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avion militaire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Breguet Br 1150 Atlantic est un avion de patrouille maritime, conçu par Breguet Aviation et produit par la SECBAT, société européenne de construction du Breguet Atlantic. Il est produit à partir de par la société Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation (AMD-BA) devenue en 1990 Dassault Aviation. Il a été construit à 115 exemplaires en deux générations d'appareils et mis en service par cinq pays.
Un Breguet Atlantic de la Marine française en 1983. | |
Constructeur | Breguet Aviation |
---|---|
Rôle | Avion de patrouille maritime |
Premier vol | |
Mise en service | |
Date de retrait | Toujours en service |
Équipage | |
13 (1 commandant, 1 copilote, 2 mécaniciens de bord, 2 observateurs,1 coordinateur tactique, 1 opérateur radio, 1 opérateur détecteur d'anomalies magnétiques, 1 navigateur, 1 radariste, 2 opérateurs de bouées sonar) ; capacité de transport de 25 personnes, équipages constitués pour 2 ans. | |
Motorisation | |
Moteur | Rolls-Royce Tyne |
Nombre | 2 |
Type | Turbopropulseur, avec injection d'eau-méthanol, hélice 4 pales Ratier |
Puissance unitaire | 5 740 ch sur l'arbre |
Poussée unitaire | (résiduelle) 500 daN |
Dimensions | |
Envergure | 36,30 m |
Longueur | 31,75 m |
Hauteur | 11,33 m |
Surface alaire | 120,34 m2 |
Masses | |
À vide | 23 500 kg |
Avec armement | 26 000 kg |
Maximale | 46 000 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 315 km/h |
Vitesse maximale | 650 km/h (Mach 0,63 à 8 000 m) |
Plafond | 9 145 m |
Rayon d'action | 4 400 km |
Autonomie | 14 h |
Armement | |
Interne | 8 Torpilles L4 (ATL1), Mk 44 (ATL1, Mk 46 (ATL1 et ATL2), MU90 (ATL2), missiles anti-navires Exocet AM-39 (ATL2), mines et bombes (ATL1 et ATL2), 4 x bombes à guidage laser GBU-12 Paveway II (ATL2), BLU-126 (ATL2), grenades anti-sous-marines Mk-54 (ATL1) et Mk-101 (non utilisée, ATL1), bouées sonores tailles B (ATL1), 1 LBP avec 3 paniers de 18 bouées sonar et 1 LBS avec plus de 100 bouées supplémentaires (ATL2), 1 lance-cartouches avec 40 leurres thermiques antimissiles ou 40 fusées élairantes, 2 cameras Oméra35 lance-bombettes d'exercice (ATL1 et ATL2), 9 chaînes de sauvetage SAR, SAMAR, SATER (ATL1 et ATL2) |
Externe | Missiles anti-navire AS-12 (ATL1), anti-radar AS-37 Martel (ATL1) |
Avionique | |
Radar DRAA-2B (ATL1), Mesures de soutien électronique ARAR-10 (ATL1), ARAX-11 (ATL1), traitement des bouées acoustiques 2xAN/ARR-52 puis 2xAN/ARR-52A, AN/AQA-1, AN/ASA-20, 1 puis 2xAN/AQA-5, MAD DHAX-1 (ATL1), Radar DRAA-10B Iguane puis Searchmaster[1] (ATL2), FLIR JIAI-1A Tango (ATL2), traitement des signaux des bouées acoustiques 2xDSAX-1A (ATL2), Mesures de soutien électronique ARAR-13A (ATL2), MAD DHAX-3 (ATL2), Liaison de données tactiques Liaison 11 (France). | |
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L'Atlantique 2, ou en abrégé ATL2, seconde version du Br 1150 Atlantic, est actuellement en service dans l'aéronautique navale française. L'orthographe du nom de l'avion a été modifiée par le président de la République François Mitterrand (Atlantique au lieu de Atlantic qui se termine par IC pour International Coopération) afin de marquer la différence avec le Bréguet Atlantic 1150, premier du nom, issu d'un programme de l'OTAN, alors que l'Atlantique 2 est purement français. Pour la France, il s’agit d’un programme majeur, les avions de patrouille maritime sont cruciaux pour la protection des sous-marins de la Force océanique stratégique (FOST) et depuis le retrait du service en 2011 des Nimrod protégeant les sous-marins SNLE Vanguard dans le cadre de la dissuasion du Royaume-Uni.
