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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Bernard Pierre Magnan, né le à Paris et mort le dans la capitale française, est un maréchal de France.
Grand maître du Grand Orient de France | |
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Sénateur du Second Empire | |
à partir de | |
Député français | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Sophie Eleonore Roussel (d) |
Enfants |
Grade militaire |
Maréchal de France (à partir de ) |
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Conflit | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 6 YD 50)[1] |
Fils du valet de pied de la princesse de Lamballe et gendre du général François Xavier Roussel, sa carrière militaire commence comme simple soldat au 66e régiment d’infanterie le . Il devient rapidement caporal, et il obtient ses premiers grades dans le même régiment, successivement sergent le , sergent-major le 7 octobre, sous-lieutenant le , lieutenant le , et capitaine le 6 septembre de la même année.
Il a fait avec distinction les campagnes de 1810, 1811, 1812 et 1813 en Espagne, au Portugal, celles de 1814 et 1815 en France et en Belgique. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1813. Passé dans les tirailleurs de la garde impériale (1er régiment), le , il est nommé capitaine adjudant-major lors de la campagne de France et est blessé d'un coup de biscaïen au bas ventre à Craonne, le .
En non activité au retour de Louis XVIII, il revient au 4e régiment des tirailleurs de la Garde pour la campagne de Waterloo.
Après les Cent-Jours, il passe au 6e régiment d'infanterie de la garde royale.
Il est nommé capitaine adjudant-major au 6e régiment d’infanterie de la garde royale le , et breveté chef de bataillon de la ligne le . Le il passe comme chef de bataillon au 34e de ligne, lieutenant-colonel au 60e de ligne le , colonel du 49e le , et maréchal de camp le .
Il fait la campagne de Catalogne en 1823, et est mis à l'ordre du jour de l'armée pour sa conduite au combat d'Espuglas () et est décoré chevalier de Saint-Louis.
Il participe à la conquête de l'Algérie, il est cité lors de la bataille de Staoueli ().
Il est promu au grade de général de division le .
En 1830, il réprime la première insurrection de Lyon, mais est temporairement mis en disponibilité pour avoir parlementé avec les insurgés. Mis à la disposition des Belges en tant que général de brigade, il sert du au pour ce pays.
Il est décoré Commandeur de la Légion d'honneur en 1833 et exerce la fonction de commandant militaire du département du Nord de 1839 à 1845.
Il participe aux événements de 1848 à Lyon où il est blessé dans les opérations[pas clair]. En 1849, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.
Il commande à partir du , la 4e division militaire (Strasbourg), et réunit à ce commandement celui des troupes stationnées dans la première subdivision (Bas-Rhin).
Il est député de la Seine en 1849.
Il est nommé commandant en chef de l'armée de Paris en juin 1851. Il est un des principaux organisateurs du coup d'État du 2 décembre 1851, jour anniversaire d'Austerlitz. Il est nommé par Napoléon III sénateur du Second Empire puis Maréchal de France en 1852. L'Empereur en fait son Grand veneur (1852-1865). De 1855 à 1865, il est conseiller général du canton de Sélestat (Bas-Rhin).
En 1862, alors qu'il n'est pas franc-maçon, Napoléon III le nomme grand maître du Grand Orient de France pour écarter le Prince Lucien Murat. Il est initié le et reçoit les 33 degrés du Rite écossais ancien et accepté dans la même journée. Il intègre la loge « Les vrais amis inséparables ». Il devient malgré tout un grand maître efficace et protège l'ordre des atteintes administratives ou policières. Il tente d'unir la maçonnerie française, mais échoue face à la résistance notamment du grand-commandeur du Suprême Conseil de France, Jean Pons Guillaume Viennet. Réélu à la quasi-unanimité en 1864, l'ordre ayant retrouvé le droit d'élire ses dirigeants, il meurt l'année suivante[2] et repose dans sa chapelle imposante du cimetière ancien de Saint-Germain-en-Laye[3].
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