin psychiatre, conseiller général[25] | |
1934 | février 1941 (révoqué)[26] |
Octave Gras | SFIO | Ingénieur Révoqué par le Gouvernement de Vichy |
février 1941 | novembre 1944 | délégation spéciale | ||
Paul Reverdi | SE | |||
Antoine Pélisse | SE | |||
Marcel Blanc | SE | |||
Vers 1955 | Vers 1965 | Jean Padovani | SE | Gendre de Michel Belletrud |
Vers 1969 | Vers 1969 | Lucien Michel | SE | A planté l' Olivier du Centenaire |
mars 1989 | mars 2008 | Michel Joly | SE | Inspecteur Telecoms |
mars 2008 | En cours | Pierre Bornet[27] | SE[28] | Chirurgien |
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 619 €[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 1 393 habitants[Note 4], en évolution de +7,57 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 300 | 1 380 | 1 393 | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[35] :
Professionnels et établissements de santé[36] :
Les principales ressources agricoles de la commune sont l’oléiculture et l'élevage.
Pendant près d’une semaine, plusieurs personnes habitant un même village, Cabris dans les Alpes-Maritimes, vont vivre sans électricité. Diffusion : mardi 3 janvier 2012, 20 h 35 sur France 2.
Blason | Parti : au 1er d'azur à la chèvre saillante d'argent, au 2e de gueules à la clef renversée et contournée d'or surmontée de trois chevronels du même[51]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.