À la fin des années 1950, les sous-marins performants et nombreux de la marine soviétique font peser une menace croissante sur les marines de l'OTAN. Il apparaît que les Lockheed P2V-6 et P2V-7 Neptune, d'origine américaine, ne satisferont bientôt plus aux besoins de la lutte anti-sous-marine en matière d'efficacité dans un conflit avec l'URSS. En 1956, le Conseil de l'Atlantique Nord émet une fiche programme[2] visant à réaliser un avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine à long rayon d'action, destiné aux membres de l'Otan.
Le programme Breguet Br 1150 Atlantic (biturbopropulseur Rolls-Royce Tyne) est sélectionné en 1959 parmi vingt-quatre projets en compétition (présentés par neuf pays membres de l'Otan). En 1967, la société Dassault qui reprend Breguet-Aviation hérite de deux programmes en cours de cette société, l'Atlantic et le Jaguar.
Le Breguet Br 1150 Atlantic a la particularité d'être le premier avion de patrouille maritime au monde spécialement conçu pour sa mission et non dérivé d'un avion commercial civil. Première opération de coopération européenne sur ce type d'avion (Fokker, Dornier, SABCA, Rolls-Royce, MTU, etc.), le programme bénéficie d'une certaine identité de vue des marines de guerre sur la lutte anti-sous-marine. La société Breguet est désignée comme maître d'œuvre technique de l'appareil. Cette société a acheté 13 hectares en bordure de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, sur ce terrain, 3 100 mètres carrés de bâtiments furent construits pour l'avion Atlantic, l'usine existante de Toulouse-Montaudran se révélant trop exiguë pour ce nouvel appareil. Le , la Société européenne de construction de l'avion Breguet Atlantic (SECBAT) est créée. Quatre prototypes sont réalisés. Le premier vole à Toulouse, le , aux mains de Bernard Witt avec René Périneau et Romeo Zinzoni. Il est l'objet le à Colomiers d'une cérémonie officielle de baptême en présence de Pierre Messmer, alors Ministre des Armées, et de son épouse, marraine de l'avion.
Le programme est endeuillé le avec le crash du deuxième exemplaire. Celui-ci se brise en vol au-dessus de la commune de Revel, tuant ainsi les trois membres d'équipage (Yves Brunaud, Alain Richard et Rémy Raymond). Les obsèques ont lieu à Colomiers le 21 avril, au cours desquelles Henri Ziegler (président de Breguet Aviation) prononce les éloges funèbres et la légion d'honneur est décernée à titre posthume aux pilotes.
La commande officielle de la première tranche est passée le : 20 avions pour la France, ultérieurement portée à 40 appareils, et 20 pour la Bundesmarine. Les deux premiers avions de série sont livrés, le no 1 à la France, le no 2 à l'Allemagne de l'Ouest le sur la BAN Nîmes-Garons. Pour les quarante premiers avions, la France reçoit les numéros de série impairs, et l'Allemagne de l'Ouest les numéros pairs, certains de ces derniers seront ultérieurement équipés pour effectuer du renseignement électronique[3]. Le dernier des 60 appareils est livré à la fin de 1968 au moment où la Koninklijke Marine néerlandaise décide d'en acquérir neuf. La Marine française lui en vend aussitôt quatre qu'elle reçoit à partir de juin 1969, les cinq autres proviennent d'une deuxième série lancée en . Le , l'Armée de l'air italienne décide d'acheter à son tour l'appareil et s'associe au consortium européen avec Aeritalia et Alfa Romeo. La production est relancée pour 18 exemplaires, plus quatre destinés à remplacer ceux vendus par la France aux Pays-Bas. En 1971, la marine française dispose de 35 appareils en service[4]. En 1976, elle cède trois de ses appareils au Pakistan. De leur côté, les États-Unis, qui avaient initialement participé au développement du Br 1150 Atlantic et financé son développement, se concentrent sur celui du Lockheed P-3 Orion qui correspond mieux à leurs besoins de patrouille maritime à plus longue distance (10 371 km.) La concurrence débute[5].
Au terme de la carrière opérationnelle du Breguet Br 1150 Atlantic dans la Koninklijke Marine en 1985, celle-ci revend les six exemplaires restant et à bout de souffle à la France qui les a acquis pour augmenter son stock de volants et rechanges spécifiques et acquiert huit Orion aux États-Unis d'Amérique que la Deutsche Marine de la République fédérale d'Allemagne réunifiée a racheté ensuite d'occasion.
Le Br 1150 Atlantic 1 a été produits à 87 exemplaires de série tous similaires, en plus de 4 prototypes ; aéronef anti-sous-marin de l'OTAN d'une masse normale au décollage de 43,5 tonnes ; emport en soute sous trois portiques de torpilles L4, Mk 44, puis Mk 46, de grenades anti-sous-marines Mk 54 et Mk-101 (non utilisée), de bombes, de bouées sonores taille B, de lance-bombettes d'exercice, de conteneurs SAMAR ou SATER pour le sauvetage des naufragés ; emport sous voilure de missiles AS-12 puis AS-37 Martel et d'un ballonnet Breguet contenant des caméras photographiques ;
Au milieu des années 1970, compte tenu du vieillissement du parc des Br 1150 Atlantic et pour faire face à l'évolution des menaces nouvelles des sous-marins et navires de surface, la Marine française décide de mettre en service une nouvelle génération d'Atlantic. Deux prototypes Atlantique 2 (ATL2) sont réalisés à partir de deux Atlantic de première génération (no 42 et 69). Le premier effectue son premier vol à Toulouse-Blagnac le aux mains de Jacques Jesberger, de l'ingénieur d'essai Jean-Pierre Bussenot et du mécanicien d'essai Pierre Harquin. En , le ministère de la défense français annonce le lancement officiel de la production de l'Atlantique 2. Le marché d'industrialisation est notifié en . L'Atlantique 2 est produit, pour la cellule, par un consortium proche de celui qui avait produit l'ATL1 (Dornier et MBB pour la RFA, Dassault et l'Aérospatiale pour la France, Aeritalia pour l'Italie et SABCA-SONACA pour la Belgique). Mais aucun des pays européens participant à sa fabrication ne s'est porté acquéreur de cette nouvelle version. Alors qu'un total de 42 Atlantique 2 avait été initialement prévu pour la France, remplaçant à la fois les Br 1150 Atlantic et les P-2V7 Neptune ; le programme a été arrêté après la livraison du 28e exemplaire.
En 2007, les Atlantique 2 de la marine française ont subi une cure de jouvence en recevant notamment une nouvelle avionique de bord et un complément d'équipement du système d'armes. La nouvelle avionique de bord met l'appareil en conformité avec les normes OACI afin de faciliter ses vols de transit en circulation aérienne générale. Le premier appareil ainsi modifié porte le numéro de cellule M12. Après un chantier de modification de plus d'un an sur le site de la Direction des essais en vol de Dassault Aviation à Istres, il a effectué son premier vol, avec une nouvelle avionique réalisée par Thalès, le aux mains d'Étienne Faurdessus, de Philippe Narbey de Dassault Aviation et du mécanicien de bord Patrick Chabanis du détachement du Centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronautique navale de Nîmes-Garons.
L'ATL2, produit à 28 exemplaires depuis sa mise en service en 1991, a réalisé plus de 100 000 heures de vol. C'est une version profondément modifiée de l'ATL1. Il en conserve la majeure partie de la cellule et les moteurs, à l'exception du groupe auxiliaire de puissance dont la puissance a été portée à 60 kW. Le système d'armes, à vocation anti-surface et anti-sous-marine, a été complètement modifié : tous les capteurs ont été changés, auxquels ont été adjoints un système de traitement de données et un bus numérique. L'ATL2 peut emporter, en soute exclusivement, jusqu'à 2 AM-39 Exocet, jusqu'à 8 torpilles Mk 46 ou MU90, ou un panachage (1 Exocet et 3 torpilles), des grenades, des bombes GBU12, GBU58, des lance-bombettes d'exercice, des conteneurs SAMAR ou SATER ; une capacité de largage de bombes guidées laser a été récemment ajoutée. La masse normale au décollage est portée à 46 tonnes, l'autonomie standard est de 12 h, dont 8 h de patrouille à la vitesse optimale (qui consomme 1 200 kg de kérosène à l'heure) de 180 nœuds (333 km/h) sur une zone à 500 nautiques de sa base avec 4 h de transit à 270 nœuds (500 km/h). La vitesse maximale est de 350 nœuds (648 km/h). Le domaine de vol autorisé va de 100 pieds d'altitude à 30 000 pieds, bien que les vols au-delà de 26 000 pieds soient exceptionnels. Les bouées peuvent être larguées jusqu'à 15 000 pieds mais l'altitude idéale pour obtenir une bonne précision de largage est 1 000 pieds, avec une limite basse de 500 pieds[6]. Le radar DRAAA-10B Iguane à compression d'impulsion est capable de détecter des cibles de très faibles dimensions même par mer forte. La portée peut atteindre 30 nautiques sur un tube d'air de sous-marin, 60 nautiques sur un patrouilleur rapide et 120 nautiques sur un navire marchand[7].
Depuis le mois de , les Atlantique 2 ont reçu un complément de capacité de bombardement[8] qui leur permet d'emporter en soute et de larguer quatre bombes à guidage laser GBU-12 Paveway II. Cette capacité, qui n'est pas intégrée au système d'armes, a été mise en œuvre lors de l'opération Serval pour la libération du Mali pendant laquelle les Atlantique 2 ont tiré plusieurs bombes à guidage laser sur des positions terroristes. La capacité de tirer en toute autonomie avec l'utilisation d'un pod de désignation laser ne sera acquise que lors de la livraison des ATL2 rénovés en 2017. En attendant l'éclairage laser nécessaire au guidage de la bombe est effectué par un autre avion, un drone ou un TacP (contrôleur aérien avancé) au sol [9]. Depuis novembre 2014, l'Atlantique 2 a repris le guidage d'avions de reconnaissance et la frappe au sol[10] initié en 1977 par le Breguet Atlantic en 1977 en Mauritanie et au Tchad. En juin 2015, l'Atlantique 2 fait le premier tir opérationnel de la torpille MU90[11]. En août 2015, il largue ses premières bombes laser GBU-12 durant l'opération Chammal[12].
En 2013, la DGA a notifié une commande d’un coût de 700 millions d’euros pour rénover 15 des 22 ATL2 encore en ligne dans l'aéronavale française et leur permettre rester opérationnels au-delà de 2030. En 2018, le nombre d'avions à rénover a été porté à 18 appareils plus le traitement des obsolescence sur 4 appareils qui ne feront que des missions de surveillance maritime, pour un budget total de 845 millions d’euros. Le premier appareil rénové a été livré en 2019, le troisième en avril 2020[13]., les suivants arrivant au rythme de deux à trois avions par an, le neuvième est livré le 21 juillet 2022[14], le quinzième devant être livré vers 2023, le dix-huitième vers 2025. Les principales améliorations sont[15].
Serge Dassault lors du salon du Bourget de annonce l'étude d'un nouvel avion Atlantic 3 (ATL3), bimoteur de la classe des 50 tonnes. Basé sur les caractéristiques qui ont fait le succès de la famille ATL1 et ATL2, l’ATL3 n’en serait pas moins un système d'armes entièrement nouveau ; en plus d’une nouvelle motorisation et d’une perche de ravitaillement en vol optionnelle, l’ATL3 disposerait d’un système d’armes de nouvelle génération, d’un poste de pilotage moderne adapté au pilotage à deux. Les informations de vol et de gestion de systèmes sont fournies de façon indépendante aux deux pilotes par l’intermédiaire de six écrans à cristaux liquides. Ceux-ci permettent également d’afficher la situation tactique ainsi que les images transmises par le système électro-optique (FLIR…) ou par le radar. Dassault Aviation présente ainsi un système d’armes moderne de patrouille maritime. La cellule de l’ATL3 serait, comme celle de l’ATL2, produite par le consortium européen SECBAT. Les moteurs de nouvelle génération Allison AE2100H entraînent des hélices Dowty six pales, en composite à fibres de carbone. Ces nouveaux moteurs fournissent une puissance supérieure de près de 10 % à celle des moteurs des ATL1 et ATL2, tout en offrant un gain de consommation allant jusqu’à 15 % offrant une amélioration des performances, de l'autonomie et une réduction du coût d'exploitation. Le système de mission serait basé sur une architecture distribuée avec des bus numériques redondants à haut débit, déjà qualifiés, facilitant l’intégration et le traitement des informations provenant des capteurs et des moyens de communication de technologie avancée. Il gérerait également la mise en œuvre des armements et offre de grandes possibilités d’évolution. L’équipage de base comprendrait huit personnes : deux pilotes, un coordinateur tactique et son adjoint (transmissions et navigation), deux opérateurs radar/ESM, deux opérateurs acoustiques. L’installation de postes de travail optionnels supplémentaires en tranche tactique serait possible si nécessaire.
À la suite d’un appel d’offres du ministère de la Défense britannique pour le remplacement des avions de patrouille maritime Hawker Siddeley Nimrod dans la Royal Air Force, Dassault Aviation remet une offre basée sur l’ATL3 à l’été 1995. À partir de cette date, il ressort des diverses rencontres et réunions avec les responsables du programme au sein du ministère britannique que la solution recherchée par les utilisateurs repose sur un avion patrouilleur quadrimoteur de la classe 80/100 tonnes. Ce projet débouchera sur une rénovation des Nimrod qui, trop onéreuse, ne sera pas menée à bout. Compte tenu de cette situation, Dassault aviation décide de cesser le projet ATL3 en et de reporter tous ses efforts sur le programme de remplacement des ATL1 initié conjointement avec l’Allemagne et l’Italie. L'Allemagne choisira finalement l'acquisition de Lockheed P-3 Orion d'occasion et l'Italie la commande d'ATR 72 livré à partir de 2016[26],[27] et aucun ATL3 ne sera construit.
Le Tyne Mk.21 est un turbopropulseur mixte. Il est composé d'un compresseur BP[28] à 6 étages, d'un compresseur HP[29] à 9 étages, d'une chambre de combustion annulaire, avec 10 tubes à flamme, d'une turbine HP d'un étage, d'une turbine BP à 3 étages. C'est une variante du Tyne Mk.22 équipant l'avion de transport tactique franco-allemand C-160 Transall.
Prix unitaire : 1 375 000 €
Caractéristiques :
L'Atlantique est équipé d'un groupe auxiliaire de puissance Astadyne AST 600 1A1.
Il est composé d'un compresseur centrifuge, d'une chambre de combustion annulaire avec une rampe d'injection centrifuge, d'une turbine axiale à trois étages, d'un compresseur de charge (destiné à alimenter les démarreurs pneumatiques des turbopropulseurs, et pour assurer la pressurisation au sol), et d'un alternateur.
Caractéristiques :
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